La sécurité routière en France : bilan de l'année 2011

icon

699

pages

icon

Français

icon

Documents

2013

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

699

pages

icon

Français

icon

Ebook

2013

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

L'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), créé en 1982 et placé auprès du délégué à la sécurité et à la circulation routières - également délégué interministériel à la sécurité routière, a en particulier en charge la collecte, la mise en forme, l'interprétation et la diffusion des données statistiques nationales se rapportant à la sécurité routière. Chaque année, l'ONISR publie un bilan de la sécurité routière en France. Ce bilan annuel a pour but non seulement de faire connaître l'accidentalité et également de la faire comprendre, en réunissant des données sur l'exposition au risque, le comportement des usagers, ainsi qu'en fournissant des comparaisons internationales.
Voir icon arrow

Publié le

01 février 2013

Nombre de lectures

14

Licence :

En savoir +

Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

11 Mo

# OBSERVATOIRE NATIONAL
INTERMINISTÉRIEL DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE
dF#OBSERVATOIRE NATIONAL
INTERMINISTÉRIEL DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE
La documentation FrançaiseObservatoire national
interministériel de sécurité routière
Tour Pascal B
Place des Degrés
92 045 PARIS La Défense Cedex
Tél. : 01 40 81 40 42
Fax : 01 40 81 80 99
Mél : onisr.dscr@equipement.gouv.fr
Site : www.securite-routiere.gouv.fr
© Direction de l’information légale et administrative, Paris, décembre 2012
Crédit photo couverture : DSCR - ISBN 978-2-11-009066-9
Conception et réalisation graphique : DILA
« Aux termes du Code de la propriété intellectuelle, toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle de la présente
publication, faite par quelque procédé que ce soit (reprographie, micro filmage, scannérisation, numérisation...) sans le
consentement de l’auteur ou de ses ayant droits ou ayant causes est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les
articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Il est rappelé également que l’usage abusif et collectif de la
photocopie met en danger l’équilibre économique des circuits du livre. »IAvant-propos
Le bilan 2011 montre une baisse relative de tous les indicateurs par rapport à 2010 : – 3,4 %
pour le nombre d’accidents corporels, – 3,8 % pour le nombre de blessés et – 0,7 % pour
le nombre de personnes tuées. Ces résultats sont le reflet d'une année 2011 marquée par
une nette dégradation sur les six premiers mois de l’année suivie d'une amélioration toute
aussi nette sur les six mois suivants. Ces chiffres rappellent la nécessité de conserver une
politique de sécurité routière ferme et dynamique dont les modalités et les priorités doivent
être renouvelées afin de poursuivre la réduction du nombre de tués.
Le bilan 2011 est l’occasion de dresser un diagnostic. La conduite sous l’emprise de l’alcool
demeure, pour la sixième année consécutive, la première cause infractionnelle de mortalité
au volant : en 2011, plus de 30 % des personnes tuées sur la route le sont dans un accident
où le facteur alcool est présent, un taux qui ne régresse pas depuis plus de dix ans. Si aucun
conducteur présumé responsable n’avait conduit avec un taux d’alcool positif, 1 150 vies
auraient pu être épargnées.
Mais la vitesse reste cependant, structurellement, le grand facteur transversal : seule ou
combinée à d'autres causes, elle contribue au mécanisme de la plupart des accidents et
surtout détermine lourdement leur gravité. Or les signes d'une remontée des vitesses prati-
quées sur nos routes commencent à se faire jour.
D'autres facteurs de danger montent manifestement en puissance, comme l’usage du
téléphone portable tenu en main au volant et la conduite sous l'influence de médicaments
à risque.
Enfin, les motocyclistes ont représenté 23 % des usagers de véhicules à moteur tués sur
la route. Leur mortalité, jugulée en 2010, est repartie à la hausse avec une augmentation
de 8 % en 2011. La mortalité des piétons évolue également de façon inquiétante, avec une
hausse de 7 %. Par ailleurs, il faut souligner l'aggravation de la mortalité des 25-44 ans
(+ 1,8 %) et celle des 65-74 ans (+ 6,1 %), ce qui n'est bien sûr pas sans lien avec les évolu-
tions observées sur les motocyclistes et les piétons.
Notre objectif est clair, il s'agit de faire diminuer davantage le nombre de tués et de blessés,
réduire drames et souffrances : chaque jour encore, 11 personnes meurent et 223 sont
blessées sur les routes de France, dont près de 11 sont marquées à vie par des séquelles
lourdement handicapantes.
Frédéric Péchenard,
Préfet, délégué interministériel
à la Sécurité routièreREMERCIEMENTS
IIIRemerciements
Le présent document a été réalisé par l’Observatoire national interministériel de la sécurité
routière (ONISR), placé auprès du délégué à la sécurité et à la circulation routières, égale-
ment délégué interministériel à la sécurité routière.
L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière a pour principales missions,
d’une part, la collecte, la mise en forme, l’interprétation et la diffusion des données statis-
tiques nationales et internationales et, d’autre part, le suivi des études sur l’insécurité
routière, ainsi que l’évaluation des nouvelles mesures de sécurité prises ou envisagées.
La délégation tient particulièrement à remercier :
– la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) ;
– la Dirale de la police nationale (DGPN),
qui recueillent sur le terrain les données sur les accidents présentées dans ce bilan.
Ainsi que :
– l’Association pour le Registre des victimes d’accidents de la circulation du Rhône,
et spécialement son responsable scientifique Bernard Laumon, ainsi que Blandine
Gadegbeku, Amina Ndiaye et Colette Mintsa-Eya, chercheuses à l’IFSTTAR–UMRESTTE
(chapitre « Les données sanitaires des accidents ») ;
– la sous-direction de la statistique, des études et de la documentation au ministère de la
Justice, et spécialement Odile Timbart, responsable du bureau des études et de la diffu-
sion (chapitre « Les condamnations pour infraction à la sécurité routière ») ;
Le présent document a été rédigé sous la direction de :
– Louis Fernique, secrétaire général de l’Observatoire jusqu’au 30 septembre 2012, et
erManuelle Salathé, secrétairale de latoire à compter du 1 octobre 2012 ;
– Christian Machu, adjoint au secrétaire général de l’Observatoire.
La rédaction du document a été coordonnée par Christian Roy, ONISR.
Ont été également impliqués dans sa rédaction :
– Élisabeth Boucher, Serge Boyer, Fabienne Dran, Caroline Pichereau de l’ONISR ;
– Laurent Dodet, Éric Evain et Francine Gigon du Centre d’études techniques de l’équipe-
ment Normandie-Centre ;
– Hervé Leclerc du Centre d’études techniques de l’équipement de Lyon ;
– Laurent Cortinas et Rose-Marie Sibel du Centre d’études techniques de l’équipement du
Sud-Ouest ;
– Guillaume Tremblin, Sétra ;
– Ruth Bergel-Hayat, IFSTTAR-GRETTIA.LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE EN FRANCE / BILAN DE L’ANNÉE 2011
IV Avertissement
La sécurité routière en France – Bilan annuel – est le document « phare » des travaux menés
par l’ONISR. Document de référence, il est fortement attendu chez les partenaires de la
sécurité routière. Paru pour la première fois dans son format actuel en 2000, il s’est enrichi
au cours des années et connaît pour ce bilan 2011 une profonde évolution.
Tout en assurant la continuité des données figurant dans la collection, à l’exception des
1données exogènes dont l’ONISR n’est pas à l’origine de leur élaboration , un processus
d’évolution du bilan étalé sur deux années a été initié. Il vise à :
– mieux décrire les évolutions de long terme (année 2000 prise en référence en conformité
avec les orientations européennes) ;
– intégrer des analyses thématiques détaillées au « Bilan » ;
– fournir des données complémentaires sur tous les sujets d’actualité pour lesquels
l’ONISR est régulièrement questionné.
Les principales innovations dans le bilan 2011 sont les suivantes :
– un panorama complet et illustré de l’année ;
– une analyse conjoncturelle (chapitre « L’analyse conjoncturelle ») totalement refondue qui
s'appuie sur les résultats obtenus à partir d’une nouvelle version du modèle de désaison-
nalisation « GIBOULÉE ». Les données brutes de la mortalité sont désormais doublement
corrigées des variations saisonn

Voir icon more
Alternate Text