Le nombre d or dans une équipe
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Français

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Description


Quelle est la meilleure configuration pour une équipe ? Comment faciliter un fonctionnement harmonieux et efficace ?


Ces dernières années ont ajouté de la complexité à ces questions avec le travail transverse et le travail à distance.


La nouvelle manière dont sont conçues les organisations réinterroge la capacité de suivi et d’animation de tout manager.


Le critère premier d’efficacité est complété par le climat social, la culture d’entreprise et les relations interpersonnelles dans une équation périlleuse. L’inconnue à trouver étant le nombre d’or, le nombre idéal !


Pour le déterminer, l’auteur s’appuie sur des recherches historiques, sociologiques et sur sa propre expérience terrain.


Différentes « lois » psychologiques et d’organisation notamment vont ainsi concourir à la bonne définition de ce nombre optimal.


Découvrez dans cet essai passionnant comment déterminer l’effectif nécessaire à l’efficacité de votre équipe !




SEUL OU PLUSIEURS ?
Valeur et limites du travail solitaire
Nécessité d’un groupe
Les types de groupes
Forces d’un groupe
Limites d’un groupe


ÉQUIPE ET EFFICACITÉ
La finalité d’une équipe
Définir sa finalité pour trouver la taille optimale
Rechercher l’efficacité
S’interroger sur son activité
Efficacité : homme ou process
Efficacité et gratuité
S’interroger sur la stabilité de son travail


ÉQUIPE ET RELATIONS HUMAINES
La relation gage du climat humain
La relation gage de la cohérence du groupe
La relation gage de la performance de chacun
La relation gage de la progression de chacun


ÉQUIPE ET RISQUE ÉCONOMIQUE
La connaissance de son effectif
L’effectif « juste nécessaire » par rapport à la finalité
L’effectif « juste nécessaire » par rapport au contexte
L’effectif « juste et nécessaire » par rapport à l’avenir


LA THÉORIE À LA RESCOUSSE DE LA PRATIQUE
Pensée de Léopold Khor
La loi de Dunbar
Les travaux de Roger Mucchielli
La pensée de groupe


L’HISTOIRE À LA RESCOUSSE DE LA PRATIQUE
Y a-t-il des expériences historiques pertinentes ?


LES LOIS DU NOMBRE « JUSTE »
Quelles sont les lois qui président au bon choix du nombre juste
Qui peut définir ce chiffre juste ?


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 avril 2023
Nombre de lectures 7
EAN13 9791039704618
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le nombre d'or dans une équipe
collection Management



Le nombre d'or dans une équipe
Combien pour travailler bien ? Déterminer l'effectif nécessaire à l'efficacité
Auteur : Jean GRIMALDI d'ESDRA
Édition 2023
© GERESO Édition 2023
Direction de collection : Catherine FOURMOND
Suivi éditorial et conception graphique : GERESO Édition
Illustration : © Ivan Slobodianiuk /gettyimages.fr
www.gereso.com/edition
e-mail : edition@gereso.fr
Tél. 02 43 23 03 53 - Fax 02 43 28 40 67
Reproduction, traduction, adaptation interdites
Tous droits réservés pour tous pays
Loi du 11 mars 1957
Dépôt légal : Avril 2023
ISBN : 979-10-397-0389-5
EAN 13 : 9791039703895
ISBN numériques
eBook : 979-10-397-0460-1
ePub : 979-10-397-0461-8
GERESO SAS au capital de 465 920 euros - RCS Le MANS B 311 975 577
Siège social : 38 rue de la Teillaie - CS 81826 - 72018 Le Mans Cedex 2 - France





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Introduction
De l’amour des statuts, de l’orgueil du pouvoir sur les hommes et de quelques autres petites choses.
Un détour par une parabole
Rappelons un principe de bon sens. On se pose la question de l’effectif nécessaire d’une force de travail quand on a une tâche concrète à accomplir. A priori, tout le monde pourrait être d’accord avec cela.
Ce qui paraît être un principe universel est-il pour autant véritablement partagé ?
Nous voudrions démarrer cet ouvrage par une petite parabole souvent utilisée dans un organisme de formation 1 : « L’aventure des îles Kerguelen ». On nous pardonnera d’en faire une libre interprétation. Nous ne garantissons pas la similitude totale de notre histoire et de celle racontée dans les séminaires du CEE. Mais la parabole est trop belle pour ne pas tenter d’y ajouter quelques réflexions. Bien évidemment, il n’y a rien d’historiquement juste, factuel et assuré dans cette petite histoire.
Les îles Kerguelen se trouvent dans l’Antarctique. C’est une terre française, lointaine, elle doit donc faire l’objet des explorations diverses et des études.
Un jour, une équipe restreinte de scientifiques débarque aux îles Kerguelen pour mener toutes études afin de mieux comprendre les secrets de cette terre, de ses éventuels habitants, de son environnement, de tous les phénomènes qui pourraient s’y dérouler. Les scientifiques explorateurs vivent une véritable aventure. Les conditions climatiques, le mode de vie imposé par cette nature, sollicitent ces aventuriers des temps modernes. Sans doute sont-ils choisis pour deux critères principaux : leurs compétences et leur expertise, mais également leur capacité à se « frotter » au terrain de l’exploration de nouveaux territoires, en dehors des conditions habituelles de travail des scientifiques. Il s’agit pour eux de débarquer sur des terres vierges, de supporter les contraintes d’une expédition, d’en tirer toutes leçons pour la science et l’humanité. On admire, on attend…
Mais peut-on laisser ainsi trop longtemps une équipe d’« aventuriers » de la science sans leur apporter toute l’aide nécessaire ? Faciliter leur vie et leurs conditions de travail exige d’envoyer des équipes logistiques. Il faut bien construire des laboratoires, rudimentaires certes, qui ne sont plus simplement des tentes mais des vrais bâtiments. Il faut assurer le fonctionnement d’une base-vie et ainsi, progressivement, construire une petite ville toute centrée sur le travail de ces scientifiques. Les équiper, les protéger, les nourrir, les soigner sans doute. Mais aussi leur donner tous les moyens d’installer des laboratoires « de campagne ». Chaque petite cellule s’organise et voit évidemment ses besoins matériels et humains grandir.
La base des îles Kerguelen grossit, grossit. On peut dire même démesurément. À tel point qu’à un moment, un audit paraît indispensable pour des responsables parisiens, puisque la base des îles Kerguelen est devenue un pôle de dépenses non négligeable.
Rien de scandaleux dans un audit : il faut analyser les modes de fonctionnement, les processus. Les moyens mis en place sont-ils adaptés ? Les bonnes ressources sont-elles mises au bon endroit ?
Effectivement, la parabole des îles Kerguelen donne le ton de notre sujet. Toute organisation qui démarre son activité, assez spontanément, se met à grandir. Ses besoins sont de plus en plus sophistiqués, des ressources humaines sont donc nécessaires. On pourrait même imaginer qu’une DRH ait été créée sur place pour gérer au mieux toutes les ressources humaines, rassemblées dans la base de ces îles Kerguelen imaginaires.
Les auditeurs rencontrent sur place les responsables des activités. Ils mènent les entretiens classiques, analysent le travail de chaque équipe. On peut déjà tirer des études préliminaires quelques ratios. Des règles d’organisation et quelques préconisations pour faciliter le bon fonctionnement de tous ces rouages sont énoncées.
Mais toute parabole doit bien avoir une chute… L’équipe scientifique de démarrage avait déjà, depuis quelque temps, terminé tous ses travaux. Ses membres étaient quasiment tous repartis en métropole. La base-vie fonctionnait d’elle-même, sur elle-même, pour elle-même. Mais la finalité première et intrinsèque (la recherche scientifique) s’était évaporée.
Ne constatons-nous pas cela dans nos organisations bien réelles ? Des structures qui, telles des métastases, ne cessent de s’étendre, alors que la finalité première a été modifiée, voire a disparu.
Les vraies motivations
Quand un travail est nécessaire, ce sont les hommes qui l’accomplissent, souvent en équipe.
Alors comment fixer la taille des équipes ? Pour combien de temps ? Divers obstacles sautent aux yeux : conserver le cap de vraies finalités aux missions assignées ; mais aussi prendre conscience que dans la fixation de l’effectif différentes motivations vont se mêler.
Au sujet du travail à réaliser, des questions se posent : qui ? combien ? Des questions qui taraudent le chef, le chef du chef, le simple équipier.
Le premier (le chef) veut être sûr qu’il est vraiment chef, qu’il va arriver à atteindre son objectif. Fut un temps, pas si lointain, pas si oublié, où un chef se définissait par le « nombre de poilus » qu’il commandait. On goûtera l’expression militaire qui survit ainsi : on comptabilise des collaborateurs comme des poilus (soldats de 1914) que l’on envoie au feu.
Le second (le « chef des chefs ») est partagé entre de profondes considérations. Avoir plusieurs sous-chefs avec de belles équipes mesure et officialise son pouvoir réel et concret. Il peut quadriller un vaste territoire ou contrôler une activité industrielle, commerciale significative. Plutôt que d’exercer un pouvoir sur une « circonsciption géographique de l’entreprise », on parle à notre époque d’activer et animer son réseau professionnel, de développer une influence. Il nous faudra y revenir, ce discours est juste, mais ne sera pas toujours ressenti comme valorisant. Rien ne vaut un lien d’autorité pour tenir et entraîner (bouger) les hommes. Ringard, ce raisonnement ? Oui, certainement ! Mais oh combien ! toujours présent sinon proclamé. On mesure son pouvoir dans les organisations au nombre de ses régiments. Toujours. Les hypocrites qui le nient sont bien retors.
Mais, à ce moment, un point délicat se noue. Le « chef des chefs » ne souhaite pas pour autant couver des concurrents en puissance, très organisés, forts d’équipes qu’ils animent et qui leur seront attachées. On touche, au-delà des discours, à cette puissance de l’orgueil et des jeux de pouvoir qui obscurcissent le choix de la bonne méthode pour définir les effectifs nécessaires. Ce nombre d’or (ce chiffre parfaitement adapté) que l’on doit définir est un jeu de vérité que tous ne veulent pas tenir jusqu’au bout.
Le troisième (« l’équipier ») est indifférent (c’est le problème des chefs) ou parfois prêt à râler. N’est-ce pas ainsi que l’on se plaît à décrire complaisamment ce niveau d’opération ou d’exécution ? Car il est si évident que l’on n’est jamais assez nombreux pour accomplir les tâches commandées. Une saine économie de soi-même le pousse à ralentir, à demander plus de moyens, plus d’effectifs. « Toujours plus ! » est la règle. Les concepts de responsabilisation dans l’équipe n’ont nullement éradiqué ce souci de toute organisation. Mais peut-être est-ce bien caricatural ? Car ceux qui « produisent » sont bien toujours au faire…
Un nombre d ’ or ?
D’un rigoureux calcul naît l’efficacité, aimerions-nous penser. Une froideur arithmétique pourrait nous rassurer, nous sauver de l’indécision et de la difficulté à cerner la bonne solution. Combien de personnes un chef peut-il, doit-il avoir sous son autorité ? Bien malin est celui qui peut répondre spontanément à une question aussi générale.
Le nombre d’or, en architecture, dans l’art, est de

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