Diagnostic homéopathique selon les huit principes de la médecine chinoise
320 pages
Français

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Diagnostic homéopathique selon les huit principes de la médecine chinoise , livre ebook

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Description

Cet ouvrage veut initier et familiariser le lecteur homéopathe à une vision plus panoramique de ce que l'auteur appelle communément le « déséquilibre énergétique ». Les principes de la médecine chinoise sont les suivants : la régulation générale de la montée, la descente du Qi, le dérèglement du Yin et du Yang, la lutte entre le Qi correct et le Qi pathogène, le diagnostic par les syndromes simples ou complexes, les relations générales entre le Qi et le sang et les productions pathogènes. L'auteur a opté pour ce plan pour montrer qu'un polychreste homéopathique peut à la fois être envisagé comme un tout et comme une particularité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 novembre 2014
Nombre de lectures 2
EAN13 9782332812810
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0202€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-81279-7

© Edilivre, 2014
Préface Dr Jacques Baur

COURRIER des LECTEURS des CAHIERS du GROUPEMENT HAHNEMANNIEN
Un de nos confrères et ami nous communique un important travail consacré à des parallèles entre l’homoéopathie et acupuncture chinoise en sollicitant un avis que malheureusement, du fait de notre incompétence en médecine chinoise nous ne pouvons lui donner. Cependant, comme il y a là un sujet de recherches susceptible d’intéresser un certain nombre de nos lecteurs, nous communiquons ici la réponse que nous lui avons faite.
Cher Ami,
Lyon, 26 Juin 1998
J’ai parcouru votre important travail sans pourtant être capable de le lire tellement il – fait référence à des notions pour moi « ésotériques ».
Dès le début de ma pratique de l’homoeopathie j’ai été intéressé à manipuler – à ma façon – les aiguilles. Mais à mesure que le temps passait je me suis aperçu que l’étude de l’acupuncture et sa compréhension nécessitaient des références culturelles qui n’étaient pas les miennes et je n’ai pas été plus loin… J’ai par la suite été conforté dans cette optique par des confrères qui ont pu « aller à la source » et dont certains, dans le même tut et souci d’une authentique référence culturelle, ont été amenés à faire un séjour à Taiwan pour apprendre d’abord le Chinois et se familiariser avec les idéogrammes anciens, et pour ensuite apprendre l’acupuncture auprès de maîtres chinois Ils en sont revenus avec un bagage de connaissances dont ils n’ont pas regretté le prix.
Il en est de même pour l’homoeopathie dont l’apprentissage, sauf exceptions, ne saurait être solitaire et (lisez la note au §1de l’Organon) livré aux spéculations personnelles qui ont été celles de nombreux auteurs dont l’originalité n’a souvent pas eu d’échos.
Je pressens cependant que, comme l’acupuncture, l’homoeopathie se situe dans un courant traditionnel qui n’a rien à voir avec la mentalisation du rationalisme contemporain, mais pour établir un lien, ou une passerelle entre les deux doctrines, encore faut-il un travail approfondi qui ne peut être qu’un travail d’équipe à partir de chercheurs correctement équipés dans l’une et l’autre discipline.
Puisque vos êtes intéressé à travailler dans cette direction, pourquoi ne pas constituer autour de vous une pareille équipe. Peut-être le mieux pour débuter serait de trouver un éditeur acceptant de publier votre ouvrage ce qui permettrait de sensibiliser des lecteurs capables ensuite d’entreprendre avec vous un travail en profondeur.
Je vous prie d’accepter l’expression de mes bons sentiments.
Docteur Jacques BAUR
Nos lecteurs intéressés par ce projet peuvent s’adresser au Dr Jean LAFEUILLADE
Matière médicale
Introduction
Le but de cette recherche qui a commencé il y a une vingtaine d’années, était fondée sur la nécessité et l’opportunité actuelles de jeter une passerelle entre deux médecines (l’homœopathie et la médecine chinoise) ; médecines qui ont toutes deux pour base l’énergétique humaine ; qui l’utilisent chacune à leur manière avec des conceptions différentes, mais avec des succès qui ne sont guère contestables.
Il nous a semblé (je ne suis pas le seul à avoir été tenté par ce projet), qu’une telle démarche pouvait ouvrir de nouvelles perspectives aux homœopathes, dont la première serait de pouvoir conduire l’interrogatoire et l’examen du patient de manière éclairée. Cette façon de mener l’enquête ne veut pas dire projeter son opinion personnelle de manière partiale, mais bien au contraire utiliser les lois impersonnelles de la cosmogonie pour retrouver une certaine cohérence à travers un flot hétérogène de symptômes.
Cette démarche n’est cependant qu’un premier pas dans le rapprochement de nos deux disciplines qui ont certes beaucoup plus à gagner en essayant de communiquer leur savoir et leur expérience respective, qu’à s’ignorer mutuellement. Pour mener à bien cette entreprise, il serait nécessaire de rassembler les bonnes volontés et les esprits curieux. Nous aurions besoin du concours de chacun, car chaque angle de vision peut être constructif dans la mesure où chaque avis, chaque angle de vision, contiennent une parcelle de vérité.
Les interrogations de l’homœopathie.
L’homœopathie se trouve confrontée depuis ses débuts, à deux sortes de problèmes, opposés dans leur objet, mais corrélatifs et inaliénables dans leur finalité.
1. La quête d’une reconnaissance officielle,
Le premier problème est posé par sa reconnaissance au sein de la médecine institutionnelle qui se sent débordée d’une part, par les succès remportés par cette méthode auprès des médias, et par le médecin praticien d’autre part, qui reconnaît un manque d’adaptation de son arsenal thérapeutique trop agressif, face aux cas fonctionnels les plus fréquemment rencontrés dans sa pratique quotidienne. Ce manque d’entente repose sur un désaccord profond entre deux conceptions différentes de l’expérimentalisme : les tenants de la science classique ne conçoivent que le génie propre de la maladie, ce qui procède du général, et de la statistique, en tant que termes de probabilité et de fiabilité. Cependant pour les homœopathes, la loi de similitude ne paraît pas devoir s’inscrire dans un cadre aussi rigide qui n’aurait pour objet que la quantification des phénomènes morbides, mais bien plutôt dans l’individualisation « génie du malade face au génie de la maladie ». Il va de soi, que tant que la médecine officielle ne respectera pas les protocoles de l’expérimentalisme hahnemannien, c’est-à-dire ses fondements eux-mêmes, aucune issue dans la recherche de la validité de l’homœopathie, ne pourra être envisagée.
2. Les luttes intestines,
Le deuxième problème, intérieur, résulte des dissensions internes des praticiens homœopathes face aux principes sur lesquels repose l’homœopathie. Par praticiens homœopathes, il faut entendre bien naturellement ceux qui ont étudié les textes fondateurs et qui les mettent en pratique. S’ils trouvent pour la plupart, un terrain d’entente sur la loi de similitude , vérifiée et expérimentée dans chaque cas clinique quotidien, nombre d’entre eux récusent cependant cette notion de « force vitale » invoquée par Hahnemann, et qui constitue pour eux une abstraction à la limite de l’obscurantisme. On peut naturellement comprendre que nombre d’entre eux restent profondément attachés à une culture « occidentale » scientifique qui consiste à donner une explication logique aux phénomènes. Matgioi écrivait à propos de cette différence :
« L’ambition de l’Occidental est d’être compris : l’ambition de l’Oriental est d’être vrai : en théogonie comme en métaphysique, comme en toute science transcendantale, ces deux ambitions sont exclusives l’une de l’autre. Nous ne pouvons saisir le vrai que s’il est entouré et comme emmailloté d’erreurs ».
Notre devoir est de toujours distinguer cette erreur, inconsciente et nécessaire, de la vérité qu’elle recouvre : il est aussi d’en diminuer l’épaisseur et la quantité, afin que, à travers cette enveloppe de plus en plus amincie, la vérité éclate enfin . »
(La Voie métaphysique – Editions traditionnelles)
Ces deux courants restent vrais dans le domaine de l’évolution de la pensée homœopathique :
Les premiers, n’ont jamais pu admettre l’abstraction de cette force vitale ; ils ont ambitionné d’être compris de leurs semblables, et ont essayé de construire des monuments théoriques (Hahnemann y compris) : que ce soit la théorie miasmatique, les théories typologiques, planétaires, biotypologies embryogéniques, morpho-physiologiques, celles des stades constitutionnels, psychologiques ou même du noyau « méta mental ».
D’autres enfin, ont réalisé de bonne heure qu’ils ne pourraient jamais s’approprier le savoir de manière intellectuelle et immédiate. Ils ont préféré suivre une voie plus immédiate et intuitive. Cette tendance les a amené ainsi à valoriser la perception de la vacuité, de l’ambiguïté, la justesse et la finesse de l’observateur, plutôt que la théorie, à donner la priorité à l’efficacité, en remettant en cause leur propre certitude à chaque instant, tout en essayant d’ouvrir l’éventail de leur pensée sur d’autres cultures, afin de lever certains voiles obscurs de leur propre méthode.
3. La question de l’origine « immatérielle des maladies ».
Comme l’a signalé J. Baur 1 , l’Organon est un ouvrage technique qui est bien loin de la formulation d’un dogme. Le « Vitalisme d’Hahnemann » (même s’il se contredit, et je dirais même surtout parce qu’il se contredit) démontre bien qu’il s’agit bien là d’une invitation à la réalisation par la pratique (pragmateia = soin que l’on met à faire quelque chose) de l’esprit vitaliste, et non de l’énoncé sectaire d’un dogme moral qui serait là pour trier le bon et le mauvais. Cette reconnaissance si elle a lieu (car il ne s’agit nullement d’une intellectualisation), nous amène à un grand bouleversement intérieur : celui de l’identification de « l’empreinte psychique » à travers chaque être, et de ce qu’Hahnemann appelait le « Souffle Vital ». Il n’a jamais outre mesure développer ce concept, se contentant de dire qu’il fallait l’expérimenter soi-même, c’est-à-dire l’impliquer dans sa vie de thérapeute, sans chercher à l’expliquer par une théorie quelconque (§1). 2
Cependant le terme d’immatériel, utilisé à propos de l’origine des maladies est une regrettable erreur de langage et une maladresse qui a induit chez nos confrères des confusions fort regrettables.
§16 : Le médecin ne peut donc écarter ces troubles morbides (les maladies), qu’en faisant agir sur cette énergie immatérielle des substances douées de forces modificatrices également imm

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