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Fraternité Matin du 28/03/2024 , magazine presse

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Publié par	Frat Mat Presse
Date de parution	28 mars 2024
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	10 Mo

Extrait

Tuberculose La maladie tue encore1 600P. 10 personnes par an Jeudi 28 mars 2024 / N°17 776 www.fratmat.infoPrix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Présidentielle au Sénégal Ouattara félicite Diomaye FayeP. 4 Fuite du café et du cacao vers la Guinée Reportage Sipilou-Ouaninou,Pp. 2-3 la plaque tournante Les techniques des traIquants Le difIcile combat contre le phénomène Gouvernance /Politique d’endettement Comment P. 5 Adama Coulibaly a mis ﬁn au débatLe ministre des Finances et du Budget sera bientôt devant les sénateurs. Ramadan P. 8 Dominique Ouattara solidaire avec les musulmans PHOTOS : PORO DAGNOGO

R eportage

Jeudi 28 mars 2024

Fuite du café et du cacao vers la Guinée DifIcile combat contre le phénomène

Le traIc des produits agricoles et bien d’autres en direction de ce pays voisin est une réalité de plus en plus inquiétante.

Des sacs de cacao attendent leur chargement pour la Guinée.(PHOTOS : PORO DAGNOGO)

ans la région de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, pré-cisément à Man, Bian-D kouma, Sipilou, Touba et Ouaninou, la fuite des fèves de cacao et des grains de café vers la Guinée, un pays limitrophe, paraît un sujet tabou. Tout le monde le sait, mais peu de personnes

acceptent d’en parler, même sous l’anonymat. Certes, des quantités on ne peut plus importantes de produits agricoles (café, cacao...) ont été saisies. Il y a quelques années, des camions re-morques sont tombés dans le traquenard des agents des Douanes. Aujourd’hui, la fuite

de ces produits vers la Gui-née, selon certaines indiscré-tions, s’amplie. Peut-on chif-frer ces quantités ? Mystère ! Une chose est sûre : cette situation cause d’énormes pertes nancières à la Côte d’Ivoire. Elle fausse aussi les calculs relatifs aux données de la production annuelle.

Vigilance au poste de contrôle. Des traﬁquants peuvent arriver d’un moment à l’autre.

Qu’est-ce qui est fait pour endiguer ce phénomène ? Comment lutter contre les fossoyeurs de l’économie ivoirienne ? Dans la région de l’Ouest, Sipilou et Ouaninou sont considérées comme des plaques tournantes du trac du cacao et café ivoi-riens vers la Guinée. Ici, le

trac se fait discrètement de jour comme de nuit, à l’aide de motos ou à pied. But visé : tromper la vigilance des agents de la police, gendar-merie, des douanes, Eaux et Forêts présents à la frontière. Ici, tous les réseaux de tracs existent. Les fraudeurs ont l’art de cacher minutieuse-ment les produits. Sipilou, un autre lieu de pas-sage des traquants. Des informations recueillies dans cette localité où personne ne veut décliner son iden-tité, pour éviter le courroux des fraudeurs, des camions de cacao en provenance de Sipilou, région du Tonkpi, en partance pour la Guinée, pour la vente de leurs conte-nus, ont été saisis, en dé-cembre dernier, à Ouaninou, dans la région du Bang. Selon nos investigations, il s’agissait de camions de 10 tonnes pour le premier, et de 14 tonnes pour le second. Pour voir comment ces tra-quants opèrent, il faut noter que ceux-ci se cachent dans un village, à une heure tar-dive : entre minuit et 2 heures ou trois heures du matin.

Non seulement cela a ses risques, mais à notre pas-sage, le café et la cacao n’étaient pas disponibles. Ici, dans cette zone, il y a même des véhicules qui ar-rivent non dédouanés. Ces véhicules, dit-on, arrivent avec des immatriculations fantaisistes : par exemple, des immatriculations de mo-tos sur des voitures. Selon certaines indiscrétions, toutes les marchandises sont tou-chées : riz, cigarettes, bois-sons, etc. Conséquence : l’in-solence des traquants parce qu’ils ont de l’argent.

1 100 F Cfa /Kg de cacao proposés par les acheteurs clandestins aux paysans.

L’argent est utilisé comme le principal appât. 1000 F Cfa, c’est le prix bord champ du ki-logramme de cacao xé par la Côte d’Ivoire, pendant la cam-pagne agricole 2023-2024. Les acheteurs clandestins de cacao pour la plupart en provenance de la République «sœur» de Guinée, pays frontalier de la Côte d’Ivoire qui sillonnent campements

Attention aux faux billets

de banque !

’autre conséquence de l’achat des pro-duits agricoles par des L acheteurs véreux, c’est l’inondation des mar-chés locaux de la région de faux billets de banque. Presque tous les ans, après la traite cacaoyère, de faux

billets de banque, notam-ment des billets de 10 000 F Cfa traqués circulent et sont saisis ici et là. Atten-tion au trac du cacao. Mais également attention aux faux billets de banque !

E. K.

Jeudi 28 mars 2024

agricoles et villages des dé-partements de Biankouma et Sipilou l’achètent à 1100 F Cfa. Du coup, la tentation est grande ! Beaucoup de paysans dans les localités de Santa, Tok-papleu, Bounta, Guelemou... dans le département de Bian-kouma. Koulaleu, Glanleu, Yo-rodougou ... dans le départe-ment de Sipilou n’hésitent pas à vendre leurs productions agricoles à ces acheteurs clandestins qui leur proposent 1100 F Cfa, prix d’achat du kilogramme de cacao bord champ. Selon des indiscré-tions, le café acheté en Côte d’Ivoire est revendu en Gui-née à hauteur de 2000 F Cfa. Au Liberia voisin, il y est écou-lé à 3000 ou 4000 F Cfa. A cause de la présence mas-sive des agents des forces

de l’ordre aux différentes frontières, le transport du cacao acheté s’effectue nui-tamment, très souvent à tra-vers des pistes villageoises sinueuses, sur des motos ou simplement sur la tête par plusieurs individus. La fuite du cacao produit dans certaines contrées des dépar-tements de Sipilou et de Bian-kouma vers la Guinée n’est pas un phénomène nouveau. Elle s’est surtout développée pendant la longue crise poli-tico-militaire traversée par la Côte d’Ivoire dans la période de 2002 à 2011. Elle continue. Aujourd’hui, le volume est par-tiellement réduit et ce trac se fait parfois avec des complices subtiles internes

EMMANUEL KOUASSI ENVOYÉ SPÉCIAL

R eportage

D’autres sacs de cacao vont être acheminés dans le pays voisin.

• Un phénomène à endiguer

Dosso Adama et Karim Bamba ont abandonné la lutte contre la fraude, n’ayant pas eu de soutiens.

e combat engagé par la Centrale syndicale agri-cole de Côte d’Ivoire L pour lutter contre la fuite des produits agricoles, notamment le cacao et le café, est loin de plaire aux traquants. Un sexagénaire, qui a requis l’anonymat, a ra-conté l’histoire d’un délégué de la Centrale syndicale agri-cole de Côte d’Ivoire dont il a voulu taire aussi le nom. Pour avoir voulu s’opposer aux passages de deux camions chargés de cacao ivoirien, un fossoyeur de l’économie ivoirienne l’a brutalisé, violen-té, sans aucune inquiétude. Toute chose qui achève de convaincre qu’il était en ter-rain conquis. Pour Karim Bamba, un opé-rateur économique rencontré à Touba, la fuite du café et du cacao vers la Guinée est un problème crucial. « Ce trac nous préoccupe. Mais mal-heureusement, c’est un phé-nomène qu’on n’a pas pu frei-ner. Beaucoup de personnes y sont trempées. Sinon, avant d’arriver sur le territoire du pays voisin, il y a plusieurs barrages : police, gendarme-

rie, Eaux et Forêts, Douanes. Qu’est-ce qui est fait à ces différents niveaux ? », s’inter-roge-t-il. Karim Bamba ne cache pas sa déception: « Nous avions mis en place une brigade pour lutter contre ce trac. Mais on ne pouvait pas arrê-ter un camion supposé être celui des traquants. On a suivi un camion jusque sur

le territoire guinéen. Les au-torités guinéennes ont voulu nous prendre, nous arrêter ».Pour lui, la solution est toute simple : « Il faut que les au-torités (police, gendarmerie, douanes...) jouent franc jeu ».Karim Bamba est le res-ponsable de la Chambre d’agriculture de la région du Bang. C’est donc dans ce cadre que la brigade de lutte

contre la fuite du café- cacao a été créée. Dans chaque sous-préfecture, il y a quatre délégués. Ce sont eux qui leur donnaient des informa-tions. Ceux de la sous-pré-fecture de Santa, vers la fron-tière, avaient demandé du renfort. Karim Bamba et ses délégués allaient jusqu’au premier barrage en territoire guinéen. « Sur le territoire

Direction, la Guinée! Les traﬁquants sont en route.(PHOTOS : PORO DAGNOGO)

ivoirien, rien n’a été fait. Les camions passent vers 1heure, 2 heures et jusqu’à 4 heures, ils sont sortis du terri-toire ivoirien », fulmine-t-il. Les traquants sont-ils escor-tés ? mystère ! « Ce qui est sûr, ils traversent les barrages des forces de l’ordre. Les bailleurs de fonds viennent de la Guinée et collaborent avec des opérateurs économiques d’ici », soutient-il. Dosso Adama est, quant à lui, chargé de mission à la Chambre d’agriculture à Tou-ba. Revenant un jour de Man, il suivait un camion chargé de cacao. Il précise que ledit camion n’avait pas de numé-ro matricule. Selon lui, il sen-tait l’odeur de cacao. « Une nuit, arrivé au corridor, j’ai vu une voiture escortant le ca-mion de cacao. Un occupant en descend et va parler aux forces de l’ordre. J’ai deman-dé qu’on arrête le camion en question, mais je n’ai pas eu gain de cause. Le même scé-nario s’est produit plusieurs fois. J’ai appelé des autorités locales, mais il n’y a eu au-cune réaction. Il y a compli-cité. Aujourd’hui, tous les vil-lages qui sont sur la voie sont connectés au réseau élec-trique. Lorsqu’on était nom-

breux, en mouvement, les traquants passaient entre 2 heures et 3 heures du matin. Ils ont peur du président Ka-rim Bamba qui n’ entre pas dans leur circuit, leur combine », relate-t-il. Dans un langage franc et direct, il avance ceci : « Les autorités doivent être franches pour freiner la fuite des produits agricoles, no-tamment le cacao et le café vers les pays limitrophes. Que les villageois jouent leur rôle, en dénonçant les tra-quants. C’est avec l’argent de ces produits qu’on développe le pays. Nous devons tous aider le pays à combattre ce éau », conseille-t-il. C. S. est membre de l’associa-tion de lutte contre la fraude à Ouaninou. Il a fait remarquer que les membres de cette association ne sont pas proté-gés. Du coup, ils sont devenus les ennemis des traquants. « Nous sommes menacés par les villageois. Les éléments de la police, de la gendarme-rie, des douanes... sont tous impliqués. Ici, cette activité est devenue pratiquement légale. C’est bien triste », dit-il à qui veut l’entendre

E. KOUASSI ENVOYÉ SPÉCIAL

Accusés, défendez-vous

e Ouaninou à Man en passant par Bian-kouma et Sipilou, D tous ceux qui ont ac-cepté de nous parler, sans dire leurs noms ont été unanimes sur un fait : « Les autorités, les forces de l’ordre et des villageois sont des complices des tra-quants ». Ils disent avoir des preuves palpables. Il est temps que les autorités administratives, en colla-boration avec les élus, les responsables des mutuelles et des chefs de village se re-trouvent régulièrement pour

faire le point sur les saisies avec les forces de l’ordre. Sinon, comment peut-on comprendre que des ca-mions chargés de cacao ou d’autres produits agricoles sortent du pays sans être inquiétés ? Les préfets et sous-préfets doivent com-muniquer sufsamment sur leurs rapports relativement à la fuite de ces produits agri-coles vers des pays voisins. Ce serait la seule façon de se défendre et confondre leurs détracteurs

E. K.

Politique

Jeudi 28 mars 2024

Présidentielle au Sénégal Alassane Ouattara félicite Bassirou Diomaye Faye

Le Chef de l’État ivoirien a adressé ses félicitations au Président qui vient d’être élu par le peuple sénégalais. félicitations et mes vœux de de deux semaines de cam- autour du parti présidentiel. lui ont aussitôt adressé leurs réussite au Président élu dupagne. Étaient en lice à cette vives félicitations. LesquellesLe lendemain lundi, les pre- Sénégal, Bassirou Diomaye élection 17 candidats, dont mières tendances (non en- ont suivi celles du Président Faye », assure le Chef de Bassirou Diomaye Faye du core ofcielles) donnaient le sortant, Macky Sall.l’État ivoirien. principal parti de l’opposition candidat antisystème vain-MARCEL APPENA Par ailleurs, Alassane Ouat- et Amadou Ba, de la coalition queur. Plusieurs candidats, tara a afché sa volonté de Benno Bokk Yakaar formée dont son principal adversaire, poursuivre les excellentes relations qui existent entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal.Révision de la liste électorale «Je me réjouis de continuer avec lui les excellentes rela-La cartographie électorale mise à jour du 1er au 30 avril tions d’amitié et de fraternité n mois, c’est le délai que et sous-préfets, les représen- horaires du scrutin de 7h à 17h. entre nos deux nations », la Commission électo- tants des partis et groupements Concernant la révision de la liste écrit le Président de la Côte rale indépendante (Cei) politiques, les élus locaux, les électorale 2024, le président de d’Ivoire. U se donne pour faire la chefs de communauté, en vue la Cei, Ibrahime Coulibaly-Kui-Qui a adressé ses sincères mise à jour de la carto- de prendre toutes les disposi- biert, à la faveur d’une céré-félicitations aux Sénégalais graphie électorale, relativement tions utiles pour être à la séance monie d’échanges avec le per-qui, au terme de ce scrutinà la révision de la liste électo- de travail, lors du passage des sonnel de son institution, le 18 présidentiel du dimanche, rale. Dans un communiqué, cartographes dans les régions. janvier, avait déclaré : « ont porté massivement leur dont nous avons reçu copie, il L’actualisation de la cartogra- (...) Je soumettrai à la commis-choix sur Bassirou Diomaye est spécié que cette opéra- phie électorale, rappelons-le, sion centrale le chronogramme Faye dès le premier tour. Le tion se tiendra sur l’ensemble est un élément de transparence de la révision de la liste électo-numéro un ivoirien s’est aus-du territoire du 1er au 30 avril. et de partage équitable. Il s’agit, rale et celui de l’élection prési-si réjoui de l’attachement des « Dans le cadre des préparatifs selon les informations reçues,dentielle à venir ». Il a soutenu Sénégalais, amis et frères, des prochaines opérations élec- d’établir le répertoire des bu- que celle-ci pourrait intervenir aux principes démocratiques. torales, notamment la Révision reaux de vote et de le reporter pendant le 2e trimestre de l’an-«Je félicite également le de la liste électorale (Rle), la sur un support cartographique. née en cours. Aussi avait-t-il pré-peuple frère du Sénégal qui Cei procédera à la mise à jour L’objectif visé, c’est de rap- cisé que dans le souci d’assurer vient une nouvelle fois de dé-de la cartographie électorale, au procher les bureaux de vote une amélioration aux textes qui montrer son attachement à la cours d’une mission», peut-on des électeurs, de faire en sorte encadrent les élections, la Cei démocratie », assure le Chef lire dans cette note informative. qu’on puisse voter, dans la me- entend faire des propositions au de l’État ivoirien. Pour le succès de ladite opé- sure du possible, dans les lieux gouvernement. « Nous ferons C’était le dimanche 25 mars e Président de la Répu-Faye, après sa victoire à ration, Guy Éloge Kouassi, le où l’on s’est fait enrôler et d’évi- des propositions au gouverne-que les électeurs sénégalais blique de Côte d’Ivoire, l’élection présidentielle qui secrétaire général de l’organe ter les longues les d’attente et ment et nous prendrons les me-se sont rendus aux urnes Alassane Ouattara, a s’est déroulée le dimanche électoral, dont le nom gure les bousculades. Elle consiste sures correctives en ce qui nous pour choisir leur nouveau L adressé ses félicitations 25 mars, au pays de la Té-au bas du document en notre aussi à sécuriser les membres concerne », a-t-il fait savoir. Président, au terme de moins à Bassirou Diomaye ranga. «J’adresse mes vives possession, invite les chefs des bureaux de vote, les repré-d’antennes régionales de la Ceisentants des candidats et les K. MAMADOU à informer d’avance les préfetsélecteurs et à faire respecter les Coopération parlementaire Les Sénats ivoirien et espagnol s’accordentPrévention des conits, paix et stabilité politique sur un plan de travailLes Usa et cinq pays africains en concertation à Abidjan ’Espagne veut renforcer es États-Unis organisent,ainsi que se présente la naturedes risques et se trouvent ses relations bilatérales les 27 et 28 mars, une de ce partenariat qui continueen danger, face aux situa-avec la Côte d’Ivoire. Ra-conférence régionale sur d’aller de l’avant », a soutenutions dans le Sahel et dans L fael Soriano Ortiz, ambas-le thème : « La stratégie la diplomate américaine.la sous-région. « Il s’agit de ivoirienne, est convaincu queleLs conits et la promotion dela Côte d’Ivoire, Jessica Bah comment investir pour mieux sadeur de ce pays en terre américaine pour prévenirvoir avec tous les partenaires,Spéciquement concernant la coopération parlementaire la stabilité ». Cette rencontren’a pas hésité à saluer à sa aguerrir ces communautés et demeure l’une des meilleures porte sur plusieurs domainesleur permettre de faire face àjuste valeur ce partenariat qui options en la matière. Fort de d’activité, dont l’assistance di-la lie, depuis bien longtemps, toutes ces menaces ». cette conviction, le diplomate plomatique, le développementAu nom de la Côte d’Ivoire, leà son pays. « Les États-Unis espagnol s’est rendu, hier, à la social, la défense et la sécuri-général de brigade Jean-Chris-sont un partenaire de poids permanence du Sénat, à la Ri-té. Prennent part à cette ren-pour la Côte d’Ivoire. Ce pays, tophe Mouho est intervenu viera Attoban, pour tracer avec contre des pays partenairespour saluer cette initiative.il faut le souligner, est un de Kandia Camara, la présidente des États-Unis qui partagentL’ofcier général a égalementnos meilleurs et un partenaire de la Chambre haute du Parle-la bande côtière de l’Afrique deindiqué qu’il s’agit d’échan-important dans la région ouest ment, les sillons de ce chantier. l’Ouest : Côte d’Ivoire, Bénin,africaine...». ger sur les expériences et les L’ambassadeur espagnol a été reçu en audience par la prési-« Nous avons relevé les vertus Ghana, Guinée et Togo.Selon elle, à l’instar de la Côte moyens à mettre à disposition, dente du Sénat. (PHOTO: DR) de la diplomatie parlementaire Au cours de la cérémonie d’ou-an de lutter contre l’extré-d’Ivoire, la Maison blanche ( ...) qui donnent des opportuni- Rafael Soriano Ortiz a, en cas du Sénat de Côte d’Ivoire. verture, hier, à Abidjan-Pla-a mis en place une stratégie misme violent. Par ailleurs, il tés d’échanges entre les séna- outre, coné que son entrevue Nous avons évoqué plusieurs teau, l’ambassadeur des États-a souligné que cette rencontreglobale de coopération avec teurs de Côte d’Ivoire et ceux avec la présidente du Sénat a sujets qui sont importants dans Unis en Côte d’Ivoire, Jessicala Côte d’Ivoire, le Bénin, le permettra de mener des ré-d’Espagne. Nous avons pensé aussi porté sur le fonctionne- les travaux de nos institutions, Bah, a afrmé la volonté deGhana, la Guinée et le Togo, exions sur les ressources à à la possibilité d’un programme ment des Chambres hautes de par exemple la décentralisation son pays de s’investir davan-engager pour un mieux-êtredans le cadre de la lutte contre de travail qui puisse faciliter leurs pays respectifs. « Nous ou comment gérer la situation tage dans la lutte contre l’extré-le djihadisme dans les pays du des populations exposées au une relation bilatérale entre les avons échangé sur le fonction- de nos communautés à l’étran-misme violent. Surtout en Côtegolfe de guinée. terrorisme. « Il s’agit de les Sénats ivoirien et espagnol. Il nement des Sénats espagnol ger », a-t-il indiqué. d’Ivoire et dans les autres pays« En réalité, nous sommes en aider à se retrouver et à bien y a beaucoup d’initiatives qui et ivoirien. Parce qu’en Es- Il a fait savoir que sa visite visait du golfe de Guinée, en proie àtrain de tester cette stratégies’insérer dans le tissu écono-sont mises sur la table. Je suis pagne, il y a également un sys- également à présenter ses civi-ce éau.uniquement dans la région des mique. Tout en évitant d’être convaincu que nous aurons tème bicaméral. La Chambre lités à l’hôte de marque, avant « À travers ce séminaire,des proies au djihadisme etpays côtiers ouest-africains ». la possibilité de trouver les haute contribue, d’un côté, à de la saluer pour son accession nous allons prendre le tempsExpliquant que cette stratégie barrer la route au terrorisme », moyens de renforcer les rela- l’efcacité de la production lé- à la présidence de l’institution d’écouter et d’apprendre deconsiste à tester les moyens à a conclu l’ofcier général. tions exceptionnelles qu’en- gislative et d’un autre, elle est prestigieuse qu’est le Sénat. nos partenaires. Mais nous en-mettre en œuvre pour rendre tretiennent nos deux pays », aussi une Chambre de repré-tendons aussi partager notreplus fortes et plus résilientes MARCEL APPENA s’est-il persuadé. sentation territoriale, c’est leKANATÉ MAMADOU expérience en la matière. C’estles communautés qui courent