Fraternité Matin du 04/03/2024
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Fraternité Matin du 04/03/2024 , magazine presse

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Date de parution 04 mars 2024
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

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Lundi 4 mars 2024 / N°17 755 www.fratmat.infoPrix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
d’ L’éditorialA dama KONÉ Penser le développement local eux semaines après le passage des machines de démolition sur des sites à haut risque dans les communes de Yopougon et d’Attécoubé, l’émotion D fait place à la raison. Plus sereinement, les esprits s’assainissent et analysent la situation avec plus de lucidité...et de uidité. La uidité ? C’est ce que l’on peut d’ailleurs observer désormais, dans les espaces, . autrefois, dangereusement occupésSuite page 5
Children of Africa Une soirée féerique pour lePs. 10enfants malades du cœur PH : FONDATIONGouvernance, stabilité...
La Côte d’Ivoire décroche un recorP.d12 Le pays vient d’être noté Ba2 par l’agence Moody’s Un groupe pétrolier émirati arrive Actions sociales et de développement
Les populations d’Éticoon rendent
hommage au Chef de l’État
P. 4
Dossier /Cedeao : Sortie des pays de l’AES Les dégâts collatéraux d’un « Ecowas-exit » Pp. 2-3 PHOTO : PRÉSIDENCE
2
Regard
A la croisée
des principes
a-t-il deux poids deux mesures ? Est-ce vraiment la Y double peine chez lespopulations en cas de sanctions de la Cedeao ? La Cedeao doit-elle revoir sa co-pie sur la question des sanctions, notamment en cas de coups d’État ? Et si des pays membres jouaient souvent sur le talon d’Achille de l’or-ganisation en sachant qu’elle privilégie l’idée de communauté, de frater-nité, la coopération éco-nomique et l’intégration des peuples ? En renonçant à ses sanc-tions contre le Niger, le 24 février, et en assou-plissant ses astreintes contre le Mali et la Gui-née, la Cedeao a été soupçonnée de rétropé-dalage face à la spirale de putschistes. En effet, en menaçant, fin janvier, BENOIT HILI
de quitter la Cedeao, le Niger, le Mali et le Burki-na Faso qui ont en com-mun d’avoir à leur tète des militaires arrivés au pouvoir par des coups de force, semblent stra-tégiquement prendre la Cedeao par surprise et tactiquement au dépour-vu. Leur menace embar-rasse les 12 autres États. C’est comme si ces États du Sahel qui menacent de quitter l’organisation imposaient aux autres le principe du fait ac-compli, conscients que la Cedeao a un peu per-du le pouvoir de jouer les gendarmes comme elle l’avait fait en 2017 en Gambie. L’on en est donc là : coincé entre les principes démocratiques et les principes de réalité. Un principe, qu’il soit po-litique, religieux, philoso-phique ou autre, encadre la marche et la démarche des hommes. Sans prin-cipes, la vie est une jungle. D’où la nécessité de les imposer dans les familles, dans les nations et dans les organisations.L’exigence d’élections démocratiques, comme voie légitime d’accès au pouvoir, a le mérite d’éviter que le champ politique soit un ring où les armes détrônent le bulletin de vote.
Dossier
Mali, Niger, Burkina Faso
Lundi 4 mars 2024
La Cedeao face à l’équation des pays du Sahel
Faut-il sanctionner ou pas les coups d’État ? L’organisation sous-régionale pourtant solide bloc envié semble à la croisée des chemins. e qu’on observe au Sénégal est regret-table. C’est de nature à nous interpeller muCnautés auxquelles nous sur le rôle des com-appartenons. Est-ce que la Cedeao, cette fois-ci, doit condamner ou non ? Quand on condamne, on dit qu’il ne faut pas condamner. Quand on sanctionne, on dit qu’il ne faut pas sanctionner. Il faut faire quoi ? On a dit : si vous avez condamné ici, il faut condamner là. D’accord, on l’a fait. Contre le Mali, la Guinée, on l’a fait. Vous sa-vez que le Burkina n’a pas été sanctionné du tout, mais le Niger oui. Parce qu’on a dit à un moment donné, trop, c’est trop. Si ce trop trop-là continue et qu’il y a un autre trop qui s’ajoute, il faut faire quoi » ? Le franc-parler du Président béninois, Patrice Talon, a l’avantage de mettre les Photo de famille des Chefs d’État et de gouvernement lors du sommet du 24 février à Abuja.(PHOTOS : PRÉSIDENCE) pieds dans le plat. Et Ta-lon semble toucher le talon couée par les crises dans à tout coup d’État. Elle an- régimes militaires. Surtout du 28 janvier 2024 des ré-d’Achille de l’organisation. les pays du Sahel que sont nonce théoriquement la quand ces soldats leur font gimes militaires de Bamako, Créée en mai 1975, la Ce-le Mali,le Burkina et le Niger suspension du Mali de ses un mauvais procès. Niamey et Ouagadougou de deao qui a un demi-siècle et leurs menaces de claquer rangs, la fermeture des fron- Patrice Talon, par exemple, se retirer « sans délai » de la d’existence aurait-elle besoin la porte. tières de ses États membres défendait la cause du Niger Cedeao constitue un affront d’une cure de jouvence ? Bien qu’ayant à sa créa- avec le Mali et la suspension après le putsch qui a renver- inédit dans l’histoire de la Serait-elle à la croisée des tion un rôle purement éco- de leurs échanges nanciers sé le Président Mohamed communauté, sans doute la chemins ? Entre donner un nomique, la Cedeao s’est, avec Bamako, à l’exception Bazoum, le 26 juillet 2023. plus grave menace existen-chèque en blanc aux coups chemin faisant, intéressée à des aliments de première né- Il s’afchait même contre tielle de la Cedeao. d’État ou autres entorses à la promotion des valeurs dé- cessité, des médicaments et les sanctions dès le départ. « Moi, je conçois que les la démocratie et sortir le car-mocratiques, au maintien de du carburant. Sanctions que, nalement, la Présidents du Niger, du ton rouge chaque fois qu’un la paix et de la sécurité. Mais par la suite, une mis- Conférence des Chefs d’État Burkina et du Mali disent à président démocratiquement En raison de tensions entre sion de médiation accepte et de gouvernement, réunis un moment donné : «nous élu est renversé par la force, différents pays, elle a dé- une transition de 18 mois et en sommet extraordinaire, suspendons notre partici-la communauté est tout au cidé en 1978 d’adopter la Cedeao lève les sanctions. le 24 février 2024, a décidé pation». Mais dire que nous moins au carrefour des prin-un protocole politique de À la suite du second coup de lever. Pour des raisons allons détacher le peuple ni-cipes et de la réalité. non-agression, suivi en 1981 d’État militaire en août 2021, humanitaires et pour éviter gérien, le peuple burkinabé, Samedi 24 février 2024, lors du protocole d’assistance en la Cedeao se voit à nou- la double peine aux popula- le peuple malien du peuple du sommet extraordinaire à matière de défense et de la veau obligée de sanction- tions, la Cedeao a assoupli togolais ou béninois, ça, ce Abuja, les Chefs d’État et de déclaration des principes ner le maintien au pouvoir ses sanctions contre le Mali n’est pas bon. C’est pour gouvernement de l’organisa-politiques en juillet 1991. Po- des militaires et d’annoncer et la Guinée (également cela que je dis que c’est allé tion sous-régionale ont ainsi litiquement, la Cedeao joue la mise sous embargo du sous férule militaire). L’on trop loin. Nous allons trop pudiquement ou prudem-cependant à fond la carte de Mali, en janvier 2022. Mais comprend que l’objectif des loin. Il faut qu’on se revoit », ment « pris acte » de la n du la médiation. elle épargne les denrées de sanctions n’est pas de péna- analyse Patrice Talon. A juste mandat, le 2 avril prochain, Par exemple, le 18 août première nécessité. L’em- liser le peuple mais de mettre raison, beaucoup, comme le du Président Macky Sall, lui-2020, à la suite du coup barras du Président béninois la pression sur les pouvoirs Nigérian Bola Ahmed Tinu-même présent au sommet. d’État de 2020 au Mali, l’or- cité plus haut concentre les militaires pour qu’ils aillent à bu, demandent un retour à la raison. Le numéro un sénégalais a ganisation appelle à l’arrêt frustrations des pays démo- des élections. même été « félicité » pour de la mutinerie et s’oppose cratiquement élus face aux La déclaration commune les infrastructures et le déve-BENOIT HILI loppement économique réali-sés et pour son « leadership exemplaire » en Afrique et dans le monde ». Seulement voilà : en n de mandat, Macky Sall a voulu s’octroyer une rallonge de dix mois pour n’organiser des élections qu’en octobre. Il a été désavoué par le Conseil constitutionnel de son pays. Les Sénégalais, par la faute du Président sortant, ne connaîtront pas le nom de leur nouveau Président de la République le 2 avril. Une situation peu démocratique. La Cedeao est surtout se-table de séance du dernier sommet des Chefs d’État et de gouvernement sur la question des États du Sahel.Une image de la
Lundi 4 mars 2024
e trio d’États sahéliens serait-il en pleine propa-gande révolutionnaire ? MLali, le Burkina et le Niger Après avoir claqué la porte du G5 Sahel, le ont décidé, le 28 janvier, de quitter sans délai la Com-munauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Un retrait qui in-terroge. Il y a d’abord l’inob-servance du délai d’un an re-quis à chaque pays qui veut quitter l’organisation. Car les juntes militaires des trois pays, Mali, Burkina et Niger, quittent la communauté « sans délai ». Il y a ensuite, la
Dossier Mauvaise voie ! tonalité des griefs. Les trois ont leurs ressortissants dis-capitales accusent les autres séminés dans la région. Le pays frères de la communau- Haut-Conseil des Maliens de té de décisions « illégales », Côte d’Ivoire estime notam-« illégitimes », « inhumaines ment à plus de 3 millions le » et « irresponsables » prises nombre de Maliens résidant à leur encontre du fait de leur en Côte d’Ivoire en 2022. situation anticonstitution- Parmi les millions de Bur-nelle. kinabé à l’étranger, la plus Il y a, enn, le fond des dia- importante diaspora vit en tribes elles-mêmes. Comme Côte-d’Ivoire. si les auteurs voulaient tout Ces bouleversements ar-fracasser sur leur chemin, rivent surtout comme si, ils parlent d’« éloignement dans ces pays qui ont déjà des idéaux des pères fonda- connu des phases dites de teurs et du panafricanisme », révolution par le passé, les « d’inuence de puissances nouveaux maîtres voulaient étrangères ». Tout cela sur- se persuader d’être d’au-vient alors que ces nations thentiques révolutionnaires,
Les dégâts collatéraux d’un « Ecowas-exit »
Les pays du Sahel sont les principaux fournisseurs en bétail dans la région.(PHOTOS : DR)
uel poids ont dans l’espace sous-ré-gional le Mali, le Q Niger et le Burki-na ? Sur les 5,2 millions de Km2, selon le site www. ecowas.int, le Mali, le Burkina Faso et le Ni-ger représentent 2,78 millions de Km2 de l’en-semble de l’espace. Ces trois pays ont une population presque iden-tique estimée à 22 mil-lions (Mali et Burkina Faso, pris individuelle-ment) et 25 millions d’ha-bitants pour le Niger. «Ensemble, ces trois pays représentent 17,4 % des 425 millions d’habitants de la région. Même s’ils repré-sentent 10 % du PIB de la région, leur départ entraine-ra une réduction de la taille du marché de la Cedeao», alerte le communiqué qui a sanctionné la Conférence des Chefs d’État et de gou-vernement du 24 février. La Cedeao, amputée de ses membres du Sahel, sera désormais composée uni-quement de 12 pays situés sur le littoral maritime. Ces ports de la côte ouest-afri-caine ont pour principaux clients les peuples du Sahel. En retour, le Burki-
na Faso et le Mali sont les principaux fournisseurs de bétail de la Côte d’Ivoire et certains autres pays de la région. Des frictions impor-tantes dans les transitions sont prévisibles entre le Ni-geria et son voisin Nigérien liés entre eux par un ux commercial considérable. Le retrait du Mali, du Bur-kina Faso et du Niger de la Cedeao va sans doute créer des chamboulements à hauts risques au niveau de la circulation des biens et des personnes pour ces nations enclavées. La Ce-deao a su se constituer en un grand bloc commercial
et le premier des avantages de ses membres est cette libre circulation. « Le grand acquis de la Cedeao depuis sa création, c’est d’avoir facilité le déplacement des populations sans autorisa-tion, sans nécessité de vi-sas entre les pays membres », relève le docteur en science politique, Niagalé Bagayoko.réussite Cette fait que des pays, tels que le Maroc, situés en de-hors de la zone frappent à la porte de la Cedeao. Et que la Mauritanie qui s’en était écartée s’en est étroitement rapproché à nouveau. D’ailleurs, l’une des conséquences de ce «Ecowas-exit » annon-cé sera la suspension de tous les projets et programmes de la Ce-deao et la perte des in-vestissements de deux institutions nancières régionales, dont la BIDC (Banque d’Investisse-ment et de Développe-ment de la Cedeao) et la BOAD ( Banque ouest -africaine de Développe-ment).
Les pays du Sahel ont besoin de la côte maritme ouest africaine pour leurs transactions dans les ports .
B. HILI
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Le commandant Ibrahim Traoré (Burkina), le général Abdouramane Tchiani (Niger) et le Colonel Assimi Goïta (Mali).
en s’octroyant une sorte de droit inalliable à tirer à bou-lets rouges sur tous ceuxqu’ils identient comme des contre-révolutionnaires ou à leur faire des procès en sé-rie. Et les coups de semonce de ces ofciers au pouvoir adviennent alors même que ces soldats aux commandes avaient promis de tenir des consultations électorales en 2024. Notamment le Mali et le Burkina. Il faut craindre que la guerre subite déclarée à la Cedeao ne soit un pré-texte ou un cache-sexe pour ces putschistes de renvoyer ces élections aux calendes grecques. Cette décision de retrait pourrait, en tout cas, produire des effets considérables. Sur le plan international, les trois pays ont rompu avec
la France. Ils ont poussé les ambassadeurs et les forces françaises vers la sortie et se sont tournés politiquement et militairement vers la Rus-sie. Une posture qui, pour certains, revient à lâcher un tuteur pour un autre. En septembre 2023, le trio d’États a cru bon de former l’Alliance des États du Sahel (AES) sous le signe de la souveraineté et du panafri-canisme. La Cedeao, elle, a connu un précédent en matière de retrait, mais dans des circonstances très diffé-rentes. Il s’agit de la Mauri-tanie en 2000. Le retrait de Nouakchott de la Cedeao n’était pas lié à une crise ou des sanctions consécutives à un coup d’État. Pays charnière entre le Ma-ghreb et l’Afrique de l’Ouest,
la Mauritanie avait motivé son retrait par la volonté de se concentrer sur l’Union du Maghreb arabe (Uma) pour des raisons culturelles. Ayant de nombreux res-sortissants commerçants dans l’espace Cedeao, Nouakchott, malgré son re-trait formel de la Cedeao, est restée très présente en Afrique de l’Ouest, signant des accords bilatéraux avec plusieurs pays, dont le Sé-négal, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Mieux, en 2017, la Maurita-nie a amorcé un retour vers la Cedeao par la signature d’un accord d’association. Un précédent qui devrait peut-être inspiré les nou-. veaux candidats
BENOIT HILI
Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée... Tous ont subi des sanctions par le passé
es attaques les plus virulentes contre la Cedeao tendent L à montrer celle-ci comme « un syndi-cat des Chefs d’État ». Une accusation aussi injuste qu’infondée. Car si c’était le cas, l’institu-tion sous-régionale s’ac-commoderait de toutes les formes de prises de pouvoir. Or, l’un des reproches qui lui est fait, c’est paradoxale-ment de sanctionner les quatre pays, Niger, Mali, Burkina et Guinée-Co-nakry au lendemain des coups d’État. Il n’ y a rien de nouveau pourtant puisque ces condamna-tions suivies de sanc-tions ont toujours carac-térisé la Cedeao.
En 2010, l’organisation suspend la Côte d’Ivoire de l’ensemble de ses tra-vaux. Les Ivoiriens sont réintégrés après l’instal-lation d’Alassane Ouat-tara, le président déclaré élu par la Commission électorale indépendante et par le Conseil constitu-tionnel. Au Niger, l’orga-nisation a même menacé d’envoyer des troupes pour rétablir le Président Bazoum n juillet 2023. Là non plus, les Chefs d’État n’ont rien inven-té. Car le 13 décembre 2009, la Cedeao avait proposé d’envoyer des forces d’intervention en Guinée. En janvier 2017, Yahya Jammeh refuse de quit-ter le pouvoir au prot
d’Adama Barrow donné vainqueur en dépit d’une médiation de la Cedeao. Le 19 janvier, à la suite de l’adoption de la réso-lution 2337 du Conseil de sécurité des Nations unies, des troupes des armées du Sénégal, du Nigeria, du Ghana, du Mali et du Togo entrent en Gambie et de partout en mobilisant l’ensemble des moyens, terre, air et mer. Le 20 janvier 2017, Yahya Jammeh accepte de céder le pouvoir, part en exil, le 28 janvier, enConakry. L’opération fait zéro mort. Cette gestion de la crise gambienne par la Cedeao sera considérée comme un . véritable succès
B. HILI
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P olitique
Lundi 4 mars 2024
Développement local Prières et gratitude à Alassane Ouattara à Eticoon
Les populations d’Eticoon, dans le département de Tiassalé, traduisent leur reconnaissance au Chef de l’État pour ses actions de développement. Mais aussi, pour avoir promu plusieurs fils de la localité, dont le ministre Ahoutou Koffi Emmanuel. ’Epp Alla Lamine, dans par la Mutuelle du village cabinet. D’autres personna- ministre directeur de cabinet le village d’Éticoon d’Éticoon, a enregistré la lités, non des moindres dont du vice-Président de la Ré-(sous-préfecture de présence de hautes person- Jean Claude Kouassi, mi- publique, Tiémoko Meyliet Tiassalé), a refusé du nalités, dont le ministre de la nistre-gouverneur du district Koné, a situé le cadre et a àLet de la Couverture maladie la faveur de la cérémonie rendez-vous organisé enBandaman, Traoré Karim, Di- monde, samedi 2 mars, Santé, de l’Hygiène publique autonome de la Vallée du donné le sens de ce grand de prière, de reconnaissance universelle, Pierre Dimba recteur de cabinet du Premier l’honneur du Chef de l’État, et de gratitude adressées au , par ailleurs président du ministre et Siriki Silwey Koné, Alassane Ouattara. «Éticoon Président de la République, conseil régional de l’Agné- Directeur de cabinet adjoint est reconnaissant, Tiassalé Alassane Ouattara. Ce beau by-Tiassa, le ministre de du Vice-Président. également. Nos parents Élo-monde était composé des l’Équipement et de l’Entretien Par ailleurs, il convient de moin, ceux venus du centre, populations dudit village et routier, Amédé Kof Kouakou, souligner que de nombreux sont reconnaissants au Chef aussi celles des villages envi- lui aussi président du conseil cadres et élus du Grand de l’État, car il a eu un re-ronnants des régions du Lôh régional du Lôh Djiboua, par- centre, regroupés au sein gard continu, depuis plus de Djiboua et de l’Agnéby-Tias- rain de la cérémonie. de l’Association des cadres 13 ans, sur ma personne. sa. Certains ont, par ailleurs, En outre, le ministre de du centre pour le dévelop- Aujourd’hui, je suis nommé effectué le déplacement, l’Emploi et de la Protection pement (Accd), ont tenu à ministre directeur de cabinet depuis Sakassou, dans le sociale, Adama Kamara, in- être témoin de cette cérémo- de son premier collaborateur, centre du pays. vité d’honneur, a été repré- nie d’hommage. Le ministre le vice-Président de la Répu-(PHOTOS : JOSEPHINE KOUADIO) Cette rencontre, organisée senté par son directeur de Ahoutou Kof Emmanuel, blique», s’est-il réjoui. Le ministre directeur de cabinet du vice-Président de la Selon le ministre directeur République a traduit la gratitude des populations au Chef de de cabinet, cet acte est de l’État et au vice-Président de la République. nature à concrétiser «un par-Ouattara, bâtisseur et champion du développement local cours de conance» qui est à la Côte d’Ivoire de glaner Ainsi le début de cette céré-celui de directeur de cabinet d’autres victoires, à l’instar monie a été consacré à des du ministre de l’Économie et de la récente Coupe d’Afrique prières à l’endroit du Pré-des Finances des différents des nations (Can)», a sou- sident de la République faites premiers ministres. «Cela haité le ministre directeur de par des religieux catholique mérite cette gratitude», a af- cabinet. et musulman. À travers ces rmé Ahoutou Kof Emma- La reconnaissance et la prières, on retient que l’action nuel. «Raison pour laquelle, gratitude d’Emmanuel Kofde grâce est, avant tout, une nous avons ajouté la prière. Ahoutou vont aussi à l’en- reconnaissance de Dieu, pour . Question de demander à droit du vice-Président de la les bienfaits des hommesDieu de continuer à lui don- République, Tiémoko Mey-ner la santé et la baraka né- liet Koné, grâce à qui il a étéMARCEL APPENA cessaire, an de permettre nommé à son poste actuel.
Les ministres Amédé Kouakou et Pierre Dimba , ainsi que le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Emploi, ont salué les initiatives du Président en matière de développement.
onneur et gloire au Chef de l’État pour sa vision d’un déve-veHnants à la cérémonie de loppement local har-monieux. Les inter-reconnaissance, de grati-tude et de prière en son hon-neur ont saisi cette occasion pour mettre en exergue tous ses bienfaits dont bé-nécient aujourd’hui les po-pulations ivoiriennes dans toutes leurs composantes. Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture universelle, présent à cette rencontre, en qualité de président du conseil régional a très bien traduit cette claire vision du Chef de l’État, dans sa déclaration. «La vision du Président de la République est de donner une impulsion à chaque région, en faisant d’elle un pôle de dévelop-pement économique», a-t-il souligné, en précisant que ce processus est accompa-gné par des choix éclairés de personnalités, ls et lles des différentes localités. «C’est pourquoi il lui a plu de nommer un des nôtres,
un valeureux ls de l’Agné-by-Tiassa, ls d’Eticoon, comme ministre directeur de cabinet du vice-Pré-sident de la République, en la personne d’Emma-nuel Kof Ahoutou ». Pour le président du conseil ré-gional, cette nomination du Chef de l’État reste, pour l’ensemble des populations, un gage de conance, ain-si qu’un appel à travailler davantage pour le bonheur des différents peuples dans la région. Pour le ministre Dimba, les parents, les ls et ls de cette localité de l’Agnéby-Tiassa ont pleine-ment raison de se mobiliser pour élever haut les prières adressées au Chef de l’État Alassane Ouattara et au vice-Président Tiémoko Meyliet Koné. Ce, pour que «Dieu les accompagne tou-jours dans la conduite des actions au sommet de l’État », a-t-il exhorté. Le président du conseil ré-gional, après avoir traduit toute la gratitude de l’Agné-by-Tiassa au Chef de l’État a, par la suite, rendu «un très bel hommage » au mi-
nistre directeur de cabinet pour les nombreuses ini-tiatives qu’il a prises, pour accompagner le développe-ment économique et social de la localité. Pour lui, le ministre Ahoutou est «une pépite d’or» dont les popu-lations de Tiassalé et Sa-kassou doivent prendre bien soin, puisqu’il est originaire de ces localités. Dans son discours, le mi-nistre Amédé Kof Kouakou, parrain de la cérémonie, a abondé dans son sens. Il a invité les populations, les ls et cadres du village à s’unir pour bâtir ce village qui regorge déjà d’énormes infrastructures socio-éco-nomiques : écoles, collège, etc. Le directeur de cabinet du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale est in-tervenu dans le même sens, en mettant un accent parti-culier sur les actions de dé-veloppement du Président Ouattara et le parcours du ministre Ahoutou, «grand commis de l’État de Côte . d’Ivoire»M. APPENA
Brassage culturel dans l’union et la cohésion
Le vivre-ensemble à Eticoon (S/P de Tiassalé) a été salué par les hautes personnalités présentes. a cérémonie du sa- pays. Par ailleurs, d’autres Raison pour laquelle «ce medi 2 mars dernier à motions ont été lues, met- peuple frère», en son Eticoon a été dédiée tant en lumière la parfaite nom et au nom des autres L au Président de la cohésion qui règne au sein peuples (Abey, Attié, Abou-République Alassane de la localité. On le sait, le ré...) venus de toute la Côte Ouattara. Ainsi, au-delà département de Tiassalé d’Ivoire pour s’y installer, des prières faites à son demeure, par excellence, a dit merci à la population endroit, une motion de re- une localité de brassage Elomoin, pour son accueil merciement, de reconnais- culturel. Idem, d’ailleurs, et son hospitalité légen-sance et de gratitude lui a pour le village d’Eticoon. Ici, daire, en leur offrant le gite été adressée, au nom des règne la parfaite cohésion et le couvert, depuis des populations, des élus et entre les Elomoin, le peuple lustres. En retour, pour sa cadres venus des régions local et les autres peuples part, la population locale de l’Agnéby-Tiassa, du Lôh (les Baoulé notamment) qui a traduit sa gratitude et sa Djiboua et de Gbêkê. Pour sont venus s’installer, paisi- reconnaissance aux hôtes eux, il faut saluer à leur juste blement, depuis les années qui font toujours preuve de valeur les actions de dé- 1950. «Bel exemple du solidarité, d’union et de co-. veloppement qui abondent vivre- ensemble», a relevé hésion dans ces différentes loca- une de ses motions de gra-lités, ainsi que dans tout le titude.M. APPENA
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