Un printemps pour soi
170 pages
Français

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Un printemps pour soi , livre ebook

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Description

55 jours, 55 textes, 55 images pour s’inspirer, se poser, se relier et découvrir toutes nos ressources intérieures, toutes nos forces, tous nos talents. « Laisser émerger ce qui existe en nous, dont nous ignorons tout, regarder avec curiosité ce qui peut se déployer dans notre corps, dans notre cœur. Sentir un frémissement de joie, là où je ne percevais qu’un gouffre sans fond. Repérer mes ressources cachées, me relier à ma puissance d’être, vivre pleinement ma présence à moi-même, à la vie, aux autres, au monde. C’est à ce voyage que je vous convie. » J. S.-F. Un printemps a changé notre vie. Nous avons tous un printemps en nous, prêt à s’épanouir. Ce livre est un livre d’images pour les grands, un livre pour sentir en nous vibrer notre vie intérieure. Jeanne Siaud-Facchin est psychologue, psychothérapeute, fondatrice des centres de psychologie intégrative Cogito’Z. Elle pratique et enseigne la méditation de pleine conscience. Elle est l’auteur d’immenses succès : L’Enfant surdoué, Tout est là, juste là et Trop intelligent pour être heureux ? Avec la complicité d'Alain Facchin. Alain Facchin est formateur en méditation mindfulness MBSR et MBCT, et dirigeant d’entreprise. Créateur d’applications de pleine conscience, il a aussi créé meditez. com, site ressource pour les particuliers, les institutions et les entreprises. 

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 septembre 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782738153142
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© O DILE J ACOB , SEPTEMBRE  2020
15, RUE S OUFFLOT , 75005 P ARIS
www.odilejacob.fr
ISBN : 978-2-7381-5314-2
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5 et 3 a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou réproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo .
Balade sur les chemins

Un printemps chez nous… Un printemps a changé nos habitudes de vie. Nous sommes restés chez nous, à nous adapter à cette nouvelle vie, à créer un nouvel environnement. Nous avons vécu, de façon incroyablement inédite, une réelle vie intérieure. Une vie confinée. Les confins ? Ce sont les limites, les frontières, celles qui nous protègent. Même d’un ennemi invisible. Impalpable. Sans forme, sans contour. Mais un ennemi puissant qui a immobilisé l’humanité. Pour une prise de conscience ? Pour que le monde évolue ? Pour que la planète respire de nouveau ? Pour que tous les responsables politiques prennent la mesure des forces en présence dans nos pays : des soignants aux camionneurs, des personnels d’entretien aux chefs d’entreprise, des femmes battues aux enfants isolés, des libraires aux livreurs, des agriculteurs aux ouvriers… Toutes ces personnes dans nos vies quotidiennes, parfois muettes, dont la présence a été essentielle, vitale, pendant ce temps du printemps.
Faire émerger toutes les vies, toute la puissance de la vie. Une vie qui ne peut exister que dans la communauté, le lien, la force du groupe. Les études, toutes les études, le valident depuis longtemps : sentir que l’on est relié, savoir que l’on peut compter sur un autre, sur les autres, nous permet de vivre plus vieux, plus heureux, en bonne santé physique et psychologique. Ce lien, nous l’avons tant senti dans nos corps, au fond de nos êtres, pendant ce temps des cerises. La nature a continué à fleurir, à s’épanouir, dehors. Les arbres, les fleurs, les fruits, les récoltes ont vécu leur saison pleinement. Nous l’avons vécu intérieurement, plus près de nous. Une vie intérieure au double sens du terme. Une découverte pour certains, un approfondissement pour d’autres ; une inquiétude pour les uns, un bonheur pour les autres. La vie intérieure est tellement plus vaste et plus profonde que celle que nous vivons à l’extérieur de nous-même. Nous la connaissons si peu. Nous en avons parfois l’intuition, nous la touchons du doigt, du cœur plutôt, et elle s’évanouit dans l’écume de nos jours. C’est un voyage peu ordinaire que de s’aventurer sur les chemins de son cœur. Une aventure courageuse. Nous ignorons tant de ce que nous allons rencontrer. Qui sera le loup qui menacera de nous manger ? Nos manquements, nos doutes, nos égarements, nos peurs…
La vie intérieure est un immense jardin aux fleurs somptueuses et aux buissons ardents, avec des puits d’eau claire et des marécages boueux, une lumière éblouissante et l’ombre de nous-même… Ce voyage, c’est le voyage d’une vie, peut-être le seul vrai voyage de la vie. Un voyage infini, sans limite, sans confins…
Être enfermé, privé de l’extérieur nous a offert cette échappée – belle ? – dans un voyage sans carte, sans GPS, sans guide. Nous sommes nos propres guides. Notre territoire intérieur est notre carte, notre corps notre GPS. C’est vers cette découverte que nous avons choisi de vous accompagner. « Le plus grand voyage de découverte ne consiste pas à découvrir de nouveaux paysages mais à changer de regard. » Ainsi parlait Marcel Proust. Découvrir d’autres parts de soi, faire un pas de côté pour laisser émerger ce qui existe en soi mais dont nous ignorons tout. Regarder avec curiosité ce qui peut se déployer dans mon corps, dans mon cœur, qui jusqu’alors m’avait échappé. Sentir un frémissement de joie là où je ne percevais qu’un gouffre sans fond, repérer mes ressources cachées, me relier à ma puissance d’être. Vivre pleinement ma présence à moi-même, à la vie, aux autres, au monde… Oui, oui, merci la vie intérieure. Oui, oui, en moi tout est permis. Oui, oui, je peux dire merci à qui je suis.
Tous les soirs, chaque soir de ce printemps chez soi, nous avons proposé une méditation en direct. Une grande communauté s’est rassemblée. Pour méditer. Ensemble. Reliés. Les uns avec les autres.
Nous avons choisi de retranscrire les textes de chacune de ces méditations, illustrées des images que nous avons proposées chaque jour. Comme un livre d’histoires pour grands. Avec des images. Des images ressources pour s’inspirer, pour retrouver ses chemins intérieurs. Pour rêver. Pour vibrer. Des textes qui emmènent dans des univers secrets, cachés, sacrés. Ces univers au centre de nous-même. Là où nous seuls pouvons pénétrer. Et des phrases de signatures qui zèbrent le cœur. Pour laisser des traces. Des bulles de clarté. Des élans de légèreté. Des frottements d’âmes.
Dans ce livre, pas d’audio, réenregistrer les méditations en studio aurait fait perdre la spontanéité de ces moments vécus. Mais voici les textes. Les cinquante-cinq textes. Un chaque jour. C’est notre cadeau. Notre cadeau de ce printemps chez soi. Pour soi.

Méditer
Méditer est une expérience. Une expérience de soi. Une expérience de la vie en soi. Une expérience de la vie.
Méditer, c’est se relier, à ce qui est là, en nous, autour de nous.
Méditer, c’est être attentif, à ce qui se déroule, dans nos corps, dans nos cœurs, dans nos têtes.
Méditer, c’est ouvrir, ouvrir toute son attention, toute sa conscience pour être en contact avec ce qui est, avec ce qui vit, avec ce que l’on est.
Méditer, c’est communier avec soi-même, avec le cœur de notre humanité, avec l’âme du monde.
Méditer, c’est très simple, sur la forme, très complexe, sur le fond.
Méditer n’est pas un acte religieux, ce n’est pas non plus adhérer à un courant spirituel. Pas cette méditation-là, la méditation laïque, contemporaine, occidentale.

Le voyage immobile
Pendant ces cinquante-cinq jours de confinement, nous sommes restés chez nous, presque. Nous n’avions plus de vie extérieure, seulement une vie intérieure. Les mots sont joueurs. Une vie intérieure. Notre vie intérieure. Méditer nous a permis de l’explorer, de la découvrir parfois, de se laisser surprendre, de s’en étonner, de s’en émerveiller. La vie intérieure existe, nous pouvons la rencontrer, nous pouvons l’expérimenter. C’est le voyage de la méditation. Parcourir nos chemins. Se confronter à nos impasses. Ouvrir de nouvelles voies. S’aventurer sur des sentiers inconnus. S’étonner de découvertes inattendues. Se réjouir de mille merveilles ignorées, révélées. Parfois sous un soleil de plomb, ou un soleil qui caresse, parfois sous une pluie torrentielle ou sous des gouttelettes de perle, parfois sous des nuages noirs qui pèsent sur nos têtes, un orage menaçant, un vent violent qui fait tout trembler, ou une brise légère qui nous donne des ailes. Notre voyage intérieur. L’art du voyage immobile.

Des mots et des images
Chaque jour nous avons proposé une méditation. Un moment. Une parenthèse. Une méditation inédite. Juste inspirée par l’esprit du temps. Ce temps qui est là lorsqu’on ferme les yeux. Ce temps qui traverse le cœur et dicte ses mots. Les mots qui évoquent, qui se condensent dans une image. Une image ressource. L’image ressource est celle à laquelle nous pouvons revenir. Celle qui sera associée intimement au moment vécu, aux émotions ressenties, à la sensation éprouvée. Une image qui fera vibrer toutes nos cellules. Dans le cerveau, une synchronisation se crée. Chimiquement. Biologiquement. Neurologiquement. L’image se pare alors de pouvoirs quasi magiques. Regarder l’image, c’est remettre son corps en symbiose, c’est déclencher un état où toutes les perceptions éprouvées lors de la méditation sont de nouveau évoquées. Une image qui fait du bien. Une image qui guérit ? Peut-être. Si, et seulement si, nous la regardons avec le corps tout entier, en intimité avec notre expérience du moment vécu pendant la méditation. Ou pendant la lecture engagée du texte. C’est l’association qui fait le larron… C’est l’association qui crée l’émotion !

Ouvrir son cœur
Cela peut sembler si banal. Ouvrir ses bras, ouvrir son cœur, ouvrir son amour… ouvrir sa maison, ses volets, sa porte… Pourtant, ouvrir son cœur comporte un immense mystère, propose une intention si profonde qu’elle peut en devenir vertigineuse. Et nous faire si peur. Ouvrir son cœur, c’est physique. C’est enlever toute protection. C’est accepter d’être touché. Touché et donc parfois coulé. Être touché au cœur peut être mortel, au sens propre comme au sens figuré. Le cœur est le berceau de notre vulnérabilité, celle dont nous avons si peur car nous l’associons trop souvent à de la faiblesse. Une faiblesse qui nous enlève toute protection et nous met à la merci de la moindre aspérité de la vie et surtout de la plus petite des attaques de l’autre. Alors nous protégeons notre cœur de toute intrusion, par peur de souffrir, et nous le fermons. Nous le fermons hermétiquement, souvent. Trop souvent. Et, en utilisant une clef secrète, nous l’entrouvrons sur ordonnance, quand nous le décidons, pour un amour, pour un enfant, pour une cause. En restant aux aguets. Peur de la trahison. Peur de la déception. Peur de l’abandon. Nous sommes prêts à chaque instant à reverrouiller. À chaque blessure, nous donnons un tour de clef plus serré, la clef de notre prison intérieure. Un cœur fermé est une vie en cage. Nos peurs, nos pensées, nos constructions du mental en sont les barreaux. Pourtant nous détestons être privés de liberté. Ainsi se

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