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Publié le
01 décembre 1999
Nombre de lectures
10
Licence :
Langue
Français
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Comité national d’évaluation des établissements publics à
caractère scientifique, culturel et professionnel
Enseignement supérieur :
autonomie, comparaison,
harmonisation
Rapport au Président de la République
1995-1999
1© La Documentation française – Paris, 1999
ISBN : 2-11-004419-5
En application de la loi du 11 mars 1957 (article 41) et du Code de la propriété
er
intellectuelle du 1 juillet 1992, toute reproduction partielle ou totale à usage collectif de la
présente publication est strictement interdite sans l’autorisation expresse de l’éditeur.
Il est rappelé à cet égard que l’usage abusif et collectif de la photocopie met en
danger l’équilibre économique des circuits du livre.
2Sommaire
Le temps de l’harmonisation 5
Première partie
UNE NÉCESSAIRE CONCERTATION 13
Qu’est-ce qu’un site universitaire ? 15
Le site lyonnais 15
Le site normand 21
Le site d’Aix-Marseille 25
Deuxième partie
DES ÉCHANGES D’EXPÉRIENCES CONSTRUCTIFS 29
L’évaluation de différents types d’établissements
La dimension universitaire des IUFM 32
Les universités de technologie 40
Les écoles de l’enseignement supérieur privé relevant
du ministère de l’Agriculture 43
Le programme Méditerranée 52
L’université nouvelle de Bretagne-Sud 58
L’université française du Pacifique 61
Une ouverture sur l’étranger
Les relations internationales du Comité 68
Les formations supérieures soutenues
par la Fondation France-Pologne 72
Troisième partie
DES COMPARAISONS BÉNÉFIQUES 75
Des évaluations thématiques avec cotation 77
L’évaluation des formations à la pharmacie 78
e
L’évaluation du 3 cycle de médecine générale 83
Des analyses transversales 91
La pratique du sport par les étudiants 91
La valorisation de la recherche 97
Les formations à l’environnement 101
3ANNEXES 105
Annexe 1
Publications du CNE (décembre 1995-septembre 1999) 107
Annexe 2
Composition du Comité national d’évaluation 111
Annexe 3
Les consultants du Comité 113
Annexe 4
Composition du Secrétariat général 115
4Le temps de l’harmonisation
Le Comité national d’évaluation (CNE), dont la mission est
l’évaluation des établissements publics à caractère scientifique culturel et
professionnel, a terminé en 1996 par l’université de Paris II – Assas
l’évaluation de toutes les universités françaises qu’il avait commencée en
1986 par l’université Louis-Pasteur de Strasbourg. Un bon nombre d’écoles
d’ingénieurs ont aussi été évaluées sur cette même période et certaines
universités ont fait l’objet d’une seconde évaluation.
La loi confère à ces établissements « la personnalité morale » et
« l’autonomie pédagogique et scientifique, administrative et financière » (cf.
oLoi n 84-52 du 26 janvier 1984).
Cette autonomie a une double contrepartie, l’évaluation et la
coopération :
– l’évaluation, qui implique une participation active de l’établissement et
nécessite un regard extérieur ;
– la coopération , qui accroît l’efficacité mais ne se développe que
rarement de façon spontanée et pérenne, et nécessite une action incitative de
la part de l’État.
Depuis 1995, le CNE a décidé de mener ses évaluations en procédant
à des regroupements par site géographique, par type d’établissement, par
thème disciplinaire, et en développant des méthodologies adaptées. Il porte
aussi une attention particulière aux implantations des grands organismes de
recherche et à l’environnement économique, industriel, social et culturel des
établissements.
Le CNE est ainsi à même de faire des comparaisons et d’en tirer des
informations conduisant à des recommandations de portée générale.
Les rapports du CNE sont publics. Ils sont aussi accessibles sur
Internet. Ceci contribue utilement à susciter une dynamique de créativité et
d’échange par la mutualisation des expériences.
Le temps de l’harmonisation
Une nécessaire concertation
L’évaluation institutionnelle des établissements est faite, chaque fois
que cela est possible, dans le cadre global de l’évaluation du potentiel
d’enseignement supérieur d’un site universitaire, le site étant défini comme
un bassin de recrutement des bacheliers et un espace où s’établissent des
relations privilégiées entre établissements d’enseignement supérieur publics
5et privés, généralistes et professionnels, ainsi qu’avec les organismes de
recherche, les entreprises et tous les acteurs de la vie publique.
Point n’est besoin de rappeler l’importance de la Conférence des
présidents d’université (CPU) et des instances de concertation que les
présidents des établissements d’enseignement supérieur mettent en place
pour coordonner leurs actions. À l’échelle du site, des conférences
régionales des présidents d’université ont aussi vu le jour.
La nécessité, pour les établissements, d’apporter des réponses
collectives à des problèmes communs a conduit à l’émergence de pôles
universitaires régionaux. Leurs missions restent très ciblées par souci de ne
pas empiéter sur les prérogatives et les moyens des établissements
autonomes. Les domaines dans lesquels ils peuvent avoir une action utile
sont pourtant larges et variés : insérer l’université dans la ville et contribuer à
améliorer la vie étudiante, mener une réflexion globale sur l’urbanisme
universitaire et sur les projets nouveaux, promouvoir l’action internationale,
améliorer l’image de l’Université...
Pour remplir pleinement leur rôle, ces pôles universitaires auraient
souvent intérêt à prendre une dimension interrégionale.
Des échanges d’expériences constructifs
Alors que sur un site les établissements sont multiples et divers, à
l’échelle du pays et pour certains types d’établissements, comme par
exemple les universités de technologie ou les instituts universitaires de
formation des maîtres, le CNE a considéré qu’une évaluation d’ensemble
s’imposait.
Si les missions de l’enseignement supérieur définies par la loi sont
valables pour tous les établissements, bon nombre d’entre eux, plus
spécialisés, ont des objectifs identiques et bien définis. L’évaluation de
l’ensemble des établissements d’un même type fait apparaître tout l’intérêt
qu’ils ont à mieux se connaître et à échanger. Des exemples notoires le
prouvent, comme celui des universités de technologie où l’établissement
pilote de Compiègne a engendré ceux de Sévenans et de Troyes.
Nombreuses sont les écoles qui ont vu récemment l’intérêt de
s’organiser en réseau. La récente évaluation des sept écoles dépendant du
ministère de l’Agriculture démontre l’efficacité d’actions coordonnées.
L’évaluation des établissements français du pourtour méditerranéen a
démontré aussi pour eux l’utilité d’échanger, car ils sont confrontés à des
problèmes qui ont de larges secteurs communs.
Il en est de même pour les instituts universitaires de formation des
maîtres, qui remplissent la même mission avec une grande diversité
d’approches liée à l’histoire et aux contextes locaux, et qui ont créé avec la
Conférence de leurs directeurs leur propre instance de réflexion et de
concertation.
Toutes les universités nouvelles ont été évaluées par le CNE,
6conformément à la loi. La dernière évaluation en date est celle de l’université
de Bretagne-Sud qui, si elle offre d’indéniables similitudes avec ses
devancières, s’inscrit dans un tout autre contexte politique et
démographique, si bien que l’on peut la qualifier d’université nouvelle d’une
autre génération.
Enfin, l’évaluation de l’université fra