Inondations – des solutions
136 pages
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Inondations – des solutions , livre ebook

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Description

Le réchauffement de notre planète s'accompagne d'un changement climatique qui se traduit par l'apparition de cyclones, d'orages, de pluies diluviennes à une fréquence que nous ne connaissions pas quinze à vingt-cinq ans en arrière.



Or, tout ceci a des conséquences humaines et matérielles sans précédent !



Souci primordial : diminuer le plus possible leur impact.

Oui, mais comment ? De par son implication sur le terrain (avec ses élèves de BTS et les techniciens du conseil général du Doubs) dans différents chantiers, l'auteur liste une série de techniques non agressives pour lutter contre les effets redoutables dus au dérèglement du climat.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 février 2017
Nombre de lectures 3
EAN13 9782334248471
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-24845-7

© Edilivre, 2017
Chapitre 1
On peut remarquer que lors d’épisodes pluvieux, l’eau des petits ruisseaux et rivières se répand fréquemment dans les champs à proximité et ne parvient dans la grande Rivière collectrice qu’avec un certain retard. Dans d’autres départements en France, autres que la Saône et Loire où je vis, ce même phénomène s’est produit mais avec des périodes de pluies presque constantes sur une assez longue période, ce qui a entrainé d’importantes inondations, contraignant les habitants à délaisser souvent leurs habitations, pour se retrouver au « sec » dans des endroits sécurisés.
Remarque : je ne parlerai pas ou peu des régions de l’Ouest et des Côtes atlantiques, sachant qu’il y eu en même temps un concours malheureux de circonstances avec pluies diluviennes, tempêtes en mer et grandes marées !
Ce phénomène de pluies abondantes en plein hiver n’est pas nouveau ! Compte tenu du réchauffement climatique de notre Planète, nous allons connaître dans les années à venir de plus en plus d’hivers doux mais pluvieux, et, inversement, des étés de plus en plus chauds. Je crois que le commun des mortels n’a pas encore bien compris ces changements climatiques et beaucoup sont encore très sceptiques. Certains oiseaux ou insectes ont déjà anticipé, au niveau de leur comportement, ces modifications climatiques ! Ainsi nombreuses sont les cigognes qui ne traversent plus la Méditerranée pour hiberner dans les pays du Maghreb, mais s’arrêtent à l’extrême Sud de l’Espagne (Andalousie précisément) pour y passer l’hiver !!! Et combien d’autres oiseaux migrateurs font de même : Oies Cendrées – Grues Cendrées : migrateurs transsahariens à gros gabarits, venus du Nord, qui ont « pensé » qu’il était inutile de voler jusqu’à l’Afrique du Sud pour y passer l’hiver puisqu’elles trouvaient à mi-parcours des conditions idéales pour ne pas aller plus loin ! Les papillons, quant à eux, ont tendance à monter en altitude pendant les périodes chaudes pour y trouver un peu de fraîcheur ! Certains animaux et insectes s’adaptent, d’autres pas encore. Ainsi la biche n’a pas encore déplacé sa mise-bas par rapport au réchauffement climatique et cette situation entraîne une mortalité relativement importante chez les nouveau-nés, pour la simple raison que lorsqu’ils naissent, la phase « bourgeons » de la végétation est dépassée et que la mère n’a plus suffisamment à manger pour nourrir son ou ses petit(s). Les bourgeons des arbres et arbustes sont riches en principes nutritifs, mais ceux-ci migrent rapidement vers les feuilles et, ce, par l’intermédiaire de la sève !
Et dernier exemple, pour enfoncer le clou : depuis quelques années, en France, (et principalement depuis l’automne 2006), les réseaux des observateurs de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) ont signalé la présence d’hirondelles, encore en Décembre, un peu tout partout dans l’hexagone, y compris jusqu’à Dunkerque !!
Nous sommes ainsi témoins de changements climatiques RAPIDES majeurs auxquels sont confrontés les oiseaux migrateurs (dont l’hirondelle) et certains insectes, mais également les êtres humains !!! et c’est ce qui parait difficile à comprendre pour l’individu Lambda !!
Toutefois, le reste de cet Essai, apportera des exemples qui vont sérieusement faire réfléchir les Etres Humains que nous sommes !
Dans mon premier Essai datant de 2004 : «  Quelle Planète Terre pour les Générations Futures »
(Editions Publibook) Hervé LE TREU, climatologue Français, interviewé par un journaliste déclarait qu’il existait une corrélation non discutable entre les catastrophes naturelles des 5 dernières années et le réchauffement de la Planète. Selon lui, les variations climatiques à venir seront les plus importantes depuis 10000 ans. A ce titre, déjà dans son quatrième rapport datant de 2007, le GIEC (groupement des experts au niveau mondial) alertait aussi sur les conséquences du changement climatique (fortes pluviosités en hiver et canicule en été). Et, dans son dernier rapport datant de Mars 2014, il « enfonçait le clou » en alertant sur les risques croissants liés aux changements climatiques et sur la nécessité d’agir pour limiter les impacts de ces dérèglements : variabilité des rendements agricoles, risques d’inondations fréquentes et de submersion marine qui sont attendus dans les décennies à venir.
En France, quelques régions et départements commencent à réagir : le Pas de Calais, par exemple, a listé quelques vulnérabilités au changement climatique : les risques de submersion marine et d’inondation continentale, accentués par l’élévation du niveau de la mer : les vagues de chaleur, de sécheresse, de canicule et leurs impacts sur la population : la diminution et la dégradation de la ressource en eau et enfin la vulnérabilité des forêts, des zones humides, mais aussi des constructions (phénomènes de retrait et gonflement de l’argile) ( www.actu-environnement.com  : article paru le 17 avril 2014). Ainsi, par exemple, 90 % des dunes (même article) et 25 % des ouvrages en mer seraient en mauvais état et donc particulièrement vulnérables : 20000 personnes se trouveraient menacées par un risque de submersion marine. Au total, la région a chiffré les travaux nécessaires entre 200 et 300 millions d’euros, ce qui est peu en comparaison du plan Delta initié par les Pays Bas qui se chiffre à 1 milliard d’euros………
Ce premier paragraphe, pour rafraichir les mémoires et tenter d’expliquer ce qui s’est produit en tout début d’année 2014 ? Les dernières décennies ont fait oublier, dans de nombreuses communes, et chez beaucoup d’entre nous qu’il existait, pour chaque rivière, un lit majeur et un lit mineur. Lotir et construire dans le lit majeur d’une rivière était devenu une pratique courante, et seule la rentrée d’argent au niveau des communes (taxe d’habitation) était prise en compte au détriment de la sécurité, tout simplement parce que, de mémoire d’homme, on n’avait jamais vu (ou presque pas !) d’eau dans les lits majeurs des cours d’eau !!!
Remarque :
Le lit majeur d’un cours d’eau est la zone d’expansion de ses crues. Il s’agit donc d’une zone ponctuellement inondable où l’installation d’activités humaines, d’habitats et d’infrastructures commerciales ou autres n’a pas lieu d’être. Hors du lit majeur, il n’y a pas de risque d’inondations pluviales telles que nous les connaissions jusqu’à ces derniers temps, mais les conditions changent et il faut à présent être beaucoup plus sur nos gardes !
http://vallee-meuse.n2000.fr


Le lit majeur de ce cours d’eau est ici inondé. On distingue encore le tracé de son lit mineur à gauche dans le prolongement du pont en béton (Lamiot, Wikimédia CC by 3.0)
Par ailleurs il est aussi inconcevable de « jouer » avec les revêtements de sol ! La construction des maisons dans un lotissement est à peine terminée que d’énormes engins répandent rapidement dans les futures rues, de « l’enrobé » imperméable à l’eau de pluie ! Fréquemment les propriétaires font de même, profitant de la présence de ces machines, pour faire étaler ce produit devant leur propriété !!! Et, conséquence : la première averse entraîne l’écoulement de l’eau tout le long des trottoirs Ces négligences ou ces méconnaissances entrainèrent de sérieux problèmes dans certaines régions de France (Bretagne, Sud de la France, etc…)
Début 2014, Il est à noter que des particuliers et des infrastructures de toutes sortes ont eu 3 inondations en 1 mois, soit juste au niveau de leur sous-sol, soit à des hauteurs diverses avec évacuation inévitable des occupants. (Ceci surtout dans les départements du Sud – Sud – Ouest de l’hexagone).

Un lotissement en Bretagne ! De nombreuses photos pourraient être ajoutées mais je crois que ces inondations ont été maintes fois relayées par les différents Médias (télévision, journaux, etc…)
On peut espérer que ces recommandations et ces visions, pour beaucoup encore bien trop cauchemardesques serviront à ceux qui décident de la planification des lotissements pour faire passer la sécurité avant l’argent.
Remarque :
Il existe effectivement depuis quelques années un « enrobé » qui laisse filtrer l’eau, mais ce dernier est trop coûteux pour être répandu dans les lotissements à l’heure actuelle.
Tous ces faits n’étant que peu ou pas contrôlables par nous-mêmes, on peut se poser la question : « que peut faire le citoyen lambda pour tenter de limiter ces inondations » !!
L’eau initiale du ruisseau, combinée à l’eau de pluie, n’ayant plus de véritable direction, serpente de part et d’autre et se répand (surtout par forte pluviosité) dans les prés et les champs.
Professeur en Aménagement de l’Espace et Travaux paysagés, nous avons tenté, avec mes élèves, de prendre le problème à la base, c’est-à-dire d’essayer que les eaux de pluies, même en grande quantité ne parviennent pas si rapidement au canal collecteur et c’est ainsi que nous avons travaillé sur plusieurs ruisseaux et rivières dans le département du Doubs. (Ensuite, je me suis inspiré des travaux effectués par l’ancienne municipalité de Chalon – sur – Saône où j’habite à présent.
Dans un dernier numéro du Journal local, un article parlait d’agriculteurs qui se posaient la question de savoir qui devait entretenir ces petits ruisseaux dont on a perdu parfois l’emplacement exact ? Nous verrons à la fin de cet Essai quelle est la responsabilité de chacun ! Mais cette interrogation n’est pas dénuée de bons sens car il arrive fréquemment que dans un ruisseau non entretenu, la vase composée de feuilles de l’automne précédent, de brindilles, de terre… se tasse sur le fond du ruisseau et finisse par recouvrir totalement le l

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