Le bouchon de cérumen
80 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Le bouchon de cérumen , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
80 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

La consultation médicale est parfois source de désagréments.
L'auteur a voulu exposer, sous forme de chroniques, les situations les plus courantes rencontrées au cours de son expérience professionnelle, afin d'illustrer les conséquences du colloque singulier qu'est la rencontre d'un patient et de son médecin.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2011
Nombre de lectures 0
EAN13 9782812188800
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright

















www.edilivre.com

Edilivre Éditions APARIS
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50 – mail : actualite@edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN : 978-2-332-74021-2
Dépôt légal : juin 2011

© Edilivre É ditions APARIS, 2011
Préambule
La prise de la tension, l’inspection de la gorge ou la palpation de l’abdomen sont souvent ressenties comme des désagréments, subis lors d’un examen médical, au même titre que certaines incommodités plus rares telles le bouchon de cérumen, le diagnostic d’affection idiopathique ou l’utilisation du miroir de Clar.
Si le praticien imagine un tant soit peu l’appréhension engendrée par l’exercice de son art ou les attributs de sa fonction, chez le client qu’il examine, il saisira mieux pourquoi ses consultants se transforment souvent en patients rapidement impatients, et il ne les auscultera plus de la même manière.
De ces désagréments et incommodités, il fallait en tenir une chronique, pour rendre plus attentif le praticien examinateur, et plus lucide le patient examiné.
Sans être exhaustif, cet opuscule en est une tentative pour ce qui concerne la médecine générale.
Désagrément n°1 : Le rendez-vous
Pourvu qu’on ne tombe pas sur le répondeur !
Il faut s’y décider, d’abord, et donc avoir un alibi, une bonne raison de déranger la secrétaire, quand il y en a une, ou directement le praticien, s’il exerce seul. Pourvu qu’on ne tombe pas sur le répondeur !
Car obtenir un rendez-vous, cette tranche horaire que l’on vous concède d’un ton un peu condescendant, bien qu’il arrangeât les deux partis, comme si c’était vous le plus favorisé dans cette négociation, cela ne se conçoit que pris par téléphone. Autrement cela s’appelle forcer la porte et c’est bien malvenu.
Le palpitant bat un peu la chamade à partir du huitième chiffre, comme si on attendait les résultats du bac ou pendant le tirage du loto quand on a déjà trois bons numéros, et c’est le grand saut. Attention, il faut avoir prévu d’avance des plages de disponibilité ; il n’y a pas que vous, et puis il y a les urgences.
Si le rendez-vous vous convient de suite, entre deux patients, en fin de soirée, ou tôt le matin, parce que c’est vous, vous êtes comblé. Et vous vous confondez en remerciements et salutations.
Si vous avez laissé passer plus de dix secondes d’hésitation, vous êtes perdu, il n’y a pas de rendez-vous avant trois jours, celui qui vous était proposé n’est plus disponible. Il vous faudra alors vous résigner à la période de consultations libres, dans une salle d’attente surchauffée et survoltée, en ayant perdu le privilège de ce rendez-vous qui se déguste avec tant de volupté.
Désagrément n°2 : Le carnet de santé
Ne pas oublier le livret de soins
C’est souvent en refermant la porte de son domicile que l’on s’aperçoit de son étourderie. Ce n’est alors pas bien grave. Il y a juste à retourner le chercher, ce carnet de santé distribué par la sécurité sociale. Il est tout neuf, vierge, et souvent encore dans son emballage. On n’a même pas eu la curiosité de le feuilleter pour en connaître le contenu, tellement on en a entendu parler. Il n’est pas encore obligatoire de le présenter à chaque consultation, mais il faut se méfier.
Déjà, il ne faut pas confondre le sien avec ceux des autres membres de la famille, car ils sont presque toujours arrivés tous en même temps, parfois en double exemplaire. Cela fait perdre un peu de temps, mais on avait prévu large pour être à l’heure. Et on ira à pieds pour être sûr de maîtriser son trajet, le carnet dépassant légèrement de la poche pour bien signifier aux aficionados ce que l’on va faire.
Si c’est en pénétrant dans la salle d’attente qu’on se rend compte de son oubli, il est trop tard. Les faits et conclusions de la consultation n’y seront pas notés, ni les antécédents de maladies ou les rappels des vaccinations. Mais ce n’est pas la catastrophe. Ce sera pour une autre fois.
D’ailleurs, ce carnet, il n’est pas près de supplanter la fiche de surveillance tenue par la plupart des praticiens. Tout y est noté d’une écriture plus ou moins fébrile et codée.
De toute façon, ce livret de soins, théoriquement trace de l’état de son capital santé, d’où son intérêt, cela risque de n’être qu’un météorite de plus dans le firmament du monde médical.
Désagrément n°3 : Le stationnement
La prochaine fois, on ira en taxi
C’est un désagrément qui n’est pas une conséquence spécifique de l’exercice médical, car garer sa voiture n’est jamais chose aisée, mais il se manifeste avec encore plus d’acuité lorsqu’il s’agit de sa santé. Ce peut être vital.
Bien sûr, à la campagne ou en zone semi-rurale, comme disent les gens des métropoles, le problème n’est pas si aigu. Mais c’est déjà rageant de ne pas trouver une place juste en face de la porte du cabinet médical. Il va falloir faire quelques pas, voire quelques dizaines ou même centaines de mètres à pied. Et si on était vraiment malade.
En ville, c’est une autre paire de manches. Là, il faut espérer trouver une place de stationnement dans un rayon de plusieurs centaines de mètres, quelquefois plusieurs milliers. Et prévoir suffisamment de monnaie pour enrichir la commune en alimentant les parcmètres, car découvrir un emplacement de parking non taxé relève de l’utopie en zone urbaine. On aligne mentalement les pièces, les répartissant en temps de trajet, temps d’attente et temps de consultation. On prévoit large, mais la menace de l’amende plane sur les têtes. A fortiori si l’on se gare en catastrophe sur un emplacement prohibé. Il ne reste plus qu’à prier saint Christophe pour retrouver son véhicule au même endroit, ce qui sera un moindre mal. Aller à la fourrière, c’est tellement traumatisant.
C’est vrai qu’il y...

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents