Un pas vers le bonheur
50 pages
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Un pas vers le bonheur , livre ebook

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Description

Tous les hommes cherchent le bonheur, du moins l’attendent et l’espèrent. Le bonheur fait grise mine face aux aléas de la vie. Il semble être réservé à ceux qui ont fait fortune ou qui ont hérité de fortunes, qui vivent sans souci financier grâce à une bonne rémunération stable dans un environnement où il fait bon vivre. Et la bonne santé reste évidente dans ce contexte. Que peut apporter la vérité ou le bien ? Ils n’ont rien à voir avec cette question du bonheur, à coup sûr. Ils relèvent de la pensée, en premier lieu celle des philosophes, dont la vie consiste à réfléchir, plutôt à se poser des questions loin des préoccupations de la vie pratique. La pensée s’attache-t-elle à favoriser l’équilibre dans la vie, la joie de vivre, la vie en société ? Aussi, le philosophe peut-il nous montrer un chemin en vue de faire un pas vers le bonheur ? Peut-être, car c’est sa mission, pour une part sa compétence, du moins normalement. Chacun a ses idées, outre ce qui semble appartenir à l’évidence. Mais il en existe une, une seule, celle qui ne s’attache pas à une idée, mais à la réalité. Quelle est-elle ? Toute la question est là.

Informations

Publié par
Date de parution 09 août 2013
Nombre de lectures 2
EAN13 9782312012902
Langue Français

Extrait

Un pas vers le bonheur

Jean d’Alançon
Un pas vers le bonheur
essai philosophique








LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
Du même auteur :
– L’outil et l’homme au travail dans l’industrie , Éditions Saint-Paul, 1994
– Raoul Follereau, fraternités spirituelles , Le Sarment/Fayard, 1995
– Les Risques du bonheur, conversation philosophique , Brepols, 1997
– Le Compagnonnage de l’an 2000, essai sur la pensée de Jean Bernard, rénovateur du Compagnonnage , L’Harmattan, 2001
– Viens et suis-moi, un itinéraire pour découvrir la pensée de Jean-Paul II , François-Xavier de Guibert, 2002
– L’homme réconcilié , Édition des Écrivains, 2002
– Á l’école de la vie réelle, itinéraire philosophique , Édition la Balle au bond, 2013
– Marie-Dominique Philippe, paroles de sagesse philosophique , Édition La Balle au bond, 2013












© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01290-2
Avant-Propos
Tous les hommes cherchent le bonheur, du moins l’attendent et l’espèrent, du premier pas dans la vie au dernier, celui qu’on ne tient pas à regarder en face. Car pour la plupart des gens, il sera ce qu’il sera. Cet ouvrage ne se pose pas cette question, mais il part de la vie quotidienne pour regarder, non plus loin dans le temps, mais plus profondément.
Nous sommes tous pris par nos problèmes ou nos responsabilités sur cette terre qui impliquent de résoudre sans cesse des tas de questions liées au travail, à l’économie, à l’éducation, à la rentabilité, au chômage, aux diplômes à passer, aux entreprises à développer quand elles ne sont pas inquiètes de leur avenir, aux questions drastiques de société comme aux problèmes mondiaux géopolitiques.
Le bonheur fait grise mine face aux aléas de la vie. Il semble être réservé à ceux qui ont fait fortune ou qui ont hérité de fortunes, qui vivent sans souci financier grâce à une bonne rémunération stable dans un environnement où il fait bon vivre. Et la bonne santé reste évidente dans ce contexte.
Que peut apporter la vérité ou le bien ? Ils n’ont rien à voir avec cette question du bonheur, à coup sûr. Ils relèvent de la pensée, en premier lieu celle des philosophes, dont la vie consiste à réfléchir, plutôt à se poser des questions loin des préoccupations de la vie pratique. La pensée s’attache-t-elle à favoriser l’équilibre dans la vie, la joie de vivre, la vie en société ? En un mot, apporte-t-elle à chacun une matière en vue d’affronter la vie, puis d’être capable de réfléchir et de prendre les bonnes décisions ?
Aussi, le philosophe peut-il nous montrer un chemin en vue de faire un pas vers le bonheur ? Peut-être, car c’est sa mission, pour une part sa compétence, du moins normalement. Il peut y avoir autant de réponses à cette question qu’il y a d’idées, voire de manières de l’aborder et d’y répondre. Chacun a ses idées, outre ce qui semble appartenir à l’évidence. Mais il en existe une, une seule, celle qui ne s’attache pas à une idée, mais à la réalité. Quelle est-elle ? Toute la question est là.
Á la recherche de la vérité
L A VÉRITÉ DANS LE LANGAGE COURANT
Quand vous parlez de la vérité à quelqu’un ou que vous posez la question « qu’est-ce que la vérité ? », il vous regarde curieusement comme si vous vous mêliez de ses affaires privées, comme si elle n’existait pas ou comme si elle le dérangeait. Cette question ferait-elle partie du « jardin secret » de chacun ? D’emblée, ce mot lui semble abstrait, théorique, indéfinissable. Il ne se prononce pas. Il ne se communique pas. S’il existe, il reste caché dans la conscience de chacun sans droit de ce qui peut être considéré comme de l’introspection. Dans le même temps, que ce soient les journaux ou les médias, le mot « vérité » est souvent cité dans les affaires judiciaires, mais aussi dans les discours politiques avec un aplomb tel que cette vérité exprimée semble n’appartenir qu’à la sincérité de son auteur.
Le mot « vérité » semble ne pas avoir de signification propre, ni de sens commun. Par contre, quand la mère dit à son enfant qui vient de faire une bêtise ou qui ment : « dis la vérité ! », elle le prononce comme une arme qu’elle utilise pour atteindre un but immédiat. Alors, la vérité serait-elle applicable uniquement dans le rapport d’autorité adulte-enfant, donc dans l’éducation ? Cela voudrait-il dire que la question de la vérité ne se pose pas à l’intelligence d’une personne adulte et qu’elle se pose à une intelligence non formée ?
Que signifie le mot « vérité » dans les prétoires des tribunaux ? Y aurait-il une vérité judiciaire ou juridique comme il y aurait une vérité dans la relation d’autorité parents-enfants ? Si oui, sont-elles différentes ? Ont-elles des points communs entre elles ? Finalement, la clé n’est-elle pas dans l’explication de ce que c’est que « dire la vérité » ?
De fait, chez les adultes, ce mot disparaît du langage et même de la vie, à l’âge de l’autonomie de la personne, sauf donc peut-être devant les tribunaux. Encore faut-il que le prévenu dise « la vérité, toute la vérité et rien que la vérité », ce que l’avocat ne cherche pas toujours en premier lieu, car son but est de défendre son client, preuves et faits objectifs à l’appui. Là, cette question pourrait être abordée de la manière suivante : la vérité est-elle l’adéquation entre des faits prouvés et ce qui s’est réellement passé, que le tribunal doit juger ? Les faits confirmés par des preuves écrites ou des témoignages reçus et vérifiés apportent-ils la vérité ? La question reste posée.
Si vous interrogiez quelques-unes de vos relations, elles pourraient vous répondre chacune à leur tour : « chacun a sa propre vérité, chacun la sienne » ou : « il n’existe aucune vérité dans ce monde et il n’y en aura jamais » ou bien : « ce n’est qu’une notion abstraite vers laquelle on ne peut que s’approcher » ou bien encore : « il n’y a pas de vérité humaine, il n’y a qu’une vérité transcendante qui nous dépasse » ou pour finir : « la vérité, je ne sais pas : je la cherche ». À cette part d’avis personnels spontanés reçus de personnes rencontrées, pourquoi ne pas feuilleter l’ouvrage d’un philosophe actuel, de surcroît ancien ministre ? Cela pourrait donner un ton pédagogique et « éthique », voire même politique, aux adultes comme aux jeunes.
Luc Ferry écrit dans son livre Familles, je vous aime : « Je le pense, et j’ai pour cela avancé, dans un champ qui n’était pas le sien à l’origine, le concept de ’transcendance dans l’immanence’ : l’idée d’une transcendance qui ne soit plus une ’idole’, une bulle métaphysique, mais, comme le montre la phénoménologie de Husserl à laquelle j’emprunte l’expression, une ’expression vécue’, non pas seulement descendue des cieux mais née directement de la terre ou, comme dit encore Husserl, du ’monde de la vie’. Quelle que soit, en effet, la valeur considérée, qu’il s’agisse de la vérité, de la justice, de la beauté ou de l’amour, c’est d’abord en moi, dans l’immanence à ma conscience et nulle part ailleurs, dans je ne sais quel ciel des idées ou par l’effet de quelque argument d’autorité, que j’éprouve la transcendance : que 2 + 2 fassent 4, c’est par moi-même que j’en prends conscience, sans référence à un principe extérieur, à une institution, à une idée théologique ou métaphysique, et pour autant, je ’sens’ bien que je n’y puis rien, que dans cette vérité toute simple se joue quelque chose qui me dépasse et ne relève plus de ma particularité subjective. En quoi le sentiment de transcendance est paradoxalement immanent à mon vécu et, comme tel, renonce à prendre la forme d’un idéal ou d’une idole qui s’exposerait aisément aux coups de la déconstruction. »
Quand il dit que « c’est d̵

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