L emploi public en Bretagne (Octant n° 87)
6 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

L'emploi public en Bretagne (Octant n° 87)

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
6 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

En Bretagne, l'emploi public non militaire rassemble près de 230 000 personnes fin 1999 dont 40 % dans la fonction publique d'État. L'Éducation Nationale, les organismes communaux et les hôpitaux sont les plus gros employeurs. Plus de six emplois sur dix sont occupés par des femmes. Les zones d'emploi de Rennes et Brest concentrent, à elles deux, 38 % des effectifs de l'emploi public régional non militaire. L'augmentation de l'emploi entre 1990 et 1999 est de 9 %, contre 16 % pour l'emploi salarié privé.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 105
Langue Français

Extrait

Emploi public
L’emploi public en Bretagne
En Bretagne, l’emploi public non militaire rassemble près de 230 000
personnes fin 1999 dont 40 % dans la fonction publique d’État.
L’Éducation Nationale, les organismes communaux et les hôpitaux
sont les plus gros employeurs.
Plus de six emplois sur dix sont occupés par des femmes.
Les zones d’emploi de Rennes et Brest concentrent, à elles deux,
38 % des effectifs de l’emploi public régional non militaire.
L’augmentation de l’emploi entre 1990 et 1999 est de 9 %,
contre 16 % pour l’emploi salarié privé.
ans son acception la plus large, 34 % de l’emploi nombreuses administrations régionales etDl’emploi public comprend plus de à un pôle universitaire important à Rennes.public en Ille-et-Vilaine
270 000 personnes en 1999 en Bre- Les Côtes-d’Armor arrivent en dernière po-
tagne, dont environ 122 000 agents de sition derrière le Finistère et le Morbihan,
l’état. On y inclut alors, outre le champ 34 % des emplois publics bretons non mi- avec un poids près de deux fois inférieur à
retenu dans l’article, les personnels civils litaires sont concentrés en Ille-et-Vilaine. celui de l’Ille-et-Vilaine (seulement 18 %
ou militaires de défense, France Télé- Ceci est dû notamment à la présence de des effectifs régionaux).
com, les contrats emplois-solidarité et
les emplois-jeunes.
L’analyse qui suit porte sur un champ
plus restreint et s’appuie sur les infor-
mations rassemblées annuellement par
l’INSEE Bretagne dans le fichier FIRESP
sur un champ bien identifié. Au 31 dé-
cembre 1999, le champ “FIRESP” ras-
semble 226 600 personnes en Bretagne
travaillant à mi-temps ou plus (voir en-
cadré page 25). Pour sa part, l’Etat
emploie 91 500 personnes, soit 40 %
de l’emploi public régional. Avec
53 500 personnes, la part des Collecti-
vités Territoriales est de 24 %. Le reste
est constitué par les Services Publics
(les hôpitaux, la Poste, la Sécurité So-
ciale, la SNCF, EDF-GDF, les chambres
consulaires…) soit 81 600 personnes et
36 % de l’emploi public.
22 Octant n° 87 - Octobre 2001Emploi public
L’emploi public : un champ difficile à cerner
Le concept d’emploi public combine deux approches, celle -la Poste et France Télécom, qui étaient des di-
du statut de l’employeur et celle du statut de l’employé. On rections générales du ministère des P&T, sont devenus au
confond parfois la notion d’emploi public avec celle de fonc- 1er janvier 1991 par la loi du 02 juillet 1990, des établisse-
tion publique qui recouvre, en termes d’emplois, des ensem- ments publics à caractère industriel ou commercial
bles différents. La fonction publique constitue le socle de (E.P.I.C.). Puis France Télécom est devenu une société ano-
l’emploi public et se décompose en trois sous-ensembles : nyme à conseil d’administration en 1998. Les personnels
-la fonction publique d’État de la Poste et de France Télécom sont au nombre de 22 700
-la fonction publique territoriale au 31 décembre 1999. Ce sont majoritairement des
-la fonction publique hospitalière. fonctionnaires.
Cette dernière n’est pas identifiée en tant que telle dans l’ar- Dans la partie de cette étude consacrée à l’analyse de l’em-
ticle. Elle est regroupée avec les Services Publics en raison du ploi public en 1999, il a été convenu, pour des raisons juri-
statut d’établissement public des établissements de soins (hô- diques relatives au statut, d’intégrer la Poste dans la ru-
pitaux et maisons de retraite publiques). brique des Services Publics et d’exclure France Télécom.
En revanche, les deux organismes ont été isolés du champ
Il convient d’ajouter à ces trois sous-ensembles constituant la dans la partie relative à l’évolution de l’emploi public entre
fonction publique « stricto-sensu », les salariés employés par 1990 et 1999, afin d’assurer la comparabilité des
d’autres organismes. Il s’agit : évolutions.
-des établissements publics administratifs comme
les chambres consulaires (chambres d’agriculture, chambres D’autres catégories n’ont pu, pour des raisons diverses, être
des métiers ou chambres de commerce et d’industrie) intégrées dans cette étude :
-les personnels civils et militaires du ministère-des établissements publics à caractère industriel
de la Défense (y compris les arsenaux de l’État) ne font pasou commercial comme la SNCF, EDF-GDF ou la Poste
-des personnes morales de droit privé. C’est le cas l’objet d’un suivi statistique détaillé pour des raisons de
« secret défense ». Le recensement de la population dedes associations reconnues d’utilité publique telles que les
ASSEDIC ou d’organismes de droit privé dont la mission pré- 1999 décomptait 29 800 personnes employées par la Dé-
sente un caractère de service public tels que les CRAM, les fense en Bretagne.
CPAM, les CAF ou les URSSAF. Ces « personnes morales » -les emplois aidés ne sont pas tous comptabilisés.
emploient des agents relevant du droit public par dérogation Ainsi par exemple les contrats-emploi-solidarité (C.E.S.),
législative. qui concernent 4 500 personnes dans les Collectivités Ter-
ritoriales, sont exclus. Seuls les 1850 emplois jeunes recru-
Cas particuliers : tés par le ministère de l’Education Nationale sont retenus.
- les enseignants qui sont employés dans les établis- Les autres emplois-jeunes, au nombre de 1 600 (200 dans
sements sous contrat d’association, font partie de ce champ les Collectivités Territoriales et 400 au sein du ministère de
« emploi public » FIRESP. Ils sont au nombre de 19 000 per- l’Intérieur) sont aussi exclus du fichier.
sonnes au 31 décembre 1999. Ils se répartissent dans l’ensei-
gnement général, l’agriculture et les transports.
La part de l’emploi public non militaire de personnes : Solidarité et Santé, Tra- deux-tiers des agents bretons travail-
dans l’emploi salarié total ( public et pri- vail-Emploi-Formation, Anciens lant dans ces centres de gestion et un
vé ), en 1999, varie de 23 % dans le Mor- Combattants, Culture. nombre plus élevé de communes (372
bihan à 26 % dans les Côtes-d’Armor. contre 283 dans le Finistère, 352 en
Les organismes communaux (Mairies, Ille-et-Vilaine et 261 dans le
Etablissements publics intercommu- Morbihan).
L’Éducation Nationale, naux spécialisés ou non, Établissements
publics administratifs communaux spé- Au sein des Services Publics, les effectifsles organismes communaux
cialisés) emploient 44 900 personnes, des hôpitaux sont les plus nombreux :et les hôpitaux : les trois
soit 20 % de l’emploi public régional. 38 500 personnes au 31 décembre
plus gros employeurs Avec 7 800 personnes, les structures dé- 1999, soit 17 % de l’emploi public ré-
partementales ou régionales (Conseil gional non militaire. La Poste arrive en
Général, Conseil Régional, Établisse- seconde position, loin derrière, avec
Avec 64 100 personnes et 28 % de ments publics administratifs départe- 13 400 agents et 6 % de l’effectif global.
l’emploi public régional non militaire, mentaux ou régionaux) représentent Viennent ensuite la Sécurité sociale
l’enseignement public et privé sous moins de 4 % des effectifs publics bre- (8 500 agents) puis les maisons de re-
contrat occupe le premier rang au sein tons. Le reste est essentiellement réparti traites publiques, la SNCF, EDF-GDF
de la fonction publique d’Etat. Le se- dans les centres départementaux de qui totalisent chacun, entre 4 000 et
cond rang est occupé par les adminis- gestion de la Fonction Publique Territo- 5 000 agents. Les chambres consulai-
trations du ministère de l’Economie, des riale (moins d’un millier de personnes). res, les offices publics d’H.L.M em-
Finances et de l’Industrie, avec 8 000 Dans les Côtes-d’Armor, les agents des ploient, chacun, moins de 3 000 per-
personnes et 3,5 % de l’effectif total ré- Collectivités Territoriales représentent sonnes. Les plus gros établissements
gional. A titre anecdotique, l’INSEE 27 % des effectifs de l’emploi public publics sont l’ANPE, la Banque de
emploie 185 agents fonctionnaires à la costarmoricain, quatre points de plus France et le CROUS (moins de 1 000 sa-
direction régionale de Rennes. qu’au niveau régional. Deux explica- lariés).
tions : la pr

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents