Fraternité Matin du 18/04/2024
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Fraternité Matin du 18/04/2024 , magazine presse

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Date de parution 18 avril 2024
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Extrait

Jeudi 18 avril 2024 / N°17 791 www.fratmat.infoPrix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France : 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
Cacao /Initiative Côte d’Ivoire-Ghana Beugré Mambé à Accra pourP. 12 l’inauguration du siège
Frais administratifs /L’argent versé au Trésor
122 nouvelles recettes de service visées Pp. 2-5 Décès du président du Conseil supérieur de la magistrature Ouattara parle de Mamadou Koné Non inscription sur la liste électorale, comptes gelés...Amadou Coulibaly répond à Gbagbo et Blé GoudéAffaire ‘‘ Soldats burkinabè arrêtés à la frontière ’’ Comment les deux pays gèrent l’incident La Côte d’Ivoire actionnaire de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement Justice Conseil des ministres PH OCTOe:DqRui attend Soro à son retour MonumentsFrançoise Remarck appelle à laP. 11 et sitesvalorisation du patrimoine ivoirien
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Regard
Un vide surchargé
e Conseil des mi-nistres a repris ses droits après celui de L la mi-mars. Autant dire après de petites semaines d’absence. Une absence dictée par une actualité chargée à la fois sur le front diplo-matique que sur le ter-rain des préoccupations nationales. Le Chef de l’État Alassane Ouattara n’a pratiquement pas eu de temps pour lui-même. Du 2 au 4 avril, pendant trois jours d’aflée, le Président ivoirien a reçu son homologue italien Sergio Mattarella. Puis, toujours au Palais pré-sidentiel, le numéro un ivoirien et le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères français Sté-phane Séjourné ont eu des échanges meublés de séances de travail. Enn, le tapis rouge a été déroulé au Président
BENOIT HILI
gabonais de la Transi-tion Brice Oligui Nguema avec qui le Chef de l’État a échangé à l’occasion d’un séjour également de 72 heures, du 11 au 13 avril à Abidjan. L’agenda, on le voit, a été chargé au niveau de la Présidence de la Ré-publique. Le protocole a été animé. Et quasi-ment ininterrompu. Le Conseil des ministres, di-sons-nous, a donc repris ses droits, hier, après un petit vide bien chargé, voire surchargé d’acti-vités. Le gouvernement s’attache à rester pleine-ment à la tâche. L’équipe s’attache à rester surtout dans le droit l d’être toujours plus proche des préoccupations des Ivoi-riens. Même si aucune œuvre humaine n’est parfaite, chaque ministre s’arrache à la tâche. Sensible aux besoins des Ivoiriens, le Premier ministre Robert Beugré Mambé se dévoue à les réduire au minimum. Le tout, sous la conduite du vice-Président Tiémoko Meyliet Koné et surtout sous le leadership d’un Président de la Répu-blique toujours alerte, à qui rien n’échappe. Si-non presque.
P olitique
Jeudi 18 avril 2024
Conseil des ministres / L’argent versé au Trésor 122 nouvelles recettes de service visées
Après une pause d’un mois, le gouvernement a eu un Conseil des ministres sanctionné par d’importantes résolutions sur la marche du pays.
Le Président de la République Alassane Ouattara a présidé comme d’habitude un Conseil des ministres à la mi-journée.(PHOTO : HONORÉ BOSSON)
ouze mesures gé-nérales à savoir 3 projets de loi et 9 muDnications. Ce sont les projets de décret ainsi que 3 com-textes qui ont sanctionné le Conseil des ministres, hier. Prévu pour avoir lieu le 10 avril dernier, c’est -nalement le mercredi 17 avril que s’est tenu, au Pa-lais présidentiel, le Conseil des ministres. D’ordre politique, social et écono-mique, les sujets abordés au Conseil des ministres hier ont été aussi divers que variés. Avec, toutefois, une pré-dominance des questions économiques du fait du sacerdoce connu du gou-vernement de soulager les besoins de toutes les couches sociales et de his-ser le pays à son plus haut niveau de développement.Bonne nouvelle pour les Ivoiriens, dans ce sens, la Côte d’Ivoire va adhérer à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. L’établis-sement bancaire a décidé d’étendre ses opérations en Afrique sub-saharienne. Et quatre pays dont la Côte d’Ivoire ont ainsi été rete-nus par le conseil des gou-verneurs de cette banque
pour intégrer le capital. Les pays membres de la-dite banque ont des faci-lités en termes de projets de développement. « Les pays qui sont adhérents à cette banque peuvent bénécier de certains -nancements. D’où l’intérêt pour notre pays à entrer dans cette banque », a ex-pliqué le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication Amadou Coulibaly pour qui une telle admission est « un honneur » fait aux Ivoiriens, une marque sup-plémentaire de la « solidité » de l’économie ivoirienne et de sa bonne tenue.
La Côte d’Ivoire actionnaire à la Berd
Dans cette dynamique d’améliorer la gouvernance économique, le gouverne-ment a décidé de transfor-mer depuis hier, par décret, les recettes de service en recettes scales. Les re-cettes de service, ce sont les recettes que les mi-nistères percevaient pour certains services rendus. Si ces recettes ont été « requaliées en recettes scales », selon le mot du porte-parole du gouverne-ment, c’est parce que le
gouvernement a considéré que ces recettes de ser-vice sont une « sorte de scalité ». Désormais, ces entrées nancières n’iront pas dans les caisses des ministères, mais atterriront directement dans le budget de l’État. Sont ainsi concernés 122 types de recettes de service. Il s’agit notam-ment d’agréments donnés par les ministères. Par exemple, s’agisant de la production animale, il faut un agrément pour auto-riser que tel ou tel produit phytosanitaire aille à l’ex-portation. Pour ce faire, il subit une taxe. Déclarées conformes aux critères de recettes scales, de telles recettes de service parti-ciperont désormais de la scalité. Le gouvernement reste plutôt ferme sur sa politique de xation des prix du ca-cao. Une denrée que four-nit la Côte d’Ivoire à hau-teur de 40% et en demeurele premier producteur avec ses 2 millions de tonnes en moyenne par an. Fixé à 1500 FCfa le kilo-gramme bord champ, le prix du cacao s’est invité aux tribunes politiques, ces derniers temps. Et alors que les planteurs se ré-
jouissent et applaudissent les 1500F, de mauvaises langues trouvent ce prix est insigniant. Des opposants préfèrent saluer les 5000 F perçus au Cameroun et font croire que le Ghana, deuxième producteur mon-dial après la Côte d’Ivoire avec ses 20% de produc-tion, paie à ces planteurs 3000 FCfa le kilogramme. « La majorité des coopé-ratives est satisfaite (...) Nous n’avons pas le même système de vente (avec les autres pays). Notre po-litique n’est pas la même », a indiqué le porte-parole du gouvernement Ama-dou Coulibaly. « En Côte d’Ivoire, les producteurs bénécient d’intrants. Ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays. En Côte d’Ivoire, les paysans bé-nécient de campagne de réaménagement des pistes cacaoyères. Ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays où rien que le transport devient un casse-tête pour les pro-ducteurs », a-t-il insisté, faisant état de « beaucoup d’autres investissements » en faveur du monde agricole. Notamment, les services d’encadrement des experts, les écoles, les forages et autres équi-
pements sociaux de base. Au demeurant, les 60% du prix Caf (Coût assurance et fret) sont reversés aux pro-ducteurs comme promis par le Chef de l’État. Cela permet, en cas de dépres-sion des prix sur le marché mondial, de maintenir les gains à ces producteurs. Dans sa lutte acharnée contre le blanchiment de capitaux et le nancement du terrorisme, le gouver-nement, à travers une loi, mettra en place «un re-gistre des personnes mo-rales et des constructions juridiques». Objectif af-ché : lutter contre le blan-chiment de capitaux et le nancement du terrorisme. D’ici-là, un décret prévoit des sanctions nancières ciblées en matière de -nancement du terrorisme et de prolifération des armes de destruction mas-sive. « Il (ce décret) dénit, en outre, les modalités de mise en œuvre des sanc-tions nancières ciblées, ainsi que les voies de re-cours et les mesures d’as-souplissement qui s’offrent aux personnes ou entités qui font l’objet de sanctions », précise le communiqué du Conseil des ministres.
BENOIT HILI
Jeudi 18 avril 2024
P olitique
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 Amadou Coulibaly à Gbagbo et Blé Goudé :“ Nous sommes dans un État de droit ” que ses comptes soient dé- (Can). Tout le monde a salué gelés, il existe des recours,la cohésion retrouvée. Je n’ai qu’il s’adresse à la justice », aucun doute qu’ils sauront a-t-il suggéré.garder à l’esprit ce besoin de « Les Ivoiriens nous ont dé- paix, parce que leur soif est montré leur soif de paix tout réelle », a ajouté le ministre. récemment à l’occasion de la BENOIT HILI Coupe d’Afrique des Nations
L’ancien Président Laurent Gbagbo annonce qu’il briguera la présidentielle dans 18 mois, alors qu’il ne îgure pas sur la liste électorale .(PH: DR)
a candidature à la pré-sidentielle de l’ancien président Laurent Gba-L gbo pourtant inéligible, car ne gurant pas sur la liste électorale, annoncée à grand bruit, ne constitue t-elle pas une menace voi-lée pour la paix ou un appel déguisé à des troubles ? Ne va-t-on pas assister à une ré-édition du fameux « on gagne ou on gagne » ? Que répond le gouvernement
aux déclarations de Charles Blé Goudé, l’ex bras séculier de Laurent Gbagbo, quand il demande le dégel de ses comptes ? Ces questions d’actualité se sont invitées hier au point de presse du porte-parole du gouverne-ment. Un rendez-vous, qui comme d’habitude, sanc-tionne les conseils des mi-nistres. « L’éligibilité de Laurent Gba-gbo est une question juri-
Le leader du Cojep, Charles Blé Goudé se plaint d’avoir ses comptes toujours gelés.(PH: DR)
dique. C’est une décision de justice qui a été transmise à la Commission électorale in-dépendante (Cie), qui gère la liste électorale. Cela demeure une question de justice. Nous sommes dans un État de droit. Si Laurent Gbagbo est quelqu’un qui croit à l’État de droit, il saura respecter les décisions de justice », a commenté le porte-parole, du gouvernement, le ministre Amadou Coulibaly. « Les questions de gel et
de dégel sont du ressort de la justice. Je ne sais pas pourquoi on les ramène au gouvernement. Il faut que les uns et les autres com-prennent dénitivement que nous sommes dans un État de droit. Le temps où la jus-tice était instrumentalisée est passé », a-t-il poursuivi. À propos de Blé Goudé, il re-grette implicitement de telles sorties de la part d’opposants qui ont été aux affaires. « Si Charles Blé Goudé veut
Frontière avec le Burkina :Les précisions du gouvernement
Le franchissement de la frontière Côte d’Ivoire- Burkina est parfois source de malentendus.
e contact n’est pas rompu avec nos frères du Burkina. Les états-majors se parlent pLorte-parole du gouverne-», a expliqué, hier, le ment, Amadou Coulibaly. Qui a fait état d’une ren-contre qui permettra bientôt de régler les questions de
frontière en suspens entre les deux parties. Notons à ce sujet qu’une commission travaille à la délimitation des frontières. « Très vite, les choses vont rentrer dans l’ordre », a soutenu le mi-nistre. Il s’agira, selon lui, de régler juste « les petites questions
de franchissement des fron-tières » de part et d’autre. Le phénomène de franchis-sement concerne aussi les autres frontières. Notam-ment celles avec le Mali et la Guinée. Par ailleurs, Ama-dou Coulibaly rassure les Ivoiriens sur les frontières nord données pour être
sous de possibles menaces terroristes. « Notre nord est surveillé (...) La réponse au terrorisme ne peut pas être que militaire », a-t-il rappelé. Le ministre de la Commu-nication a souligné que l’État ivoirien s’est donné les moyens matériels, so-cio-économiques et de dé-veloppement pour améliorer en permanence le quotidien des populations. Ce qui le prémunit des chants de si-rène. B. HILI
Justice : Ce qui attend Guillaume Soro s’il rentre
L’ancien premier ministre a renoué avec le Président de la République Alassane Ouattara.(PH: DR)
oro répondra–t-il de la justice, maintenant qu’il a échangé avec S le Président Alassane Ouattara ? La question n’a pas échappé à la sagacité de la presse, hier. L’ex-Pre-mier ministre Guillaume Soro, rappelons-le, est sous l’effet d’une condamnation à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État ». Il y a beaucoup de gens qui étaient condamnés qui sont rentrés et qui ont vaqué à leurs occupations, jusqu’à ce qu’ils soient graciés. Il y en a qui ne le sont pas (pas gra-ciés), mais qui continuent de vaquer à leurs occupations », a rappelé le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. Une allusion à la grâce présidentielle en fa-veur d’une cinquantaine de prisonniers en août dernier.
Ainsi, les 20 ans de condam-nation de l’ex- Président Laurent Gbagbo ont été le-vés, les avoirs et les comptes de ce dernier ont été dége-lés. Et plusieurs gures de l’ancien régime ont recouvré la liberté. « Nous sommes engagés dans une voie, celle de la paix et de la cohésion », a souligné le porte-parole du gouvernement. Des sup-putations laissent croire que Guillaume Soro, actuelle-ment hors du pays, pourrait regagner en mai prochain la Côte d’Ivoire. Et cela, après ses échanges téléphoniques avec le Président Alassane Ouattara début avril. Le 4 avril, l’entourage de Guil-laume Soro a conrmé la conversation téléphonique entre ce dernier et le Chef de l’État ivoirien. B. HILI
Le conseil en bref
Tiémoko Meyliet Koné aux côtés de Diomaye Faye Le Conseil des ministres a rappelé, hier, qu’une déléga-tion de haut niveau conduite par le vice-Président Tiémo-ko Meyliet Koné a pris part, le 2 avril, à la cérémonie d’investiture du nouveau Président sénégalais, Bas-sirou Diomaye Faye, au Sé-négal. Le vice-Président a réité-ré les félicitations chaleu-
reuses du Président Alas-sane Ouattara et du peuple de Côte d’Ivoire au 5e Pré-sident élu, tout en lui sou-haitant plein succès dans l’accomplissement de ses charges.
Ouattara rend hommage à Mamadou Koné Alassane Ouattara a rendu hommage, hier, au président du Conseil supérieur de la magistrature, Mamadou
Koné, décédé, le 8 avril, à 71 ans, des suites d’une longue maladie. Les obsèques de cet illustre serviteur de l’État débutent aujourd’hui. Le Chef de l’État, qui perd un compagnon de poids qui lui était resté dèle, a rappelé le brillant parcours univer-sitaire et la riche carrière administrative de celui qui dirigea également le Conseil constitutionnel.
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