La victime au coeur de l'action des services de police et de gendarmerie

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Mme Marie-Louise Fort, députée de l'Yonne, a été chargée par le Premier ministre d'une mission visant à améliorer le dispositif de prise en charge globale des victimes. Le rapport propose un état des lieux des actions entreprises en France, plus particulièrement depuis les années 2000, révélant un dispositif fragile et disparate malgré de nombreux progrès. Sur la base de ce constat, l'auteur présente ses recommandations autour de trois axes : l'harmonisation des initiatives, la consolidation des dispositifs existants, le renforcement des droits de la victime aux différents stades de la procédure.
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Publié le

01 février 2012

Nombre de lectures

10

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Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique

Langue

Français

   
  Marie-Louise FORT Député de l'Yonne  
 
 
La victime au cœur de l’action
des services de police et de gendarmerie
 
 
Rapport remis à
Monsieur François FILLON Premier Ministre
et
Monsieur Claude GUEANT Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration
 
Février 2012
 
 
LA VICTIME A CŒUR
Je remercie le Premier Ministre François FILLON de m’avoir confié cette mission et le
Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration
Claude GUEANT de m’avoir permis de la mener à bien avec l’aide précieuse de ses services.
Sur le terrain, dans mes permanences, je mesure chaque jour les difficultés, la douleur,
l'angoisse, souvent la peur, que peuvent vivre nos concitoyens victimes d’actes délictueux.
Ces difficultés, ces sentiments, se ravivent et s’expriment bien souvent au moment d’entrer
dans un commissariat ou dans une gendarmerie.
« Comment cela va-t-il se passer ? Va-t-on me comprendre, m'écouter ? Vais-je devoir
attendre longtemps ? Vais-je devoir faire face à mon agresseur encore une fois ? Serai-je
protégé ? Etc. » sont des interrogations récurrentes.
Intimement convaincue de la nécessité pour le parlementaire d’être en prise avec le terrain, il
m'a donc semblé que cette mission pourrait m'offrir l'opportunité de mieux comprendre ces
préoccupations, de les partager avec les hommes et les femmes dévoués qui forment nos
forces de sécurité et de chercher avec eux comment améliorer les dispositifs qu'ils animent
pour accueillir et accompagner les victimes.
Ainsi, les personnalités, membres des services, représentants d'associations ou simples
professionnels, ont largement contribué à ce rapport et je les en remercie.
De même, les déplacements que j’ai effectués dans les commissariats et gendarmerie ont été
très riches d’enseignement. J'ai observé, dans l'Yonne et dans les Yvelines notamment, des
initiatives passionnantes. D'autres m'ont été rapportées de toute la France. A tous niveaux, des
projets très concrets sont mis en place, portés par des associations et des professionnels dont
le premier moteur est le sens de l'autre, le refus de la souffrance, de la frustration et de
l'inefficacité, bref l'empathie et la volonté d'être utile à l'autre. D'autres peuvent encore être
proposés.
2 
Les difficultés, les lacunes, les obstacles, des disparités m'ont aussi été présentés. Sans avoir
l'ambition de l'exhaustivité, j'ai pu, je le crois, établir un diagnostic juste et équilibré de la
situation sur l'ensemble du territoire national. Il y a de belles initiatives, je les souligne ; il y a
des difficultés, je me devais d'en rendre compte pour que nous puissions mieux y répondre.
J'espère ainsi que ce document sera une contribution utile à l'amélioration des dispositifs
déployés notamment par nos forces de sécurité en faveur des victimes avec cette sentence
comme ligne directrice :
 
« S‘il ne s’agit pas pour la victime d’être au cœur du système,  en toutes circonstances, nous devons avoir la victime à cœur. »
Marie-Louise FORT
Chevalier de la Légion d’Honneur
Député de l’Yonne
3 
 
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SOMMAIRE
  INTRODUCTION    PARTIE I-L'ÉMERGENCE D’UNE PRISE EN CHARGE GLOBALE DES VICTIMES  
A - Les prémices d’une action de l’Etat Une attention nouvelle pour la « victime » Un plan d'ensemble pluriannuel  
B - 2002 – 2006 : reconnaissance législative et volonté politique : vers la mise en œuvre d'une stratégie globale Une reconnaissance législative Une volonté politique  
C - 2006 – 2012 : une nouvelle impulsion L’évaluation des actions entreprises La diversification et l’extension des dispositifs d’accueil
   PARTIE II - UN DISPOSITIF DE SOUTIEN AUX VICTIMES ENCORE FRAGILE ET DISPARATE  
 
A - Des efforts comparables à ceux réalisés dans les pays voisins A l’étranger, des caractéristiques communes Des innovations propres à chaque système national
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