Fraternité Matin n°17585 - du 10/08/2023
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Fraternité Matin n°17585 - du 10/08/2023 , magazine presse

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Description

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Informations

Publié par
Date de parution 10 août 2023
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

Jeudi 10 août 2023 / N° 17 585 www.fratmat.infoPrix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
Santé /Menace de grève
Le ministère rassure
les populations P. 7
Cop 28, Corée P. 5 Les activités du vice-PrésidentPHOTO : PORO DAGNOGO Décès du général Ouassénan Koné L’homme qui a vécu trois vies Tout est allé très vite dans la nuit de mardi L’atmosphère à sa résidence à Cocody-Aghien PHOTOK: HOaNtOioBOlSaSONperd l’un de ses repères Pp. 2 à 4 Dossier /Disponibilité des produits vivriers Commentsefaitl’approvisionnement des marchés Pp. 12-13
2 Regard
Quelle relève ? est le célèbre et très sage Amadou Hampâté Bâ qui C le dit. ‘’En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une biblio-thèque qui brûle’’. Dans ce mois d’août, la Côte d’Ivoire, en l’espace d’une semaine, a vu deux de ses bibliothèques brû-ler, et non des moindres. Le mardi 1er, c’était l’an-cien Président Henri Ko-nan Bédié, premier res-ponsable du Pdci-Rda, qui s’éteignait à la vitesse d’une étoile filante. Le mardi 8, le général Ouassénan Koné nous précédait au pays des al-longés. Cette autre mort, tout aussi fulgurante que celle du Sphinx de Daoukro, on ne l’a égale-ment pas vu venir. Ceux qui ont échangé avec lui, le jour de son décès, sont tous surpris. Aucun signe ne présa-geait son départ vers le Père céleste. Avec la dis-parition de ces hommes de valeur, ce sont de
ETIENNE ABOUA
nombreuses pages qui sont tournées. Qu’on le veuille ou non, ces octo-génaires cultivaient des valeurs léguées par leurs pères qu’ils ont, tant bien que mal, essayé de trans-mettre à la génération suivante. C’est vrai qu’ils ont eu leurs moments de faiblesse. Mais dans la balance, ces moments ne pèsent pas grand-chose. Ils étaient, par-dessus tout, amoureux du travail bien fait. Il fallait mériter les récompenses. Qu’en est-il de la géné-ration qui suit ? Il faut qu’elle travaille à assumer les nouvelles charges qui seront les siennes. L’objectif, c’est de ne pas sombrer dans le chaos après leur départ. On ne peut pas laisser s’éva-porer tout ce qu’ils ont accompli à la sueur de leur front. Aussi rappe-lons-nous les paroles du chant Le travail de mille générations : ‘’Le travail de mille généra-tions construira ma Côte d’Ivoire. Elle paraîtra devant les nations dans tout l’éclat de sa gloire. Telle est son unique destinée puisque braves et fiers, mes aïeux sont morts pour la défendre et moi je vivrai pour l’aimer’’.
Politique
Jeudi 10 août 2023
Décès du général Ouassénan Lourde atmosphère... Après la triste nouvelle qui est tombée mardi, c’est le recueillement au domicile du défunt.
C’est la désolation totale au sein de la famille, après le décès du général Ouassénan Koné.(PHOTOS : VERONIQUE DADIÉ)
eux-Plateaux Aghien. Commune de Cocody. Résidence du général D Ouassénan Koné rappe-lé à Dieu le mardi 8 août.L’accès n’est pas aisé, compte tenu de la situation.En effet, au carrefour de la Ce-rao (Conférence épiscopale ré-gionale de l’Afrique de l’Ouest), en bordure du boulevard Latrille, un barrage a été dressé, avec une forte présence d’éléments des forces de l’ordre. De loin, on entend le bruit de leurs sifets. Nous empruntons la voie sur la droite, après ce carrefour, pour la résidence du défunt. Toutes les voitures qui passent par là marquent un arrêt. Les chauffeurs et passagers dé-
l est 13h30, ce mercredi 9 août 2023. Carrefour Cerao aux Deux-Plateaux-Aghien I (Abidjan-Cocody). Domicile du général Gaston Ouassé-nan Koné. Il y a du monde au portail. Une dame qui vient de descendre d’un véhicule s’ef-fondre en pleurs dans les bras d’une autre. Elle interroge : « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Comme d’autres personnes accourues chez le défunt de-puis le matin, elle n’aura au-cune réponse. Oui. Personne n’a la réponse. Personne ne s’explique la mort du général. Ni même son ne-veu, le colonel-major Nambala Benjamin, qui l’a emmené en urgence à la clinique quand il a observé qu’il n’allait pas bien. Médecin qu’il est, il ne sait pas encore ce qui s’est passé. « Il n’y a pas de diagnostic. C’est allé très vite... », dit-il très cal-mement. Il explique qu’ayant constaté que son oncle se sentait mal, ce mardi 8 août, aux environs de 19h, il l’a conduit immédia-tement à la clinique. Malheu-
clinent leur identité. Certains rieur de la cour qui comporte de quelques membres de la fa-qui prennent la direction de la deux grandes terrasses, trois mille, prend forme. résidence du général sont priésbâches sont dressées. LestroisAu dehors, un engin à de faire demi-tour, d’autresdeux premières sont fourniesroues se fait entendre. Le grand obtiennent le feu vert pour s’y en chaises. La troisième, un portail s’ouvre. L’engin fait son rendre. La maison de la fa- peu moins. L’atmosphère est entrée dans la cour. Le conduc-mille Ouassénan ne passe pas lourde. Sur les visages crispés, teur fait alors descendre plu-inaperçue. Elle se démarquesieurs dizaines de chaises. Plusse lisent douleur et tristesse. Il des autres par les fils de fer n’y a certes pas grand monde.tard, suivront des bouquets de barbelés posés au dessus de Mais au fur et à mesure que cer-eurs qui serviront à orner la la clôture. Pour la circonstance,tains sortent, d’autres entrent.chapelle mortuaire. Sur les ter-devant, se trouve un cargo desrasses et sous les trois bâches, Crs. De nombreux agents desDes consignes...on renforce le nombre des forces de l’ordre sont là pour as- chaises. D’autres sont même surer la sécurité. Aux environs de 15h, un menui- mises en réserve pour recevoir Tout le long de la route, on re-les visiteurs qui viendront plussier transporte des planches au marque aussi la présence de sein de la petite salle de séjour. tard. On réaménage la mise en plusieurs voitures appartenant Il fait beaucoup de bruit en dé-place initiale. Dame Essoubo, aux amis et personnalités ve-coupant des planches qu’il fixebien connue pour ses services nus exprimer leur compassion au mur. Petit à petit, la chapelle de protocole au sein du Pd-à la famille éplorée. A l’inté- ardente qu’il dresse, avec l’aideci-Rda, prend les choses en C’est allé très vite !
Qu’est-ce qui nous arrive, semblent se demander ces dames.
reusement, juste après 21h, il a rendu l’âme. Et c’est tout. Hier, c’était le choc pour toutes ces personnes qui ont déferlé chez lui. «Ce n’est pas possible. Com-ment peut-il nous lâcher aussi facilement, lui qui nous deman-dait, au lendemain du décès du président Henri Konan Bédié, de rester debout pour défendre le Pdci ? », se lamente Koné
Issa, président du Forum des jeunes du parti. Il est arrivé au domicile du défunt depuis plusieurs heures. On le sent perdu. Il marche. Il tourne dans la cour. Il sort. Il rentre. Il ges-ticule. Dans la cour, beaucoup sont debout. Comme s’ils ne voyaient pas les chaises dispo-sées sur la terrasse et sous les bâches. Le calme pesant est
de temps en temps déchiré par les sanglots des femmes. L’une d’elles, Cécile Grotcho, la my-thique secrétaire particulière de Ouassénan Koné, ministre de la Sécurité pendant 26 ans, est inconsolable. Cette dame et de nombreux hauts dignitaires du Pdci sont là, calmes, assis dans le vaste salon. On reconnaît Boa Edjampan Thiémélé, Alla
main. Elle donne des consignes ici et là pour que la mise en place soit impeccable. En plus du petit salon qui abrite la cha-pelle mortuaire, le salon Vip de la résidence servira de cadre d’accueil de l’ensemble des personnes qui viendront expri-mer leur soutien à la veuve, aux enfants et aux autres membres de la famille. Mais d’ores et déjà, entre 16h et 17h, il y a de l’afuence. A 16h15, un homme aidé de bé-quilles, avec à ses côtés deux personnes, fait son entrée. «Je suis au garde- à-vous... à vos ordres mon général... », dit-il entre deux sanglots, la voix et la gorge nouées. Comme lui,plusieurs femmes et jeunes filles n’ont pas pu retenir leurs larmes. Dans la cour jusque-là silencieuse, résonnent des pleurs. Plusieurs personnalités bien connues sur l’échiquier politique national ont aussi effectué le dé-placement pour soutenir la fa-mille Ouassénan. Entre autres Ahoua N’Doli Théophile, Amon Tanoh Marcel (Rhdp), Jean-Louis Billon, Yasmina Ouégnin, Léopoldine Koffi, du Pdci-Rda. Palé Dimaté, ancien député et ex-président du conseil général de Bouna. Autour de 17h30, on note plus d’afuence. Une foule prend d’assaut la résidence fa-miliale des Ouassénan. Des personnalités portaient des habits à l’effigie du Pdci-Rda, la famille politique de l’illustre dis-paru.
MARCEL APPENA
Kouadio Rémi, Dembélé La-ciné (ancien maire d’Adjamé), Maurice Kacou Guikahué... Et de nombreux militants accou-rus pour vérifier la réalité de la terrible nouvelle. Comme cette dame très âgée en tenue Pdci. Elle marche difficilement, soutenue par deux personnes. Quand elle voit Guikahué, elle tombe dans ses bras en pleurs et ne veut plus le lâcher. Des personnalités d’autres bords politiques se sont dé-pêchées aussi chez le géné-ral Ouassénan Koné qui a toujours été perçu comme un homme conciliant. Koné Kati-nan, qui se considère comme membre de la famille, est là aux côtés de ses frères. Tho-mas Camara, un autre de ses « fils », maire Rhdp de Katio-la, exprime sa grande tristesse aux journalistes présents. Simone Ehivet, quant à elle,est passée un peu plus tôt, dans la matinée, à la tête d’une délégation de son parti, Mou-vement des générations ca-pables. ALAKAGNI HALA
Jeudi 10 aout 2023
Politique
3
Ces réexions que le général nous laisse ne semaine avant sa fatidique du 7 août 1960. Ça D’aucuns disent qu’ils avaient pris sa retraite, c’est moi qui mort, il était plein de se passait sur l’esplanade de tous deux une complicité fu-ai voulu, en raison de son ex-vie. C’est le cas de le l’Assemblée nationale, à Abi-périence, qu’on lui demandesionnelle. Après Bédié, le Udans l’histoire, le sous-lieute-dire. Mardi 25 juillet, il djan. Par la même occasion 1er août, c’est son général, d’être le maire de Katiola. est 10 heures 30 mi-Nous sommes allés lui depremière fois compagnon de route, qui le et pour la toute -nutes. Le général à la retraite rejoint. mander et il ne voulait pas. est à sa résidence de Coco-Nous lui avons dit : « vousnant Ouassénan Koné hissa Les mouvements du soldat dy. L’ex-ofcier ivoirien a re-avez acquis une certainequi est encore vif, agile sont haut, dans le ciel ivoirien, le marquablement conservé le drapeau orange-blanc-vert. restés lestes, décontractés. expérience dans la gestion souci du détail. La mémoire L’Abidjanaise retentit pour la S’il a grandi dans l’ombre du des hommes et ça peut nous aussi lui est restée dèle. première fois ! Inédit. Adieu premier Président Félix Hou-aider ». Quand il est devenu Il enchaîne les anecdotes. la Marseillaise. Des Ivoiriens phouët-Boigny, qui l’a envoyé maire, il a fait avancer la ville. Presque deux mètres de sont haut perchés dans les à la gendarmerie nationale Moi, aujourd’hui, avec mon long, le presque nonagénaire arbres pour ne rien rater puis l’a mis au Pdci-Rda, âge, je suis prêt à donner des a aussi gardé une forme phy-Ouassénan Koné a aussi conseils et j’ai une petite exdu tournant de l’histoire de -sique qui surprend. Et il la doit la Côte d’Ivoire moderne, grandi un peu dans les pas périence que je peux mettre à sa pratique du sport. la Côte d’Ivoire indépen-du premier chef d’état-major à la disposition de toute per-A bâtons rompus, le bon ton, dante. Le quartier du Plateau de Côte d’Ivoire, le général sonne qui est disposée à tra-Gaston Ouassénan Koné vibre. C’est l’effervescence de corps d’armée Ouattara vailler pour la région. Je cite se raconte et raconte son à Treichville. Le moment est Thomas d’Aquin. Ouattara le maire Thomas Camara en époque. Cette belle époque unique. Authentique. Magni-exemple, c’est mon ls. LuiThomas d’Aquin, maire de où être ofcier supérieur ne que. Katiola en 1980. Ce fut la et moi, on s’entend bien », courait pas les rues. Lui, ce Bon pied, bon œil, jusqu’au bonne idée du cadet Ouassé-conait-il, le 25 juillet dernier, fut un peu le signe du destin. bout : voilà l’image qui restera nan Koné. «Nous faisons la à sa résidence d’Abidjan. Il est issu de la toute première du personnage. politique, mais ce qui va res-Autant dire que le maire Tho-Le bon vieux temps où devenir ofïcier supérieur n’était pas donné. promotion d’Africains sortis Le général Ouassénan Koné ter après nous, c’est ça que mas Camara perd un père. de l’école militaire d’Algérie, faisait partie du cercle res-les populations retiendront. Peut-être aussi un repère. commença avec un effectif l’époque, c’est à lui que re-à Cherchell, 50 kilomètres à treint des dèles parmi lesEt je prends le cas de mon de 300 élèves. Et il fut le seul vint la corvée de descendre BENOIT HILI l’ouest d’Alger. Cette école,aîné, le général Ouattaradèles autour de l’ancien Noir. Plus jeune ofcier de le drapeau français, ce jour alors sous férule coloniale, Président Henri Konan Bédié. Thomas d’Aquin. Quand il a Katiola perd son repère La compassion de l’Assemblée nationale et de la gendarmerie aston Ouassénan preinte d’émotion. le général venait chez le chef Koné à Katiola, villeSa douleur est d’autant plus pour prendre de ses nouvelles qui l’a vu naître il y a grande qu’il s’est toujours ap-», témoigne-t-il. Tout le monde 84 ans, est un ls, un puyé sur le général pour ses craint le choc que pourrait cau-maGis surtout un cadre dyna-« Pour l’heure, nous ne pouL’administrateur a tenu à nous -père, un grand- père, activités. ser cette mauvaise nouvelle. mique. Avec un parcours qui préciser que l’ancien ministre vons pas prendre ce risque a inspiré tant de générations. de la Sécurité était le président », avertit-il. C’est nalement  Katiola s’est réveillée, hier, du comité des sages de Katio-Waogninlin Ouattara, chef de avec la terrible nouvelle. Celui la, un organe d’interface entre Pédiakaha, par ailleurs pré-qui est le repère, le sage a ren-l’administration et les popu-sident des chefs et membre du du l’âme. Subitement. lations. «La dernière activité comité régional de la Chambre C’est au cours de la journée menée par ce comité qui fonc-des rois et chefs traditionnels que la plupart des habitants tionnait normalement a été la de Côte d’Ivoire, qui a porté sa ont appris la terrible nouvelle.parole. « Nous avons reçu lacampagne pour des élections Ce n’est pas une ville morte apaisées », se rappelle-t-il.nouvelle comme une massue. qui nous a accueilli, mais dans Le préfet de région fait aus-Nous sommes complètement l’atmosphère planait la dou-désemparés. Tout Katiola estsi remarquer que le général leur. Les voix pleines de peine. Gaston Ouassénan Koné triste parce que pour la popu-L’homme avait un poids et une était pratiquement toutes les lation, le général Ouassénan présence ici. « Il a été une semaines à Katiola. Chez le était le père et le grand-père sorte de caution morale parce chef de canton, Touré Kolo de tout le monde ici », nous qu’il était partie prenante à Innocent, la préoccupation apprend-il. Pour lui, le géné-Adama Bictogo à la tête d’une délégation de députés.(PHOTOS:VERONIQUE DADIÉ) tout ce qui se passait à Katio-ral Ouassénan Koné est uneétait: ‘’Comment informer le la comme activité. Que ce soit patriarche’’ lui-même malade? erté non seulement pour la le développement, l’entente L’un de ses collaborateurs région du Hambol, mais aussi e président de l’Assem-de plusieurs députés, elle alébration de l’accession entre les cadres, la cohésion, nous a indiqué que compte pour toute la Côte d’ivoire. « blée nationale, Ada-de notre pays à l’indépenprésenté ses condoléances -etc., il était à la disposition de tenu de son état de santé, per-Nous sommes prêts à organi-ma Bictogo, a conduit, à la famille éplorée. dance, 63 ans plus tôt, un tous.» Le préfet de région du sonne n’a eu le courage de lui ser des funérailles à la dimen-Clément, résume ce qui se vit « Nous avions passé près assure-t-il.L hier, une forte déléga-de ce pays descendaitMarius ls C’est l’honorable Hambol, Kouamé Bi Kalou donner la mauvaise nouvelle. sion de l’homme qu’il a été », tion au domicile du dé-Konan, député d’Attiégakro, le drapeau de la France funt. Composée notamment qui a pris la parole au nom pour monter le drapeau à Katiola. « Nous sommes en d’un an à Abidjan. Je peux CHARLES KAZONYde vice-présidents, de pré-des députés présents. ivoirien... Celui qui avait deuil », lance-t-il la voix em-vous dire que régulièrement, ENVOYÉ SPÉCIAL À KATIOLA«Au lendemain de la césidents de commission et -monté ce drapeau, signe de notre dignité, a été rap-pelé à Dieu...», a-t-il fait Thomas Camara :‘‘Il étaitprofondément républicain’’ savoir. Avant d’assurer aux membres de la famille du ous avons appris, Seigneur.Le général Ouas-et comme notre père à tous. défunt que le président Bic-avec beaucoup sénan était une haute per-Il était profondément répu-togo et ses collaborateurs de surprise et une sonnalité de ce pays. Il a oc-blicain car chaque fois que se tiennent à leurs côtés N grande tristesse, le cupé des postes importants : nous organisions des cé-pour partager cet instant de décès du général général, commandant supé-rémonies républicaines à grande douleur. Ouassénan. rieur de la gendarmerie, dé-Katiola, il prenait une part Le commandant supérieur Son décès subit, alors qu’il puté et président de groupe active à ces activités, même de la gendarmerie natio-était plein de vie, nous laisse parlementaire à l’assemblée si cela ne concernait pas nale, le général de corps sous le choc et sans mot. générale, vice-président du directement son bord poli-d’armée Apalo Touré, a Nous présentons nos sin-Pdci-Rda, ambassadeur, tique. également conduit une dé-cères condoléances à sa ministre, etc. Pour nous les C’est une grande perte pour légation de cette institution famille biologique, à sa fa-cadres de Katiola, c’était la Côte d’Ivoire, pour le au domicile du général dé-mille politique, aux cadres l’exemple d’un parcours Hambol et pour Katiola qui funt. De même que le maire du Hambol ainsi qu’à tous professionnel et politique perd un de ses plus valeu-de la commune de Cocody, les Ivoiriens. Que son âme réussi. Nous le considérions reux ls. Jean-Marc Yacé. repose en paix auprès du comme le doyen des cadres A.HALA M. APPENA
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