Information économique et nouvelles technologies
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Description

Après un rappel de la place et de l'évolution de l'information dans le système productif et dans l'économie, analyse des implications de la révolution des NTIC dans les circuits marchands d'information numérique et mise en évidence de la modestie du marché français. Puis, présentation de l'offre publique - réelle et potentielle - en matière d'information économique, notamment de la production du Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie et des organismes associés. Enfin, recommandations pour une politique active d'information économique numérique.

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Publié le 01 juillet 1998
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Langue Français

Extrait

ACTUALITES DU COMMERCE EXTERIEUR Information économique pour les entreprises
Mission confiée à M. Patrick LEFAS : " Information économique et nouvelles technologies "
Lettre de mission
Rapport
Défis et opportunités des informations apportées par les nouvelles technologies.
L’environnement des entreprises, dans un contexte d’ouverture des marchés et d’évolution technologique rapide, est de plus en plus complexe. La maîtrise de l’information est, pour les sociétés un enjeu stratégique : savoir lire au plus tôt et le mieux possible les évolutions de la demande, de la réglementation, des techniques, connaître les forces et les faiblesses des concurrents ou des partenaires potentiels constituent la garantie de l’efficacité et souvent de la survie dans la compétition mondiale.
L’information sectorielle et technologique, les données économiques générales ou les opportunités d’affaires sur les marchés étrangers, les possibilités d’acquisitions et de reprise d’entreprises en France comme à l’étranger, les manifestations économiques et commerciales constituent autant d’informations qu’il importe de mettre à la disposition des entreprises d’une manière simple, efficace et pertinente.
Parallèlement, de nouvelles technologies émergent dans le champ de la collecte, du traitement comme de la mise à disposition de l’information. Elles ouvrent la voie à une meilleure utilisation de l’information dans toutes les entreprises y compris les plus petites d’entre elles. Le développement des technologies de l’information démultiplie en effet les possibilités de diffusion à moindre coût dans des délais rapides. En particulier, l’Etat, collecteur et fournisseur d’information, doit s’adapter pour faciliter cette évolution et permettre ainsi à un véritable marché de se développer dans ce domaine au bénéfice des entreprises.
. L’entrée de la France dans la " Société de l’information "
Le 16 janvier dernier, le Premier Ministre a rendu public le programme d’action gouvernemental pour préparer l’entrée de la France dans la société de l’information. Le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie est naturellement fortement engagé dans ces évolutions. En particulier, compte tenu de son rôle crucial en matière d’information économique, il mène un certain nombre d’actions et de réflexions dans ce domaine avec les opérateurs privés : réforme du CFCE, soutien au développement des sites Internet par les entreprises, ... Ainsi, en liaison avec la mission confiée à M. Francis LORENTZ sur le commerce électronique, une réflexion sur l’utilisation des technologies de l’information par les entreprises pour s’informer d’une manière efficace et pertinente a été initiée.
Les technologies de l’information n’ont en effet pas pour seule fonction d’externaliser une image ou des produits : elles permettent également d’avoir à portée de main et pour un faible coût une mine d’informations utiles pour le développement international des entreprises. Elles rendent possible l’utilisation par les entreprises d’une quantité importante de connaissances sur leur domaine d’activité, des partenaires potentiels, et des acheteurs. Ces impératifs ont nourri à
plusieurs reprises de nombreuses réflexions, souvent orientées par le concept " d’intelligence économique ". Ce thème n’entre pas dans le champ de la mission confiée à M. LEFAS, qui s’attache à ce que les entreprises puissent chercher et utiliser l’information adéquate, alors que leur environnement, dans un contexte d’ouverture des marchés et d’évolution technologique rapide, est de plus en plus complexe.
La Mission confiée à M. Patrick LEFAS.
Dominique STRAUSS-KAHN, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Jacques DONDOUX, Secrétaire d’Etat au Commerce Extérieur, Christian SAUTTER, Secrétaire d’Etat au Budget, Marylise LEBRANCHU, Secrétaire d’Etat aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce et à l’Artisanat, et Christian PIERRET, Secrétaire d’Etat à l’Industrie, ont confié à M. Patrick LEFAS, Directeur des affaires européennes et internationales à la Fédération française des Sociétés d’Assurance, la présidence d’un groupe de travail, de réflexion et de propositions sur "l’information économique et les nouvelles technologies".
Il a pour mission de :
- identifier de manière simple les enjeux de l’accès et de la maîtrise de l’information  pour les entreprises, et notamment les plus petites d’entre elles, - analyser les circuits de collecte, de traitement et de diffusion de l’information économique et technologique par les Directions et services du ministère et des organismes dont il a la tutelle, les relations avec les autres acteurs publics et privés engagés dans la recherche et la transmission de l’information économique, ainsi que les attentes et les réactions des entreprises utilisatrices,
- proposer des orientations de l’action du Ministère en direction des différents acteurs afin de mettre dans des conditions optimales l’information à la disposition des entreprises, et en particulier des petites et moyennes entreprises, et de développer son utilisation efficace. Les propositions de la mission sont attendues pour avril 1998.
République Française
Juillet 1998
 INFORMATION ECONOMIQUE
ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
 Rapport de Patrick Lefas à :
Dominique Strauss-Kahn : Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie Jacques Dondoux : Secrétaire d’Etat au Commerce Extérieur, Christian Sautter : Secrétaire d’Etat au Budget, Marylise Lebranchu : Secrétaire d’Etat aux Petites et Moyennes Entreprises au Commerce et à l’Artisanat,
Christian Pierret : Secrétaire d’Etat à l’Industrie.
Rapporteur : Jean-Christophe Donnellier, sous-directeur Environnement extérieur et Intelligence économique à la Direction des Relations Economiques Extérieures.
Introduction
Sommaire
9 Juillet 1998
Information économique et nouvelles technologies
Le Premier Ministre a présenté, le 16 janvier, le programme d’action gouvernemental " Préparer l’entrée de la France dans la Société de l’information ". Ce programme fait suite au discours d’Hourtin en août 1997. Le thème de l’information économique y est abordé à plusieurs reprises, l’accent étant mis sur le bouleversement qu’engendrent les nouvelles technologies de l’information et de la communication dans la collecte, le traitement, la gestion et la diffusion des flux d’information économique. Les conséquences en sont aussi importantes pour l’Etat que pour l’entreprise ou pour le citoyen.
L’explosion de ces nouvelles technologies offre des opportunités croissantes dans la meilleure connaissance des marchés étrangers et des évolutions scientifiques et techniques, dans la remontée des données sur les besoins de la clientèle, dans l’anticipation des réactions de la concurrence, ou encore dans la prévention des risques de détournement d’image auxquels l’entreprise peut être exposée de la part de ses concurrents. Les entreprises françaises, en nombre rapidement croissant, ont pris conscience des enjeux et de la nécessité de revoir en profondeur la gestion des flux d’information et de connaissance. C’est bien dans l’entreprise que sera gagnée la bataille de ces nouvelles technologies, et prioritairement celle de l’Internet.83
La révolution de la société de l’information vient prolonger et amplifier la mondialisation de l’économie et la globalisation financière. Désormais les flux de marchandises, de services, de capitaux et d’information économique s’organisent ou se déploient dans une logique globale pour les Etats comme pour les entreprises.
L’Etat, pour sa part, doit s’adapter à cette nouvelle réalité pour une meilleure efficacité de son fonctionnement, mais aussi parce que ses missions économiques changent. L’avènement de l’euro et son corollaire, le transfert de souveraineté monétaire à la Banque Centrale européenne, font toucher du doigt l’ampleur des transformations à l’oeuvre, qu’il s’agisse du contenu des fonctions de régulation, de l’abandon progressif du rôle d’Etat actionnaire ou de la prise de conscience que l’interventionnisme doit céder la place à des missions d’éclaireur des horizons économiques, de préparateur de l’avenir et de garant des grands équilibres économiques et sociaux.
L’information économique, entendue dans le sens des données économiques et sociales de toute nature, nationales et internationales, utiles aux acteurs économiques est directement concernée par ces changements fondamentaux, technologiques, économiques et politiques. La globalisation financière accroît le besoin de transparence des marchés, comme on l’a vu à propos de la crise mexicaine, puis de la première vague de la crise asiatique de l’hiver dernier, enfin à propos de l’effondrement de l’économie japonaise. Le FMI en a d’ores et déjà tiré les conséquences, en communiquant beaucoup plus rapidement aux marchés
financiers des informations sur les programmes qu’il négocie avec les Etats. Les progrès constants et accélérés des technologies de l’information et de la communication déstabilisent les positions acquises et obligent les entreprises à saisir beaucoup plus rapidement qu’auparavant les opportunités d’affaires.
Il n’est donc plus possible de concevoir l’information économique de manière colbertiste, c’est-à-dire avec le souci de la seule rigueur statistique et pour les seuls besoins de l’Etat régulateur et contrôleur. La France peut se targuer d’avoir construit l’un des appareils statistiques les plus performants et les plus fiables d’Europe, même s’il subsiste ici ou là des gisements de données inexploitées (par exemple, en matière fiscale, dans la comptabilité publique ou sur les marchés publics). Des progrès considérables ont été accomplis depuis la guerre dans la présentation et le contenu des données restituées. On peut en rappeler les grandes étapes : la reconstruction de l’immédiat après-guerre, avec la création de l’Institut national des études démographiques et de l’Institut national de la statistique et des études économiques, respectivement, en 1945 et en 1946 ; la mise en place du Marché Commun, avec les travaux du Comité Rueff-Armand en 1959 qui avaient révélé la mauvaise qualité des données disponibles ; la création du Conseil national de la statistique en 1972 ; la réforme des instituts de conjoncture en 1980 à la suite du rapport Lenoir-Prot de 1979 sur l’information économique et sociale des Français ; l’apparition de la statistique régionale élaborée, à la fin des années soixante-dix ; les vicissitudes du CERC, créé en 1966, supprimé par M. Edouard Balladur en 1994 et reconstitué par le gouvernement de M. Lionel Jospin en 1997 ; ou encore plus près de nous, les travaux d’harmonisation statistique au niveau européen sous l’égide d’Eurostat ; enfin le vaste chantier qui s’ouvre pour la mise en place du cadre statistique nécessaire pour la conduite des politiques économique et monétaire de la zone euro et où tout ou presque est à construire.
L’information économique a plus que jamais vocation à être partagée, validée mais aussi relativisée. Le monde devient chaque jour plus complexe et plus difficile à décrypter. Si la compréhension de cet environnement dans lequel évoluent les entreprises recule dans les milieux économiques, de l’aveu même de plusieurs personnalités que nous avons interrogées, parce que la priorité est donnée à la satisfaction des besoins de leurs clients, qu’en est-il alors de l’homme de la rue, du citoyen de base ?
Il faut reconnaître que l’information économique constitue en elle-même un marché que les nouvelles technologies sont en train de profondément modifier dans ses équilibres.
Parallèlement à la remise à plat de ses circuits de collecte, de traitement et de diffusion de l’information économique qu’impliquent les nouvelles technologies d’information et de communication pour ses propres besoins, l’Etat doit repenser son rôle et celui des organismes qui sont sous sa tutelle vis-à-vis des entreprises, parce que le partage de l’information est de plus en plus la clé de la compétitivité. Il doit être le garant du bon fonctionnement du marché de l’information économique numérisée. Le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (MEFI) a une responsabilité centrale en la matière, parce qu’il dispose d’une information variée et vaste, même si celle-ci est parfois orientée. Il lui revient de mettre à disposition des opérateurs privés du marché de l’information et des entreprises, de larges pans de l’information régalienne et stratégique qu’il est seul à détenir dans la sphère économique et financière et qu’il a collectée pour ses propres besoins.
Pour réussir, l’Etat, au premier chef le MEFI, doit prendre un certain nombre de précautions :
se livrer à un effort de mise en cohérence des données, dont il dispose en évitant les duplications et en obligeant les différentes directions à travailler plus étroitement ensemble (par exemple pour les prévisions du prix du baril de pétrole).
intervenir à bon escient, c’est-à-dire avec le souci de la neutralité, de la transparence et de la connaissance des contraintes de compétitivité des opérateurs privés ; la vulnérabilité de la presse économique générale ou spécialisée par rapport aux grands médias anglo-saxons constitue à cet égard une contrainte, et des décisions en apparence positives, telles que la mise en ligne gratuite des annonces légales, sont lourdes de menaces pour les équilibres de la presse écrite, alors que celle-ci voit fuir ses recettes publicitaires vers la télévision et le multimédia, et qu’un nombre croissant de ses lecteurs se laisse séduire par le cyberespace ;
être attentif à tout comportement anti-économique, notamment de la part d’acteurs qui exploitent des situations de monopole (Infogreffe par exemple) ;
être vigilant sur les opérations de fusion-acquisition qui se développent en grand nombre, tant en France qu’à l’étranger, dans les différents compartiments de la chaîne d’information économique, parce que sur un marché mondial de l’information électronique professionnelle en plein essor les acteurs français n’ont pas la taille critique pour survivre.
comprendre enfin son rôle non comme un intervenant dominant qui asphyxie, sans même s’en rendre compte, les acteurs privés, mais comme un pourvoyeur d’informations de toute nature, gratuitement ou à un prix économique qui permette aux intermédiaires de ce marché de vendre à un prix acceptable par les entreprises une information à valeur ajoutée.
Dans ce contexte, les recommandations de l’Association Française de la Télématique multimédia (AFTEL), du Groupement français de l’industrie de l’information (GFII) et de la Fédération nationale de la presse d’information spécialisée (FNPS) méritent d’être prises en compte.
Dix ans après les Etats-Unis, la France, sous l’impulsion du Premier Ministre, entreprend sa " révolution culturelle " dans le domaine de l’information économique. Rappelons que la décision de mettre gratuitement à disposition du public sur une base numérisée, au nom même des principes fondamentaux de la démocratie, la plus grande partie des données constituées par les Pouvoirs Publics américains pour leurs propres besoins, conformément aux conclusions du rapport " Informing the Nation " publié en 1988, a beaucoup contribué au renforcement de l’industrie américaine de l’information. La démarche obéit à la même logique quand deux ans plus tard, face au déclin relatif de la position concurrentielle des Etats-Unis, et selon les recommandations du rapport publié par l’Office d’évaluation technologique du Congrès et intitulé " Helping America Compete ", est reconnue la responsabilité de l’Etat fédéral dans le développement de l’information scientifique et technique. L’arrivée de l’Internet donnera ensuite une impulsion considérable à l’industrie américaine de l’information.
Dans son discours de présentation du programme d’action gouvernemental, le 16 Janvier 1998, le Premier Ministre soulignait : " Premier producteur d’information du pays, l’administration doit utiliser les réseaux de communication pour mieux diffuser les données publiques et offrir de nouveaux services interactifs [....]. Une politique active de numérisation et de mise en ligne de données publiques constitue donc un enjeu de première importance. " Le gouvernement privilégie ainsi résolument une logique d’offre pour mieux faire émerger un marché de l’information élaborée. Il envoie un signal fort aux entreprises qui ne sont pas encore suffisamment conscientes des enjeux. Il place enfin la démocratie au centre de la marche de la France vers la société de l’information.
De cette volonté découle la recommandation que soit élaborée une doctrine claire en matière de diffusion des données publiques, qui fasse évoluer la distinction traditionnelle entre l’accès à l’information publique et sa diffusion, car les conditions
économiques de celles-ci sont profondément transformées par Internet. Un tâche de réflexion a été confiée à cet égard au Commissariat général au plan. Les données publiques essentielles doivent être disponibles gratuitement sur Internet, mais il reste encore à déterminer les conditions dans lesquelles l’industrie française de l’information, et plus généralement les acteurs économiques peuvent avoir accès aux importants gisements de données publiques non diffusées par l’Etat qu’ils souhaitent pouvoir exploiter. Une plus grande concertation doit s’instaurer en la matière entre opérateurs publics et privés, afin de concilier les missions de service public et la liberté du commerce et de l’industrie. Le retard constaté sur les Etats-Unis n’est pas insurmontable, pour au moins trois raisons :
parce que la France est le 4ème producteur de données dans le monde, alors qu’elle n’en est que le 16ème utilisateur ; il y a donc une marge de progression considérable pour autant que la demande sur le marché national soit solvabilisée ;
parce que la France entreprend en parallèle sa mutation vers la maîtrise des circuits d’information numérisée et celle vers l’Internet. Comme on le voit déjà avec les internautes français qui sont déjà parmi les plus sophistiqués du monde dans leur démarche, l’expérience acquise grâce au Minitel, avec ses 14 millions d’utilisateurs réguliers et un chiffre d’affaires direct (hors vente par correspondance) de près de 8 milliards de francs, après avoir constitué un handicap, va devenir un atout décisif dans l’appropriation des technologies de l’Internet.
parce qu’enfin l’arrivée de l’euro, l’échéance informatique de l’an 2000, le développement rapide du commerce électronique obligent l’Etat et l’ensemble des acteurs économiques à repenser en profondeur leurs systèmes d’information.
A l’instar des batailles livrées avec succès par l’industrie en matière de maîtrise des flux tendus, du zéro défaut ou des produits sur mesure et qui ont nécessité une réorganisation en profondeur des modes de production et de distribution ou en matière de gestion de l’environnement, les entreprises françaises ont à relever le défi de la gestion des flux d’information et de connaissance. L’Etat doit les aider au mieux dans cette nouvelle étape du renforcement de leur compétitivité.
Le présent rapport, commandé par le Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et les Secrétaires d’Etat au Commerce Extérieur, au Budget, à l’Industrie, aux PME, au Commerce et à l’Artisanat, est au confluent de toutes ces évolutions dont la portée ne peut être encore mesurée avec certitude. Il s’inscrit dans le plan gouvernemental au chapitre 4 intitulé " Les technologies de l’information, un outil primordial pour les entreprises ". Il se propose de donner des réponses aussi pragmatiques que possible aux enjeux majeurs soulevés par la maîtrise des flux d’information économique grâce aux nouvelles technologies.
Ce rapport ne traite pas d’intelligence économique pour au moins deux raisons essentielles. La première est que la lettre de la mission n’en parle pas. La seconde est que de nombreux travaux ont déjà été conduits sur le sujet et que les entreprises sont désormais bien sensibilisées à la démarche. Mais en éclairant le sujet de l’information économique et des nouvelles technologies, le rapport peut contribuer à terme à rendre plus efficiente la démarche d’intelligence économique.
L’attente des acteurs de l’information économique et des entreprises utilisatrices vis-à-vis de l’Etat et notamment du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie est grande, car les uns et les autres y voient le moyen de mieux se mouvoir dans leur environnement, d’être plus performants et par voie de
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