Les mathématiques en images
178 pages
Français

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Les mathématiques en images , livre ebook

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Description

Que sont les mathématiques ?
Pourquoi semblent-elles si mystérieuses ?

Les mathématiques sont la plus grande création intellectuelle de l’Homme et ce dès les premières civilisations avec des disciplines comme la géométrie, l’algèbre ou la trigonométrie. Aujourd’hui, elles sont partout dans notre vie quotidienne.

Cet ouvrage retrace l’Histoire des mathématiques, de ses premiers concepts jusqu’à nos jours, à travers des sujets comme les nombres, le calcul, la théorie de l’infini, le chaos, les statistiques...


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 février 2016
Nombre de lectures 46
EAN13 9782759818990
Langue Français
Poids de l'ouvrage 25 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ZIAUDDIN SARDAR, JERRY RAVETZ & BORIN VAN LOON
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Dans la même collectîon : La génétîque,: 978-2-7598-1767-22015, ISBN La logîque,2015, ISBN : 978-2-7598-1748-1 La relatîvîté en îmages,2015, ISBN : 978-2-7598-1728-3 Le temps en îmages,2014, ISBN : 978-2-7598-1228-8 La théorîe quantîque en îmages,2014, ISBN : 978-2-7598-1229-5 La physîque des partîcules en îmages,: 978-2-7598-1230-12014, ISBN La psychologîe en îmages,: 978-2-7598-1231-82014, ISBN
Édition originale : Mathematics, © Icon Books Lts, London, 2011. Traduction : Alan Rodney
Imprîmé en France par Présence Graphîque, 37260 Monts Mîse en page de ’édîtîon françaîse : studîowakeup.com
ISBN : 978-2-7598-1737-5
Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinés à une utilisation collective », et d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants er cause est illicite » (alinéa 1 de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal.
© EDP Scîences, 2015
Pourquoi s’intéresser aux mathématiques ? Rîen qu’en entendant e mot « maths », tout e monde gémît. Les gens pensent que e monde est peupé de deux sortes de personnes. Les « fûtés », quî comprennent es mathématîques maîs ne sont pas exactement ceux dont on aîmeraît faîre a connaîssance à une fête…
… et les autres, c’est-à-dire nous !
Regarde bien, au cas où il y aurait quelques mathématiciens dans la salle, d’accord ?
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Maîs nous tous avons besoîn de comprendre un peu es mathématîques. Sans ees, a vîe ne seraît pas concevabe.
Nous avons besoin de maths pour construire nos maisons…
Nous avons besoin de maths pour construire des cartes afin de nous orienter dans les villes…
Nous avons besoin de maths quand nous faisons nos courses, quand nous vérifions nos factures, quand nous gérons nos finances à la maison…
… mais aussi pour assurer nos voitures, ou traiter avec la banque.
… pour voyager aussi, sur Terre et même pour s’aventurer dans l’espace.
… et quand nous dirigeons nos entreprises.
Ainsi, ce sont les mathématiques qui font tourner notre civilisation industrielle.
Elles forment le langage de base des sciences, des technologies et de l’ingénierie.
Et même l’art dépend un peu des mathématiques.
Elles sont essentielles pour les architectes, les concepteurs, les économistes et les médecins.
Ce quî est sûr, c’est que es mathématîques nous guîdent dans e monde où nous vîvons, ceuî que nous « formons » et modîions et dont nous faîsons partîe. Et puîsque ce monde devîent de pus en pus compexe, que es încertîtudes de ’envîronnement devîennent de pus en pus urgentes et menaçantes, nous avons besoîn des mathématîques pour mîeux appréhender ces rîsques et pour mettre en pace des soutîons.
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La capacîté d’aborder es mathématîques ne requîert pas de taents spécîaux ou des compétences partîcuîères – c’est exactement comme pour tout autre champ d’actîvîtés humaînes, tee a danse. Un peu comme une performance de baet, compexe et exquîse à a foîs, une démonstratîon de mathématîques peut être sophîstîquée et bee à a foîs.
Maîs même sî a pupart d’entre nous ne devîendrons jamaîs des artîstes chevronnés du baet, nous savons tous ce qu’est a danse, et d’aîeurs pratîquement tout e monde saît danser, du moîns un peu.
De même, nous devrîons tous savoîr un peu à quoî ressembent es mathématîques et être capabes d’aborder et d’exécuter certaînes opératîons de base.
Avoir peur des maths, c’est comme avoir peur de danser.
La musique, c’est le plaisir qu’éprouve l’âme humaine en comptant sans être consciente qu’elle compte.
On peut vaincre ces peurs en pratiquant un peu.
Compter
Dans une certaine mesure, nos mathématiciens en herbe marchent dans les traces de l’humanité pour le développement de nos connaissances mathématiques.
À ’écoe, nos enfants apprennent à compter, à cacuer et à mesurer. Et, une foîs apprîses, ces technîques eur sembent « éémentaîres ». Maîs pour des novîces, ees sont peînes de mystères.
Récîter des nombres devîent une încantatîon, surtout quand on s’approche des grands nombres. Compter jusqu’à cent est fatîgant, maîs jusqu’à mîe, c’est une montagne entîère qu’î faut escaader ! Aors, que est e dernîer nombre, e pus grand d’entre tous ?
Et s’il n’existe pas, quel est le nombre au bout ?
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Comment est-ce que nous nommons es nombres, c’est-à-dîre quee est notre façon de es énoncer ’un après ’autre ? Peut-être que seuement queques nombres sufisent. I y a des anîmaux quî parvîennent à reconnaïtre des groupes de nombres, jusqu’à cînq ou sept – et au-deà, îs es consîdèrent comme « beaucoup ». Maîs sî nous savons que es nombres s’enchaïnent sans in, nous ne pouvons pas înventer de nouveaux noms îndéinîment.
Le angage des Indîens Dakota n’étaît pas écrît.
Nous comptions les années et nous marquions des événements de notre histoire, hiver après hiver, comme ici.
Leur angage étaît sous forme de toîe tîssée avec des pîctogrammes en encre noîre. Chaque année, un nouveau pîctogramme étaît ajouté pour consîgner e prîncîpa événement de ’année écouée.
La meîeure façon de nommer systématîquement es choses et es nombres, c’est d’avoîr unebase, c’est-à-dîre un nombre quî sert à ixer e début d’un comptage. La base a pus sîmpe est a base 2. Par exempe, es Gumugas, peupade îndîgène quî vîvaît en Austraîe, comptaîent aînsî :
1 =urapon 2 =ukasar 3 =urapon-ukasar 4 =ukasar-ukaser
Cela peut paraître primitif et fatigant.
Mais la base 2, avec ses séquences de 0 et de 1…
… est celle-là même utilisée dans nos ordinateurs et constitue le fondement de tous leurs calculs.
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