L'Accès aux documents administratifs : septième rapport d'activité 1991-1992

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Bilan de l'activité de la Commission d'accès aux documents administratifs pour les années 1991-1992. Propositions de la commission en vue d'améliorer l'information en matière de communication administrative. Tableaux synthétiques des avis de la commission. Données statistiques. En annexes, textes officiels et composition de la commission.
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Publié le

01 décembre 1993

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10

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Français

COMMISSION D’ACCÈS AUX DOCUMENTS ADMINISTRATIFS
L’ACCÈS AUX DOCUMENTS ADMINISTRATIFS
SEPTIÈME RAPPORT D’ACTIVITÉ
LA DOCUMENTATION FRANÇAISE
© La Documentation française – Paris, 1993 ISBN : 2-11-002990-0
Avant-propos
La commission d’accès aux documents administratifs présente aujourd’hui son septième rapport d’activité.
Il couvre la période correspondant aux années 1990 à 1992.
Depuis le troisième rapport d’activité, la tradition s’était instaurée de présenter, outre le compte-rendu d’activité de la commission, à proprement parler, les questions soulevées par l’application des dispositions de la loi du 17 juillet 1978 relatives à la liberté d’accès aux documents administratifs dans un domaine particulier de l’action administrative : les documents des collectivi-tés locales (troisième rapport), les documents sociaux et médicaux (quatrième rapport), les documents relatifs à l’environnement, à l’urbanisme et au logement (cinquième rapport).
Cette tradition n’avait été que temporairement interrompue à l’occasion du sixième rapport (1988-1989), en raison seulement du fait que la commission avait alors conçu l’ambition plus vaste d’élaborer.un «guid edccaa sèd xuumoctsen administratifs.», faisant la synthèse de sa jurisprudence dans l’ensemble des domaines couverts par la loi de 1978 au cours des dix premières années de son existence.
Ce.guide.» a connu un vif succès auprès du public comme des administra-« tions, succès qui a convaincu la commission d’en publier une nouvelle édition, complétée et actualisée, en 1992.
Le présent rapport est l’occasion de reprendre la tradition des études «.sectorielle.l’expérience a montré qu’elles ne faisaient pas double emplois», dont avec l’ouvrage de portée générale que constitu.g« ediue le.». 3
Il a paru utile, cette année, de faire porter l’étude sur un domaine dans lequel la commission a été souvent amenée à intervenir au cours des années récentes, et à constituer de ce fait un corps de doctrine relativement complet : celui desdocuments détenus par les administrations en matière fis-cale.
Il est à peine besoin de souligner combien ce domaine revêt d’importance aux yeux des citoyens, et à quel point l’objectif de transparence qui a présidé aux intentions du législateur de 1978 est susceptible de déployer ses effets dans cette matière spécifique, alors même que depuis longtemps déjà, la législation propre à cette matière avait soigneusement réglementé les procédures applicables dans un souci de protection du contribuable.
La matière considérée ayant donné lieu ces dernières années à des décisions de principe du Conseil d’État statuant au contentieux, il a paru indispensable d’englober dans l’étude non seulement la doctrine propre de la commission, mais aussi, à la différence de ce qui avait généralement été fait dans le cadre des précédentes études, la jurisprudence des juridictions administratives et tout spécialement celle du juge suprême.
Le lecteur trouvera donc dans le présent rapport : – uneraiterp meèirpel’exercice du droit d’accès aux documentsconsacrée à détenus par les administrations en matière fis.c;ale – et unes ecopartnde eicomportant le compte-rendu d’activité à proprement parler.
À cette seconde partie soanntnexés: – destableaux statistiques faisant apparaître les principaux éléments de l’activité de la commission au cours de la période consi.eéréd; – le texte desa vis les plus importants, au plan des principes, rendus par la commission au cours de la même pér.;edoi – enfin laliste des membres et des collaborateurs de la commission depuis sa création.
4
Première partie La communication des documents administratifs en matière fiscale
L’administration fiscale est, comme les autres services, normalement sou-mise aux exigences de transparence qui découlent de la loi du 17 juillet 1978.
Mais la nature de ses missions et les conditions dans lesquelles elle est amenée à intervenir ont pu, de prime abord, sembler difficiles à concilier avec les exigences de la loi. Celle-ci exclut en effet, en son article 6, que les administrés puissent avoir accès à des documents dont la communication porterait atteinte «.à la recherche, par les services compétents, des infractions fiscales et douaniè-res.».
Aussi l’administration fiscale a-t-elle, dans un premier temps, témoigné d’une certaine réticence. S’agissant des rapports de vérification, qui constituent la catégorie faisant le plus souvent l’objet de demandes dans ce domaine, l’atti-tude de principe était nettement négative (réponse ministérielle à M. Houssin, député, du 22 juin 1987, JO débats AN p. 3585).
L’accès aux documents administratifs en matière fiscale a, dans ces condi-tions, été marqué par la relative fréquence des interventions de la CADA et, notamment dans les dernières années, du juge administratif. 5
Le cadre général du droit d’accès aux documents fiscaux
Les objectifs et les principes
La jurisprudence progressivement élaborée s’est efforcée de concilier deux impératifs à priori antagonistes : – d’un côté le principe, affirmé par la loi, du libre accès des administrés aux documents administratifs et, plus généralement, la prise en compte de l’impératif de transparence qui a inspiré le législat.e;ur – de l’autre, la nécessité de tenir compte du caractère sensible de la matière et le souci de ne pas nuire, eu égard à l’enjeu, à l’efficacité du contrôle fiscal.
Pour parvenir à un équilibre, la commission et le juge administratif ont essentiellement transposé, et le cas échéant adapté, les principes dégagés de façon générale pour l’application de la loi de 1978 en ce qui concerne tant les documents communicables que les personnes admises à y accéder et les modali-tés de la communication. Il a fallu également tenir compte des modalités de communication prévues par des textes particuliers.
Les dispositions spécifiques
De manière générale, la loi de 1978 n’a pas été jugée applicable lorsqu’une procédure spéciale existe, soit qu’elle soit visée par cette loi elle-même (cas des fichiers), soit qu’elle résulte d’autres textes. Ainsi la loi ne s’applique pas à la communication du dossier d’un fonctionnaire lorsque celui-ci fait l’objet d’une procédure disciplinaire (CE 27 janvier 19P8e2lletier, Lebon p. 36). Mais cette jurisprudence n’a pas eu, pour l’instant, à jouer en matière fiscale.
Sans doute le Livre des procédures fiscales (LPF) contient-il des dispositions procédant du souci d’informer les contribuables des éléments que l’administra-tion envisage de retenir contre eux, notamment en matière de redressements. Mais ces dispositions ont surtout pour objet d’organiser un accès aux motifs des redressements et, plus généralement, aux justificatifs des décisions d’imposition. Elles n’organisent, en réalité, aucune procédure particulière de communication de documents, sauf dans des hypothèses limitées : accès au dossier soumis à la commission départementale des impôts lorsque celle-ci est appelée à se pronon-cer sur un redressement (LPF, article. L 6.ediussei rc ;ummo)0à ,  huncanionti justice chargé de former une demande de pension alimentaire, de renseigne-ments relatifs au débiteur (LPF, article. L 151). 6
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