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Publié par
Publié le
01 octobre 2007
Nombre de lectures
5
Licence :
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
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LA SÉCURITÉ
ROUTIÈRE
EN FRANCE
BILAN DE L'ANNÉE 2006
SÉCURITÉ
ROUTIÈRE
La documentation FrançaiseObservatoire national interministériel de sécurité routière
La Grande Arche
92055 PARIS La Défense Cedex
Tél : 01 40 81 80 42
Fax : 01 40 81 80 99
Mél : onisr.dscr@equipement.gouv.fr
Site : www.securiteroutiere.gouv.fr/observatoire/
© La Documentation française, Paris, 2007
ISBN : 978-2-11-0066828-6
er« En application de la loi du 11 mars 1957 (art. 41) et du Code de la propriété intellectuelle du 1 juillet 1992, complétés par la loi du 3 janvier 1995, toute
reproduction partielle ou totale à usage collectif de la présente publication est strictement interdite sans autorisation expresse de l’éditeur. Il est rappelé à cet égard
que l’usage abusif de la photocopie met en danger l’équilibre économique des circuits du livre. »Avant-propos
La mobilisation des Français et la prise de conscience, par tous les usagers de la route, de la nécessité de
changer durablement de comportement, ont permis en 2006 une nouvelle baisse importante du nombre
des victimes. Par rapport à l’année 2005, 609 vies et 5 951 blessés supplémentaires ont été épargnés.
Le bilan de l’insécurité routière en 2006 pour la France métropolitaine s’élève à 80 309 accidents corporels,
4 709 personnes tuées et 102 125 blessés dont 40 662 hospitalisés. Cela représente, par rapport à 2005,
des baisses de 5 % du nombre d’accidents corporels, de 11,5 % du nombre de personnes tuées et
de 5,5 % du nombre total de blessés, avec néanmoins une hausse de 2,1 % du nombre de blessés
hospitalisés. Sur la France entière, outre-mer inclus, le bilan s’établit à 4 942 tués et 105 980 blessés.
Ce résultat est remarquable puisque c’est la cinquième année consécutive que diminue de manière
conséquente le nombre de personnes tuées sur la route, et qu’il s’agit de la baisse la plus importante de
ces vingt dernières années après celle de 2003 (– 20,9 %). En cinq ans, le nombre de personnes tuées aura
fi nalement baissé de 42,9 %, et le nombre de blessés de 33,4 %.
Dans un trafi c en stagnation, les progrès recensés s’expliquent essentiellement par la baisse des vitesses
moyennes. Pour les automobilistes en France, elle a baissé de plus de sept kilomètres par heure entre 2002
et 2006, passant de 89,5 km/h à 82,2 km/h tous réseaux confondus.
L’évaluation faite par l’Observatoire a montré que les trois quarts de la baisse du nombre d’accidents
corporels sont attribuables à la baisse des vitesses, et que la forte diminution des vitesses globales est due
en grande partie au contrôle-sanction automatisé. En 2006, le dispositif s’est consolidé avec un total de
1 100 radars installés sur le territoire.
Même si ce bilan est encourageant, le nombre de personnes tuées ou blessées reste trop important. Il
signifi e qu’en moyenne, treize de nos concitoyens ont été tués chaque jour sur les routes l’année dernière.
Par ailleurs, si les progrès réalisés sont indiscutables pour les usagers des voitures de tourisme, les
motocyclistes et les piétons, en revanche, les résultats concernant les cyclistes et les usagers de poids
lourds sont en retrait.
En outre les efforts devront être poursuivis dans la lutte contre l’alcool au volant, un autre facteur majeur
d’accident.
Une politique de sécurité routière effi cace nécessite une politique de prévention ambitieuse, visant à
changer les comportements sur le long terme. Elle ne saurait se limiter au seul contrôle et à la sanction des
infractions. Pour être pleinement effi cace, il convient d’agir en permanence et en tension sur l’ensemble
des facteurs de risque : infrastructures, véhicules et usagers, en associant pleinement tous les acteurs
nationaux et locaux concernés.
Jean-Louis BORLOO
Ministre d’État, ministre de l’Écologie,
du Développement et de l’Aménagement durables
3LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE EN FRANCE – BILAN 2006
Avertissement
Rappel
erLe 1 janvier 2005, afi n de comparer ses résultats à ceux de ses voisins
européens, la France a adopté la défi nition internationale du « tué » à
trente jours et du blessé hospitalisé.
La personne tuée sur le coup ou dans les trente jours après l’accident
a remplacé la personne tuée sur le coup ou dans les six jours après
l’accident et le blessé hospitalisé plus de 24 heures a remplacé le
blessé grave hospitalisé plus de six jours. Il convient de rappeler que
le changement de défi nition du blessé hospitalisé n’a été appliqué
que progressivement au début de l’année 2005, un certain nombre
d’unités continuant à enregistrer les blessés graves (hospitalisés plus
de six jours) au cours des six premiers mois. En 2006 ces diffi cultés
ont disparu mais les comparaisons entre les deux années peuvent être
faussées.
En 2006, le transfert de la gestion de certaines routes nationales de
l'État vers les départements ne permet pas de comparer l'accidentologie
survenue sur chacun de ces réseaux à celle de l'année 2005. L'analyse
portera donc cette année sur l'ensemble des routes nationales et des
routes départementales.
Dans tous les tableaux de ce document, le nombre de victimes
correspond à la somme du nombre de tués et du nombre total de
blessés.
5
???L’Observatoire national interministériel
de sécurité routière
Ce bilan de l’année 2006 de la sécurité routière a été réalisé par l’Observatoire national interministériel de
sécurité routière, organisme dépendant de la Délégation interministérielle à la sécurité routière.
LES MISSIONS DE L’OBSERVATOIRE
L’Observatoire national interministériel de sécurité routière a pour principales missions la collecte, la mise en
forme, l’interprétation et la diffusion des données statistiques nationales et internationales. Il assure d’autre
part le suivi des études sur l’insécurité routière, ainsi que l’évaluation des nouvelles mesures de sécurité prises
ou envisagées.
Pour mener à bien ces missions, l’Observatoire s’appuie sur des organismes d’études et de recherche comme
l’INRETS, le LCPC, le SETRA et le CERTU. Il met également à contribution un réseau de vingt-cinq observatoires
régionaux, situés au sein des directions régionales de l’Équipement.
C’est le comité d’experts du Conseil national de la sécurité routière qui est chargé d’émettre un avis sur le
programme de travail de l’Observatoire et sur la qualité scientifi que de ses publications.
Les principales sources du bilan
L’Observatoire tient à remercier plus particulièrement la Direction générale de la gendarmerie nationale
(DGGN) et la Direction générale de la police nationale (DGPN) qui recueillent sur le terrain les données sur
les accidents présentées dans ce bilan.
La rédaction
La rédaction du présent document a été coordonnée par :
– Jean Chapelon, secrétaire général de l’Observatoire ;
– et Maryse Lagache, adjointe du secrétaire général et chargée d’études à l’Observatoire.
Ont notamment participé à la rédaction :
– Béatrice Gatterer, responsable d’études statistiques et actuarielles à la FFSA (ensemble des accidents corporels
et matériels de 1996 à 2005) ;
– Serge Boyer, chargé d’études à l’Observatoire (comportement des usagers : vitesse, ceinture de sécurité et
casque, interdistances, indices synthétiques, grandes données de l’accidentologie) ;
– Mireille Chiron, Blandine Gadegbeku, Amina Ndiaye, chercheuses à l’UMRESTTE (INRETS – Lyon 1 – InVS) et
pour le Registre du Rhône (les conséquences sanitaires des accidents de la route) ;
– Colette Décamme, assistante à l’Observatoire (sortie des chiffres du fi chier national des accidents) ;
– Olivier Forget, chef de la section sécurité routière à la DLPAJ au ministère de l’Intérieur