Penser sa retraite /Panser son être
204 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Penser sa retraite /Panser son être , livre ebook

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
204 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Penser sa Retraite/ Panser son être, propose une expérience de 21 jours pour se « reprogrammer » afin de réussir la transition entre l’activité et la retraite. Chaque journée comprend un sujet de réflexion, étayé par des découvertes scientifiques récentes et réconfortantes ainsi qu’une pratique reposant sur des principes de sophrologie et d’affirmations positives. L’objectif consiste à aider le lecteur à lâcher prise sur ses peines et ses blessures anciennes afin de vivre dans l’instant présent une retraite enrichissante et dynamique. Les notions scientifiques sont expliquées simplement, parfois avec humour afin de ne pas rebuter le lecteur. Par extension cet ouvrage s’adresse à tous.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 février 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334074353
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-07433-9

© Edilivre, 2016
Préface
Je me suis mis dans l’intention d’écrire cet ouvrage quand j’ai cessé mon exercice et que les conversations, les bavardages que j’entretenais avec mes patients me manquaient profondément. C’était en quelque sorte pour continuer le dialogue que je me suis lancé dans cette rédaction.
Avant toute chose, il est bien évident que cet ouvrage s’adresse aussi bien aux hommes qu’aux femmes, même si je n’ai pas pris le soin grammatical de le laisser entendre au fil des pages.
Quant au titre, il ne se veut nullement provocateur, il met en valeur le fait que la retraite doit se préparer au même titre qu’un travail, et ensuite il insiste sur le fait que l’on doit se préoccuper, prendre soin de cette nouvelle existence et, du mieux possible, panser les blessures* dont nous avons été victimes dans les premières années de notre vie et qui nous accompagnent toujours.
Le passage dans ce nouvel état d’être est rarement neutre.

L’astérisque * renvoie au Glossaire en fin d’ouvrage.

Il s’agit d’un tournant important dans la vie, l’environnement va changer et bien souvent le caractère aussi.
Il pourrait s’agir d’un manuel du bien vieillir pour une retraite « anti-âge » heureuse et tonique de surcroît.
Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui vont prendre leur retraite ou qui l’ont déjà prise et, par extension, il peut concerner tout le monde.


À la retraite, nous aurons l’occasion de réfléchir aux questions fondamentales de la vie auxquelles nous n’avons pas eu le temps de penser jusque-là ou, du moins, avec le calme et la sérénité suffisante.
Ceci nous amènera sans doute à revoir nos croyances et notre façon d’envisager la vie.
On pourra voir s’ouvrir de nouveaux horizons au bout desquels pointent la paix intérieure et les satisfactions les plus profondes tout en gardant ou retrouvant notre joie.
Les retraités sont nombreux, ils représentent une frange importante de la population. Rien que pour la France, ils sont près de 16 millions, avec tout ce que cela représente au niveau de la société, notamment pour les frais de santé. D’où tout le bénéfice de bonnes préventions qui commencent, comme nous le redirons, par le mental.
Ils sont aussi des millions de consommateurs et d’électeurs et représentent ainsi un certain pouvoir.
Ce n’est pas égoïste de vouloir profiter de sa retraite, en profitant on tire profit et ce profit pourra être bénéfique pour soi et par là même aussi pour les autres.

Il faut définir le cadre d’une longévité en bonne santé.
Pr Émile Étienne Beaulieu


Au cours de mon exercice professionnel, j’ai rencontré toutes sortes de retraités et je me suis intéressé à eux.
Si certains vivaient avec de grands projets, d’autres au contraire étaient dans le glissement, ce syndrome qui leur faisait accepter de se voir diminuer un peu plus chaque jour et de n’avoir que de tristes espoirs.
Malgré tout :
Si la retraite n’était que vieillissement inexorable,
Si des découvertes scientifiques n’avaient pas vu le jour,
Si nous ne pouvions que tolérer nos douleurs,
Si nous ne devions que regretter le passé et craindre l’avenir,
Et si tous les retraités vivaient heureux,
Je n’aurais pas envisagé d’écrire ce livre.
Lorsque j’ai créé un service de soins de suite et de réadaptation (SSR), tout de suite j’ai découvert les immenses capacités des personnes, quel que soit leur âge, dès l’instant où elles étaient stimulées, encouragées, valorisées.
Elles étaient étonnées elles-mêmes de ce qu’elles pouvaient obtenir et en tiraient une fierté qui ne pouvait que les exhorter à poursuivre.
Il s’agissait parfois de simples mouvements, mais pratiqués avec régularité et surtout avec assurance.
J’ai compris qu’il faut tenir la main de ceux qui ont tendance à glisser et qui n’ont pas assez confiance en eux pour arrêter cette descente.
Il peut être utile à ce stade de faire un bref rappel de ce que l’on a coutume d’appeler une carrière, pour en quelque sorte me présenter à vous.
Je me suis lancé dans la médecine sans en connaître les rouages. J’ai failli m’installer dans un cabinet de groupe en médecine générale, mais le sympathique médecin qui se promettait de me former devait décéder quelque temps plus tard d’un accident de la route.
Ma décision rapidement fut prise, compte tenu de ce que j’observais de devenir Praticien Hospitalier.
Mais pour cela, il me fallait passer l’internat, ce que je ne réalisais que bien tard. C’est ainsi que j’ai été reçu au dernier concours qui me fut ouvert et je me suis retrouvé interne d’hôpital dit périphérique et non de CHU.
La différence était de taille car, lorsque nous voulions faire une spécialité, nous étions contraints de nous excuser sans cesse de devoir partir pour assister au cours ou au stage au CHU à quatre-vingts kilomètres et revenir bien vite pour prendre nos gardes d’interne et ainsi de suite pendant trois ou quatre ans.
Malgré cette difficulté, ce fut un enrichissement.
Après un début en gastro-entérologie, je partis à l’armée où il me fut donné l’occasion de réfléchir sur mes choix. Finalement, j’optais pour l’endocrino-diabétologie.
Trois ans plus tard, mon diplôme en poche, je postulais pour un poste de Praticien Hospitalier temps plein.
C’est ainsi que j’ai passé vingt ans comme salarié du secteur public et, plus tard, suite à un changement de vie, j’ai passé vingt autres années dans une clinique privée, puis en cabinet seul.
J’ai pu apprécier ainsi les points forts et les défauts des deux systèmes : le public et le privé.
Ma pratique hospitalière me permit d’obtenir la spécialité de Médecine Interne et de faire des études de Cancérologie.
Voici quelques-uns des aspects de mon exercice que j’ai le plus aimés :
– L’écoute attentive, empathique des plaintes des patients et le pouvoir bénéfique qui en découle.
– L’éducation des diabétiques, leur faire connaître leur maladie afin de mieux la vivre au quotidien sans avoir la peur de complications qui peuvent ainsi être retardées voire évitées.
– Dans cette optique je me suis également investi dans la mise en place de pompes à Insuline.
– La formation des internes dans un échange réciproque de nos connaissances.
– La responsabilité d’un service de Médecine Interne.
– Plus tard, la création d’un service de soins de suite et de réadaptation.
– L’enseignement post-universitaire aux médecins généralistes, un enseignement dégagé de l’empreinte des grands groupes pharmaceutiques.
– Les Congrès Internationaux avec leurs apports et leurs rencontres.
– Les cours dans les Écoles de Soins Infirmiers pendant plus de trente ans.
– Plus récemment, l’enseignement aux pharmaciens qui ont besoin et envie de partager des expériences cliniques pour être davantage à l’écoute des « clients » et ne pas se cantonner à la seule délivrance des traitements prescrits.
– Enfin, pour parfaire ma connaissance de la profession, j’ai même été membre du Conseil de l’Ordre des médecins, ce qui ne fut pas sans intérêt.
Vers la fin de ma carrière, je me suis orienté vers la sophrologie, les médecines holistiques, énergétiques et anti-âge.
Je continue d’apprendre, de découvrir, de voyager et c’est tout le fruit de cette expérience que je souhaite partager avec vous.
Cette mise au point me semblait utile car c’est au cours de toutes ces années que j’ai réalisé la richesse du dialogue et du partage qui va pouvoir se retrouver dans ce domaine particulier de la retraite.
Nous débuterons par une histoire, l’histoire de Pierre, qui introduit cette problématique de départ à la retraite. C’est ce que l’on appelle un « cas clinique » dans notre jargon médical.
En effet, un départ à la retraite, même bien préparé, est, comme nous l’avons déjà évoqué, rarement neutre et s’accompagne trop souvent de sentiments négatifs.
Dans la deuxième partie, nous nous placerons au début de la retraite et, chaque jour, pendant vingt et un jours, nous évoquerons un sujet qui pourra nous aider à tourner la page et à mieux apprécier cette nouvelle vie.
Ces vingt et un jours sont symboliques, ce sont en fait vingt et un sujets de réflexion à connotation scientifique, et essentiellement positifs.
Un sous-chapitre intitulé « En ce qui vous concerne » mettra l’accent sur l’intérêt que ces sujets peuvent présenter dans votre vie quotidienne.
Après ces vingt et un jours, libre à vous de continuer à explorer des domaines que vous souhaitez approfondir ou partager. Étant désormais libres, vous avez du temps et c’est à vous de gérer, de planifier votre vie.
Dans la troisième partie, on trouvera des pratiques qui permettront de prendre un moment de détente, simplement pour être « à soi » en arrêtant de courir çà et là et méditer à la lumière de chaque chapitre.
Le but de cette partie sera de vous « reprogrammer » via la relaxation et les affirmations positives.
Première partie L’histoire de Pierre
Pierre venait de prendre sa retraite, il y avait tout juste deux mois. Seul dans son bureau du premier étage de la maison, entouré de ses livres et de ses souvenirs, il réfléchissait.
Il revoyait ses collaborateurs et ses amis, lors du « pot de départ » au sein de l’entreprise où il avait travaillé pendant plus de vingt ans.
Tous étaient là, même ceux qui avaient quitté « la boîte », revenus à cette occasion pour lui souhaiter un bel essor dans sa nouvelle vie.
Et après des discours élogieux du genre « Vous avez été un pilier de l’entreprise ! », « Nous allons continuer, du mieux que nous pourrons, ce que vous avez mis en place ! », ils vinrent le féliciter tous, à tour de rôle, déclarant, comme pour s’identifier à lui : « Profites-en bien ! »
Il avait été ému

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents