Fraternité Matin n°17507 - du 6 au 7 mai 2023
24 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Fraternité Matin n°17507 - du 6 au 7 mai 2023 , magazine presse

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
24 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le savais-tu ? Tu peux t'abonner à ce journal en cliquant sur la petite cloche. Tu recevras alors une alerte par mail à chaque nouvelle parution !

Informations

Publié par
Date de parution 06 mai 2023
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Extrait

Samedi 6 - Dimanche 7 mai 2023 / N° 17 507 www.fratmat.infoPrix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
Couronnement du Roi Charles III
L’agenda du vice-P. 3
Président à Londres
Devoir de mémoire /Prestation de serment du Chef de l’État le 6 mai 2011 Il y a 12 ans, le triomphe du droit P. 2
Visite des grands chantiers sur l’axe Abidjan - San Pedro
Première mission de P. 8 contrôle des sénateurs
Énergie verte, secteur
privé, société civile 24 L’Ue injecte P. 11
milliards de F Cfa
Guerre au Soudan
L’État rapatrie P. 4 45 PHOTO : HONORÉ BOSSIONvoiriens
2
Politique
Samedi 6 - dimanche 7 mai 2023
Devoir de mémoire / Prestation de serment du 6 mai 2011 Il y a 12 ans, le triomphe du droit
Le 6 mai 2011, après une crise post-électorale qu’on aurait pu éviter, le Président Ouattara prêtait serment.
Devant le Conseil constitutionnel dirigé à l’époque par Paul Yao N’Dré, le Président Ouattara a prêté serment.(PHOTOS D’ARCHIVES)
e vendredi 6 mai 2011, la salle des ‘’Pas per-dus’’ du Palais présiden-deL la République, vainqueur tiel était archi-comble. Et pour cause, le Président de la présidentielle de 2010, prêtait serment. Le droit ve-nait de triompher de la forfai-ture. Le témoin de cet évé-nement pour le quotidien de service public était Cyprien Tiessé de regretté mémoire.Après quatre mois de crise dont on aurait pu se passer, si Laurent Gbagbo, le Pré-sident sortant, avait accepté le verdict des urnes. Il avait perdu face au candidat des Houphouetistes, Alassane Ouattara. Le vendredi 6 mai 2011, le moment était historique, so-lennel. Alassane Ouattara, le Président choisi par les Ivoiriens pouvait prononcer la formule sacramentelle : ‘’Devant le peuple souverain de Côte d’Ivoire, je jure so-lennellement et sur l’honneur de respecter et de défendre dèlement la Constitution, de protéger les droits et liber-tés des citoyens, de remplir consciencieusement les de-voirs de ma charge dans l’in-térêt supérieur de la Nation. (...) Que le peuple me retire sa conance et que je su-bisse la rigueur des lois si je trahis mon serment’’. Pour le
Président Ouattara, cette dé-cision du Constitutionnel ré-tablissait la vérité des urnes et rendait justice au peuple de Côte d’Ivoire qui avait massivement participé à l’élection présidentielle du 28 novembre et s’était prononcé en faveur du changement. Il avait dans son message sa-lué la décision courageuse du Conseil constitutionnel qui, après les errements de son président, Paul Yao N’Dré, venait de dire le droit dans un esprit de vérité et de
justice. Cette décision, avait fait sa-voir le Président Ouattara, réconciliait le Conseil consti-tutionnel avec son serment et sa conscience. On s’en souvient, Paul Yao N’Dré avait, par un véritable tour de passe-passe, inversé les résultats proclamés par la Commission électorale indé-pendante. Au mépris de la Constitution, la loi fondamentale, il avait annulé les résultats dans une dizaine de départements
pour proclamer son ami Laurent Président de la Ré-publique. Le certicateur de l’Onu Choi, Représentant du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, avait réfuté ce résultat. Selon lui, même avec cette gymnastique, le vainqueur était toujours Alas-sane Ouattara. Paul Yao N’Dré, le vendredi 6 mai 2011, même s’il ne l’a pas dit ouvertement, a recon-nu qu’il a failli, avec lui tous les Ivoiriens. ‘’Nous sommes allés tous trop loin. Un ami
De nombreux invités n’ont pas voulu se faire conter ce moment historique.
du Rdr me disait, M. le pré-sident, nous n’avons pas tous voulu entendre raison. Satan nous a tous possédés ’’, avait-il dit. Il avait souhaité que les Ivoiriens se mettent ensemble pour recoller les morceaux du tissu social mis à mal par la crise post-élec-torale. ‘’Relevez tous ceux qui sont à terre ; créer en eux la conance réciproque pour une alliance nouvelle aux ns d’une cohésion sociale retrouvée pour le développe-ment de notre pays’’, avait-il
recommandé au Président de la République Alassane Ouattara, nouvellement élu. Ce jour, le Chef de l’État avait pris l’engagement de travailler pour la vérité, la réconciliation, la justice et le développement. 12 ans après, la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie. A tous les niveaux, le pays a refait son retard. Il est redevenu l’une des locomotives du continent africain. Il inspire à nouveau conance aux partenaires au développement. Rien ne présageait une si-tuation catastrophique. La campagne du premier tour s’est déroulée dans une très bonne ambiance, ainsi que celle du second tour. Le jour du vote, le dimanche 28 novembre 2011, tout était calme sur toute l’étendue du territoire. La télévision natio-nale était le témoin privilégié de ce moment historique qui devait marquer la n d’un cycle de crise dont le point d’orgue était l’insurrection militaro-civile de septembre 2002. Cette page sombre de l’his-toire de la Côte d’Ivoire est aujourd’hui bien loin derrière. Les stigmates ont été effa-cés. Reste maintenant à tous les Ivoiriens d’œuvrer au quotidien pour la paix.
ETIENNE ABOUA
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents