Le Miracle de la vie
190 pages
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Le Miracle de la vie , livre ebook

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Description

Qu'est-ce que la vie et comment est-elle apparue ? Comment une matière à l'origine inerte et soumise aux seules lois physico-chimiques parvient-elle à s'organiser si admirablement pour finalement acquérir le qualificatif de « vivant » ? Quel mystère est à l'origine de cette manifestation ? Le « vivant » est porteur d'une dimension autre que sa dimension matérielle ; une Intelligence orientée et cohérente se dissimule derrière cette expression exceptionnelle de la matière. La science, qui, avec tout son arsenal technologique et sa rigueur méthodologique, n'a jusque-là pas pu reconstituer la vie, saura-t-elle un jour rendre grâce à cette Douce Intelligence qui, toute discrète, n'en reste pas moins saisissable avec un regard conjoint de foi ? C'est uniquement ce regard qui peut se permettre de se prononcer sur le sens de la vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 avril 2016
Nombre de lectures 10
EAN13 9782342050288
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Miracle de la vie
Mohamed Ouiter
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Le Miracle de la vie
 
 
 
«  Ceux qui jouissent de tous leurs organes ne se doutent guère de la complication des moyens continuellement employés pour maintenir intact l’exercice de leurs facultés.  »
William Paley, Théologie naturelle
 
 
 
À mon fils Ahmed Yacine trisomique et cardiopathe
 
 
 
Avertissement
 
 
 
À travers cet essai critique de la philosophie de la biologie, et loin de toute prétention de faire œuvre de savant, je prie le lecteur d’excuser ma témérité et de se montrer indulgent à mon égard lorsque je cherche à exprimer une pensée que certains verront comme contraire à l’esprit scientifique mais qu’en réalité j’ai voulu inscrire dans une perspective autre que celles relevant des considérations dogmatiques de la science moderne.
 
 
 
Avant-propos
 
 
 
Quel sujet fascinant que de parler de la vie, de son harmonie, de sa complexité, de sa diversité : des cellules microscopiques qui s’associent gracieusement et harmonieusement en tissus, organes puis organismes selon des tissages qui défient toutes les représentations scientifiques lesquelles n’ont, jusque-là, pu répondre à la question essentielle : d’où vient tout cela ? Qu’est-ce que la vie et comment est-elle apparue ? Comment une matière à l’origine inerte et soumise aux seules lois physico-chimiques parvient-elle à s’organiser si admirablement pour finalement acquérir le qualificatif de «  vivant  » ? Comment des atomes et des molécules sans intelligence, se cognant partout aveuglément les uns contre les autres, rebondissant çà et là de façon anarchique et sans but apparent, évoluent-ils en systèmes incroyablement complexes : des cellules vivantes ; des organes et systèmes d’organes ; des émotions ; de la pensée ? Quel mystère se dissimule derrière cette manifestation ?
 
La complexité des organismes vivants et leur extraordinaire performance affirment sans le moindre soupçon que le miraculeux phénomène de la «  vie  » est loin de constituer un fait contingent et que toute tentative de l’attribuer à un concours aveugle et aléatoire des circonstances relèverait de l’insensé. On ne peut s’empêcher de penser à l’existence de causes d’une tout autre dimension à l’origine du phénomène.
L’objectif du livre est donc de montrer que si l’extrait de l’intelligence humaine muni de l’arsenal technologique le plus pointu n’arrive pas à reconstituer la vie, comment la science peut-elle affirmer de manière aussi décidée, que cette dernière n’est qu’un accident de la nature ? Il tend à souligner que la réductibilité mécaniste appliquée à l’étude du vivant, de par sa complexité inouïe et ses processus hyperintelligents, restera toujours grossière et partielle et que le «  vivant » est porteur d’une dimension autre que sa dimension biologique ; une Manifestation Intelligente orientée et cohérente qui se recèle toute discrète derrière cette expression de la matière. S’agit-il alors d’une exception due à un accident ou à l’inverse, cette exception est due à une Action Intelligente bien éclairée ?
 
 
 
Introduction
 
 
 
Imaginons que l’une de nos sondes spatiales s’échoue sur une lointaine planète abritant une certaine forme de civilisation, disons à son âge néolithique. Les témoins du crash, tout en observant l’engin s’écraser sur leur sol et ses débris s’éparpiller çà et là, s’interrogeront certainement sur sa nature. Eux qui étaient déjà habitués aux chutes des météorites, verront en celui-ci un genre différent ; il ne ressemble guère aux roches dont ils avaient l’habitude de voir tomber du ciel : qu’est-ce que cet objet et d’où vient-il ?
 
Ces pauvres gens ne se contenteront jamais de l’hypothèse que l’étrange objet devant leurs yeux n’est qu’un vulgaire amas de roches. Ils n’accepteront jamais l’idée que ce concentré de technologie de pointe n’est nullement différent des débris rocheux qui percutent leur planète de temps à autre et qu’il avait été assemblé et arranger par agglomération sous l’effet de la gravitation de poussière cosmique indépendamment d’une main qualifiée. Ils seraient plutôt surpris d’entendre qu’un pareil objet n’est point une preuve d’invention et que ce n’est qu’un accident de la nature.
 
Imaginons maintenant que cet objet, outre sa forme externe soigneusement façonnée, possède les facultés singulières de s’autoreconstituer et s’autorépliquer, c’est-à-dire reproduire un autre objet, en l’occurrence une autre sonde qui lui serait identique. Imaginons qu’ils découvrent que l’objet est capable de s’auto-entretenir et de s’autosuffire. Quelle serait alors leur attitude ? Ils n’admettront jamais que la véritable cause de cet agencement admirable, soit des mouvements aveugles de particules errantes dans l’espace d’autant qu’ils savent que pareils mouvements ne peuvent, en aucun cas, disposer les différents composants de l’engin et leur assigner leurs fonctions pour qu’il y ait à la fin ce produit high-tech.
Ces gens n’iront-ils pas jusqu’à considérer l’objet, voire même l’endroit du crash, un sanctuaire sacré ; un lieu de culte et de pèlerinage ; un lieu d’admiration de la beauté de l’ouvrage et, pour autant, de l’art et du génie du constructeur ?
 
À supposer maintenant qu’un pareil engin soit découvert par hasard en plein désert par des extraterrestres qui ignorent notre existence. Ces derniers le considéreront-ils comme le produit, au fur des millénaires, de l’accumulation de grains de sable où évoqueront-ils en lui l’existence sur notre planète d’une certaine forme d’intelligence laquelle serait à l’origine de sa conception ? La réponse est, comme il semble à chacun de nous, immédiate : ils ne songeront nullement à ce que la machine soit autoconstituée par pur hasard et aussitôt commenceront-ils leur quête de cette forme d’intelligence qui devrait nécessairement être à l’origine de l’ouvrage.
 
Si ceci est le cas de cet objet de l’industrie humaine, que dire alors des formes de vie, si complexes et harmonieusement constituées, qui peuplent notre planète ; de ces organismes qui naissent, qui se préservent, qui se reproduisent, qui aiment, qui pensent ? Comment ces organismes ont-ils été conçus et pourquoi ? Leur conception si harmonieuse ne suscite-t-elle pas un plan prodigieux et une Intention savante ? L’exemple de l’horloge évoqué par William Paley dans sa Théologie naturelle à une époque où les horloges mécaniques constituaient le high-tech reste toujours d’actualité et peut se substituer à nos machines actuelles qui font intervenir dans leur conception et leur mise au point tant de disciplines et d’efforts intellectuels.
 
Tout jeune, on se passionnait de films de fiction qui montraient et prévoyaient la domination, dans un futur proche, des machines sur les humains. Certains auteurs de la seconde moitié du XX e  siècle ne se retenaient pas pour annoncer un conflit imminent entre humains et machines et que ce n’était qu’une question de temps. On ne se retenait pas d’affirmer que, tant qu’il n’y avait pas d’obstacle de principe, la science n’allait pas tarder à doter la machine de vie artificielle qui la rendrait totalement autonome à l’instar des organismes vivants en se basant bien sûr sur le constat que les processus vitaux usent du même support matériel que ceux de la matière ordinaire.
Des dizaines de laboratoires furent alors lancées dans une course dont l’objectif était clairement spécifié : développer des machines dotées de facultés cognitives artificielles leur permettant de simuler les organismes vivants. Regorgeant de chercheurs de haut niveau et de divers horizons, experts en high-tech, informaticiens, généticiens, biologistes, cybernéticiens, physiciens, chimistes, éco-éthologues, dotés de moyens colossaux et faisant appel aux divers domaines de la connaissance de l’intelligence artificielle à la mécanique quantique à la microélectronique aux neurosciences à la biologie moléculaire à la génétique ; ratissant çà et là la biosphère, de l’homme aux insectes aux végétaux, aux larves, aux bactéries et copiant tous dont ils pouvaient se servir dans leurs processus de simulation afin de l’adapter à leurs machines. Des algorithmes fastidieux de simulation de la perception à la reconnaissance des formes à la coordination motrice, avec tout ce que ces processus impliquent de complexité, furent développés et intégrés à des modules électroniques pour aboutir à des systèmes intelligents. L’objectif était précis : construire des systèmes capables de réagir seuls à des environnements inconnus et fournir des réponses correctes à leurs stimulations en vue d’aboutir ensuite à la réalisation de systèmes éprouvant certaines formes de conscience et d’émotions.
 
Beaucoup étaient persuadés que ces constructeurs finiraient par mettre au point le vecteur tant attendu d’une vraie vie artificielle mais les résultats ne s’annoncèrent guère approuvables et les simulations ne furent que grossières. Un espoir éphémère qui ne tarda à s’estomper et les scientifiques qui, jusque-là, croyaient en leur capacité à simuler la vie se convainquent de jour en jour qu’ils avaient tort et que les processus vitaux resteront, et pour encore longtemps, inégalés. De la puce au microprocesseur le plus élaboré rien de comparable à une cellule vivante, et le plus simple d’esprit peut, sans la moindre ambiguïté, faire la distinction entre un produit de laboratoire et un organisme vivant tant simple soit-il.
 
Il y a dans la vie un

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