Mon chat ne fait que des bêtises ! , livre ebook

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2014

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Votre chat réclame sans arrêt à manger ? Il ne supporte pas la présence d’un autre animal ? Il grignote vos plantes ? Il refuse de faire ses besoins dans son bac ? Il n’arrête pas de miauler ? Et vous ne savez plus quoi faire ?

Docteur vétérinaire, Colette Arpaillange vous donne dans cet ouvrage toutes les explications pour comprendre pourquoi votre chat agit ainsi et tous les trucs et astuces pour résoudre ces petits désagréments et même les anticiper. Grâce à cet ouvrage, vous aurez toutes les clés pour réagir avec justesse et mener une relation pleine de complicité avec votre chat.

Pas si bêtes ! Une collection pour mieux comprendre, aimer et soigner tous vos animaux. Retrouvez le savoir et tous les conseils des meilleurs spécialistes.


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Publié par

Date de parution

07 mars 2014

Nombre de lectures

246

EAN13

9782815304078

Langue

Français

Mon chat
ne fait que des bêtises !

Docteur Colette Arpaillange

LOGO Rustica


Avant-propos

Le chat a depuis toujours ses inconditionnels et ses détracteurs. C’est bien le même animal qui, jadis, a pu être tour à tour révéré ou brûlé… et qu’aujourd’hui on peut trouver câlin, joueur, doux et fidèle, ou, si on lui porte un autre regard, cruel, paresseux, maniaque et ingrat ! Le chat n’a pourtant pas deux visages, mais il faut connaître ses besoins pour vivre en bonne harmonie avec lui. Sa compagnie est exigeante et vous imposera sinon des sacrifices, du moins quelques efforts.

Il n’est pas rare que la cohabitation avec votre petit félin ne soit pas aussi agréable que vous l’auriez espéré. Ce livre recense les bêtises de nos amis les chats, des petits soucis aux gros ennuis qui peuvent ternir votre belle relation. Beaucoup résultent d’une méconnaissance des besoins de cet animal parfois délicat, souvent tatillon et régulièrement tyrannique. Vous y trouverez des conseils pour résoudre les problèmes et les anticiper. Vous apprendrez par là même à mieux connaître le comportement de votre chat et à vous rendre mutuellement plus heureux.

Docteur Colette Arpaillange

chapitre 1ange ou démon ?

Portrait
du chat idéal

Le chat tend à remplacer le chien dans nombre de foyers français. Cet engouement s’explique aisément car il est considéré comme plus adapté au mode de vie actuel. Il trouve facilement sa place dans les appartements exigus et les emplois du temps surchargés. Il n’a nul besoin de sorties et de longues promenades, il peut rester seul quand le week-end arrive, il ne réclame pas beaucoup d’attention ni de soins, et son entretien reste très économique. Cependant le chat s’impose plus qu’il ne se choisit. En effet, les achats restent rares, et le compagnon félin est le plus souvent trouvé ou donné. Avec ses qualités et ses défauts…

Le chat est propre

C’est une des qualités premières du chat : le chaton est spontanément propre dès l’adoption et il trouve instinctivement le chemin du coin toilette. Vous serez donc en principe dispensé de la laborieuse étape d’éducation à la propreté qui occupe tous les propriétaires de chiots. C’est la mère chatte qui va se charger d’éduquer ses petits et de les orienter vers un endroit approprié, la litière ou le jardin. Le comportement d’élimination volontaire se met en place très tôt, vers l’âge de 4 semaines. Enfouir ses déjections est instinctif chez le chat, ce qui explique son attrait pour les substrats meubles, le sable, la terre des pots de fleurs ou… le tapis du salon.

Cette tendance naturelle à la propreté, quoiqu’innée, n’est pas absolue. Les causes de malpropreté sont nombreuses, ce problème étant d’ailleurs le principal trouble du comportement rapporté par les propriétaires de chat. Et les dérapages sont d’autant moins pardonnés que justement le chat est réputé avoir une hygiène irréprochable.

Le chat est joueur

Le tempérament joueur se révèle aussi dès le plus jeune âge. À 5 semaines, les chatons découvrent le plaisir de poursuivre la queue de leur mère, avant de s’attaquer à des souris. C’est un excellent apprentissage pour ce redoutable prédateur.

Les jeux de bagarre entre chatons commencent encore plus tôt, dès 3 semaines. Mais la mère chatte veille à ce que ces batailles ne dégénèrent pas ; ainsi, le chaton apprend à contrôler la pression de ses mâchoires et la puissance de ses coups de griffes. Les orphelins, privés de cette éducation de base, ont du mal à se contrôler et peuvent devenir brutaux.

Le jeu persiste à l’âge adulte chez les chats de maison. Leurs congénères sauvages, trop occupés par leur survie, n’ont pas de temps à perdre avec ces « enfantillages ». Ces simulacres de chasse permettent au chat d’appartement de continuer à faire du sport. Il a de l’imagination et s’amuse avec n’importe quel objet ressemblant de près ou de loin à une proie vivante. Mais rien ne le stimule davantage que le jeu avec ses propriétaires. Aux humains qui l’accompagnent de faire preuve d’inventivité pour que ces activités ludiques soient un plaisir partagé. Attention à ce que ce chasseur dans l’âme ne confonde pas les mains avec une souris appétissante !

Les différents statuts du chat domestique
Certains chats dits harets, retournés à une vie libre, restent à distance des hommes et se nourrissent uniquement des produits de leur chasse. Les chats errants sont plutôt des « sans domicile fixe » qui s’établissent néanmoins à proximité des maisons et vivent des expédients des activités humaines. Quant au chat domestique stricto sensu, il est nourri par l’homme, et la chasse reste pour lui un loisir très occasionnel.

Le chat est adaptable

C’est cette incontestable adaptabilité qui explique que le chat trouve facilement sa place partout : à la ville comme à la campagne, dans un appartement exigu ou dans une ferme, en solo ou en communauté… On retrouve le chat dans tous les pays et sous toutes les latitudes du globe terrestre.

Le chat est à la fois un chasseur et une proie, et ce double statut explique la grande variabilité de son répertoire comportemental. Il surveille sa proie autant qu’il surveille ses ennemis… Pour rester en vie, il a su développer des capacités d’apprentissage et d’analyse. Il apprend vite à éviter le danger et tire facilement les leçons des expériences désagréables. De même, il se sensibilise rapidement et peut devenir phobique après un traumatisme mineur.

Cette adaptabilité se construit au cours des premiers mois de la vie. Elle dépend de la qualité des expériences précoces. Si le chaton grandit au contact d’une mère bien socialisée à l’homme, au sein d’une famille qui lui prodigue des caresses et de l’affection, et dans un environnement stimulant où il peut pratiquer des activités variées, il sera malléable et à l’aise dans n’importe quel univers.

Cette souplesse de caractère et cette capacité à accepter des modes de vie différents sont loin d’être systématiques et bon nombre de chats font preuve d’une grande psychorigidité. Le moindre changement constitue pour eux un traumatisme. Certains refusent de changer de sorte d’aliment ou de marque de litière ! D’autres basculent dans l’anxiété après des travaux de réfection ou la naissance d’un bébé.

Cette adaptabilité fait que le chat n’est jamais là où on l’attend… Il garde une part de mystère, ce qui explique d’ailleurs que tout et son contraire ait été dit concernant son comportement. Chaque chat est unique, et l’adaptabilité est aussi exigée du propriétaire qui doit inventer à chaque rencontre avec un chat une relation différente.

Le saviez-vous ?
Les chats mâles entiers retournés à la vie sauvage peuvent avoir un domaine vital extrêmement étendu, environ trois fois plus étendu que celui des femelles : il est en moyenne de 60 hectares pour les mâles et de 16 hectares pour les femelles. Ces domaines peuvent se chevaucher mais incluent une zone qu’ils ne partagent pas et défendent âprement. Les chats mâles stérilisés ont un domaine vital à peu près de la même taille que celui des femelles. C’est la raison pour laquelle la longévité moyenne d’un chat stérilisé est largement supérieure à celle des individus entiers au comportement plus aventureux (13 ans versus 2 ans…).
Le plus grand territoire mesuré est de 990 hectares dans le Bush Australien et le plus petit 0,1 hectares dans un village de pêcheurs au Japon. Ce qui souligne l’importance de la disponibilité de la nourriture dans l’organisation sociale et territoriale du chat.

Le chat est casanier

L’image du chat gardien du foyer est très présente dans les esprits. Protecteur des maisons qu’il débarrasse des nuisibles, il trouve sa place naturellement auprès des humains. À l’origine, il a été domestiqué par les populations sédentaires pratiquant l’agriculture alors que le chien accompagnait les chasseurs nomades.

Très attaché à son territoire, il structure son espace de vie selon une organisation complexe. Il puise sa sérénité dans la stabilité de son environnement. Son équilibre émotionnel est rapidement compromis lorsque son refuge est bouleversé ou lorsqu’il est contraint de déménager. Il a généralement beaucoup de mal à s’adapter à un environnement nouveau. Ce n’est pas un voyageur dans l’âme et il déteste changer d’air.

Le chat gardien du foyer
trouve l’apaisement dans son territoire.

Mais le chat à l’état libre aime se balader et arpenter son domaine vital qu’il connaît parfaitement. Ce domaine vital, qui se définit comme l’ensemble de la surface que le chat occupe, dans lequel il vit et se reproduit, est centré sur les ressources alimentaires. Sa taille dépend du statut reproducteur et de la disponibilité des vivres. Les chats mâles non castrés ont un domaine très étendu, la quête d’une partenaire sexuelle étant un facteur de motivation à parcourir de plus grandes distances. Les femelles sont beaucoup plus sédentaires.

Le caractère casanier du chat est influencé par de nombreux facteurs, son statut sexuel avant tout. La stérilisation réduit considérablement le besoin de dispersion et fixe le chat sur un territoire de taille réduite. La présence d’une nourriture abondante et facilement disponible est un autre facteur de sédentarisation. Et, enfin, la stabilité des relations sociales : les conflits entre chats sont une cause d’éloignement du chat du domicile.

L’allomarquage, un signe d’affection ?
L’allomarquage désigne le comportement de marquage d’un individu sur un autre. Le chat frotte ses joues sur les êtres vivants avec lesquels il entretient de relations sociales et qui font partie de son groupe. Ce geste est souvent interprété comme un signe d’affection. Il témoigne en tout état de cause d’une relation pacifiée.

Le chat est affectueux

Le chat, réputé indépendant, est pourtant capable de nouer des relations affectives fortes avec les humains. Son comportement se modifie dans la relation qu’il entretient avec les humains. Ainsi, de nombreux comportements juvéniles, comme le ronronnement, le pétrissage, les jeux interactifs persistant à l’âge adulte (comportements néoténiques), s’observent chez le chat domestique et n’existent pas chez le chat sauvage.

Les chats sont capables de nouer entre eux des relations amicales qui se traduisent par des comportements de rapprochement : contacts physiques, partage des lieux de repos, toilettage mutuel et marquage corporel (allomarquage). Ces liens contribuent à cimenter les groupes sociaux.

La recherche de contacts physiques et de proximité dans le sommeil témoigne d’un lien d’attachement avec l’homme. Celui-ci l’entretient généralement car la caresse de la fourrure du chat est très appréciée. Cette complicité favorise l’émergence de rituels de communication, ces échanges particuliers à deux individus qui acquièrent une signification particulière : accueillir le retour du maître, solliciter la caresse, réclamer à manger, demander à sortir, tout est prétexte à inventer un dialogue. C’est ainsi que le lien se construit. Les démonstrations d’affection du chat sont moins bruyantes que celles du chien : le chat est discret et économe en amitié. Il se frotte aux jambes en ronronnant, il s’installe sur les genoux de son maître et les pétrit gentiment, il ronronne dès que la main aimée l’effleure.

Ce lien d’attachement peut devenir envahissant : certains chats séparés précocement de leur mère vont reporter sur la personne qui leur prodigue des soins attentifs tout l’amour dont ils ont été brutalement sevrés (voir chapitre 5). Si la proximité est entretenue au-delà de l’âge habituel de la séparation maternelle, entre 7 et 9 semaines, cet attachement contre nature (on parle « d’hyperattachement ») rend le chat particulièrement vulnérable aux troubles anxieux. En l’absence de son maître, il est perdu, angoisse ou dépérit. Ce lien fusionnel s’exprime également par des comportements de tétée des vêtements ou du corps de l’être d’attachement.

Le chat est sociable

Ce n’est pas du tout la qualité première du chat. Pourtant, la recherche de contacts et de proximité que l’on observe fréquemment chez le chat montre clairement que le chat n’est pas aussi asocial qu’on veut bien le dire ! Certains sont tout à fait capables d’établir des relations harmonieuses et amicales avec des congénères et même avec des animaux d’une autre espèce. La capacité du chat à nouer des liens sociaux et à vivre en groupe est cependant très variable en fonction des conditions de vie et des expériences précoces.

Contrairement au chien qui vit difficilement en dehors d’une meute, le chat peut se passer de relations sociales, contrairement au chien qui vit difficilement en dehors d’une meute. Dans la nature, les chats se rassemblent autour des ressources alimentaires lorsqu’elles sont à disposition : poubelles, repas distribués par des amoureux des chats, activité de pêche… Ils sont alors capables de coopérer pour le soin des jeunes notamment et d’entretenir une certaine proximité. Jeux en commun, toilettage mutuel, repos en étroit contact physique témoignent de relations que l’on peut qualifier d’amicales. Mais attention : le chat a ses têtes ! Il peut se montrer presque tendre avec un compagnon librement choisi et détestable avec celui qu’on lui impose.

Le saviez-vous ?
Le chat ne parvient pas à se départir du caractère démoniaque qui lui a été attribué au fil de l’histoire. Sa cohabitation avec l’homme n’a pas toujours été sereine. Déifié par les Égyptiens, adoré par les Asiatiques et considéré avec bienveillance par l’Islam, le chat a beaucoup souffert au Moyen Âge, dans nos sociétés occidentales. Le chat symbolisait le mal, la sournoiserie et une féminité de mauvais aloi. Animal obscur et ténébreux, compagnon des sorcières, il allait faire l’objet d’une véritable persécution… que nos ancêtres payèrent au prix fort : la prolifération des rats rendit encore plus meurtrières les épidémies de peste noire qui ravagèrent l’Europe durant le XVe siècle. La Renaissance permettra sa réhabilitation.
Qu’en est-il de nos jours ? Les ailurophobes ont une peur panique des chats et l’histoire fourmille d’exemples, véridiques ou légendaires, de personnalités atteintes d’ailurophobie. Le plus célèbre est sans doute Napoléon qui aurait été retrouvé par son aide de camp tremblant de peur devant un minuscule chaton. La défaite de Waterloo a même été attribuée au passage d’un chat qui aurait fait perdre à l’empereur tous ses moyens !
Sans aller jusqu’à la phobie, l’aversion pour les chats n’est pas rare. Certaines superstitions ont la vie dure. Les chats noirs continuent à être regardés avec suspicion même dans nos sociétés modernes !
Une socialisation précoce

La socialisation est un processus d’apprentissage précoce qui donne au chat la capacité à interagir avec les membres de son espèce (socialisation intra-spécifique) et avec ceux des autres espèces (socialisation inter-spécifique). Un chat correctement socialisé à l’espèce humaine va rechercher les contacts avec les humains et y trouve même un certain apaisement. Cet apprentissage nécessite des contacts réguliers avec différents représentants de l’espèce humains pendant les premières semaines de la vie. Attention, la période sensible pour que cet apprentissage ait lieu est courte : elle s’étend de la 2e semaine, lorsque le chat est en mesure d’explorer le monde environnant, à la 7e semaine, âge du détachement avec la mère. La socialisation à l’homme n’est possible que si le chat est manipulé, gentiment et fréquemment. La socialisation à l’espèce d’appartenance est indélébile, même si le chat n’a plus du tout de contact avec ses congénères. En revanche, la socialisation aux autres espèces peut s’oublier si les relations ne sont pas entretenues.

Des contacts à durée limitée

La tolérance au contact est un autre paramètre qui conditionne la qualité des relations avec les humains. Certains chatons qui ont été peu manipulés par la mère ou sevrés un peu tôt se montrent peu tolérants au contact. Ils sont amicaux mais n’acceptent pas d’être saisis ou portés. Ils peuvent aussi refuser les caresses sur certaines zones du corps. Ces particularités doivent être prises en compte par les personnes qui les caressent. Les incompréhensions sont courantes, et il ne faut pas forcer le contact ou les sanctionner s’ils griffent ou se débattent. Cette attitude les rendrait hostiles à l’égard des humains.

chapitre 1ange ou démon ?

Comportement :
du normal
au pathologique

Le comportement du chat peut être source de nuisances pour différentes raisons. Le chat peut produire des comportements normaux mais indésirables comme le marquage urinaire. Il peut exprimer les signes d’un besoin inassouvi comme les agressions autour de la nourriture lorsqu’il ne peut fractionner ses repas. Il peut manifester des symptômes en relation avec des troubles du comportement, tels que l’agressivité ou la malpropreté. Lorsqu’un chat « fait des bêtises », il est important d’en déterminer la cause avant de tenter d’y remédier ou de désespérer !

Des comportements normaux mais indésirables

Certains comportements, quoique désagréables, voire franchement insupportables, n’en demeurent pas moins parfaitement normaux. C’est le cas notamment des comportements de marquage, marquage urinaire ou griffades, qui permettent au chat d’organiser son territoire ou des vocalises des chattes en chaleur.

Un comportement normal doit être respecté… ce qui ne veut pas dire qu’il faut le subir, mais simplement qu’il est à réorienter ou à modifier en douceur pour le rendre acceptable. Un griffoir judicieusement placé permet d’éviter les estafilades sur le canapé. Voiler une fenêtre par laquelle votre compagnon aperçoit un intrus qui le perturbe diminuera le marquage urinaire…

Les phéromones

Une phéromone est une production chimique utilisée pour la communication entre individus d’une même espèce. En effet, ces substances sont capables de transmettre une information et de provoquer une réaction comportementale chez le destinataire du message, ce qui confirme leur rôle dans la communication.

Le chat produit différents types de phéromones dotées d’une signification particulière dans la communication avec autrui ou dans le marquage territorial. La zone faciale le long des lèvres produit de nombreuses phéromones.

Deux sont particulièrement importantes. La première, appelée F3, sert à baliser le territoire et est déposée sur des objets ou supports inanimés par un frottement des joues. Le chat marque ainsi les voies de passage entre les différentes aires d’activité de son territoire. La présence de ses marques le rassure et leur disparition le déstabilise. Dans la même zone corporelle est produite une autre phéromone, la F4, que le chat va déposer en se frottant sur les individus avec lesquels il entretient des relations sociales. Cet allomarquage (marquage sur autrui) peut être interprété comme un signe d’amitié.

Les phéromones de synthèse
La phéromone F3, commercialisée sous le nom de Feliway®, reproduit le marquage apaisant que le chat dépose sur les lieux de passage en se frottant les joues. Elle contribue à son apaisement et le sécurise dans son environnement. Elle est indiquée lors de déstabilisation territoriale ou plus généralement en situation de stress pour rassurer le chat. Elle est proposée pour réduire les manifestations gênantes du stress, destructions par griffades et marquage urinaire notamment.
La fraction F4, commercialisée sous le nom de Felifriend®, est le support des relations sociales. Elle inhibe l’agression et est donc indiquée pour faciliter la cohabitation entre chats ou avec un chien.
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