UN DESTIN BRISÉ
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Description

La providence nous destine à penser, à formuler des projets, à parler et à agir avec elle. Cette bonne semence sur lanaissance du Pakoïsme est pour tous une moisson constante de bonheur, d'épanouissement et des réalisations du futur.Découvrons les nôtres parce que nous les avons côtoyés et nous avons appris auprès d'eux. Les pages de ce merveilleuxlivre sont pour ceux qui ont connu et approché Guy Brice Parfait KOLELAS, particulièrement les adeptes du Pakoïsme; un trésor d'idées et de souvenirs. Vous y découvrirez l'Espérance de Guy Brice Parfait KOLELAS, cette flamme qui était en lui pour développer la conscience nationale. Vous comprendrez le Désir qui était le sien afin de faire avancer le pays avec toute son énergie du dynamisme et de la volonté de progression qui le caractérisait. Enfin, à travers les piliers du Pakoisme traités dans ce livre vous vous rendrez compte que rien n'est jamais fini, il suffit non seulement d'un peu de volonté, de courage, de bonheur et des petites touches pour que tout se réalise; mais aussi et surtout de savoir que c'est avec les lumières du passé que l'on trace les sillons de l'avenir.

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2023
Nombre de lectures 10
EAN13 9782981976864
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Oleg Fabrice KIESSILA
UN DESTIN BRISÉ
ÉDITIONS BERKIAB 10100 Place Meilleur Code postal : H3L 3K5 Montréal, Québec, Canada Site web: www.editionsberkiab.com ©2022Éditions BerkiabISBN :978-2-9819768-6-4Tous les droits sont réservés. Aucune partiedece livre ne doit être reproduite sous une quelconque forme ou par un moyen que ce soit sans l’autorisation de l’auteur.
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Devant la difficulté, la difficulté devient le chemin.  Guy Brice Parfait KOLELAS
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REMERCIEMENTS leDurant tout le temps qu’a pris la rédaction de cet ouvrage, président Parfait Kolelas, y a été présent. Aussi son esprit m’a accompagné avec assurance à la construction des phrases. Mes pensées vont donc droit aux membres du bureau politique de l’UDH-YUKI, particulièrement à ceux du département de la communication qui ont largement contribué à la réussite de cette aventure d’écriture. Je remercie chacun des ceux-là qui m’ont été d’un apport inconditionnel ces derniers moments. À tous ceux qui m’ont mené la vie difficile au sein de la fédération UDH-YUKI France car, sans le savoir, ils m’ont aidé à me forger une vraie carapace d’homme politique.À tous ceux qui m’ont porté et qui me portent encore dansleur coeur, c’est à eux que je dédie ce livre. Je souhaite par ailleurs que la contradiction s’inscrive davantage dans l’espace et le temps dans le débat politique au profit du progrès. J’estime ainsi pour ma part qu’au Congo-Brazzaville le régime en place commet une erreur fatale en réduisant au silence toute contradiction. Dans ces conditions, il apparaît clairement que l’État ne peut pas se mouvoir ni se construire si la contradiction cède la place à l’uniformité, tant il est vrai que la guerre des idées et des opinions constitue la colonne vertébrale de la démocratie. Et au demeurant, toute existence est basée sur la contradiction car d’elle nous vient la vérité.
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AVANT-PROPOS  Beaucoup de gens ne vous croient pas lorsque vous leur parlez de la politique. Ils vous disent sans ambages que c’est un panier à crabes. Et lorsque vous leur parlez de la démocratie, ils sont plus durs que dubitatifs. J’ai pendant longtemps lutté contre cette vision biaisée de la politique, plus encore de la démocratie. J’ai pendant longtemps été coincé entre le pire et le moins pire, l’espoir et le désespoir, l’espérance et la désespérance, les hurlements et les conciliations. Néanmoins j’ai longtemps cru que l’espoir finirait par l’emporter au Congo-Brazzaville. J’ai beaucoup espéré que même devant la désillusion, les choses allaient finir par se remettre naturellement en place lorsque la folie humaine terminerait sa course dans les cataractes du Djoué. Ce, même devant ces mauvais vents, ces forts courants d’eau, ces vagues dévastatrices de l’océan, je suis demeuré dans l’espérance parce que je crois fermement en la République. J’ai été nommé pour cette bataille présidentielle de mars 2021 conseiller en communication et relations publiques à la direction de campagne du président Parfait Kolelas. Jusque-là, en partant de Paris, avec enthousiasme, pour rallier Brazzaville dans l’euphorie d’une très probable victoire de Parfait Kolelas, je croyais encore malgré tout en la République. Mais mon arrivée à Brazzaville me refroidit, car elle me permit de prendre véritablement conscience des enjeux. Et surtout de mieux cerner les contours de la situation, du pays qui était de loin reluisante. Et qui le demeure à ce jour. À partir de là, je venais de plonger dans ce vaste océan de la réalité ou, de la politique sur le terrain. La realpolitik. Je n’étais plus dans les gradins ainsi qu’un spectateur comme aiment à le répéter, en réponse, les militants et sympathisants de la majorité présidentielle qui se sentent
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désabusés par la virulence des critiques venant de la diaspora. Mais j’étais plutôt acteur sur le terrain.Et depuis lors, je n’ai jamais flanché. Plutôt, j’ai, pied àpied, combattu le fatalisme ambiant sans m’économiser. Je me suis investi totalement pour la cause. Un peu même trop.  Toutefois, il faut noter que ce régime en place au Congo depuis plus de 40 ans demeure tentaculaire dans la mesure où il s’est bien implanté et structuré. Et ainsi, il cause avec mesure beaucoup de tort aux principes fondamentaux de la République qui sont sensés régir le vivre-ensemble. Ce qui a pour conséquence immédiate le refuge de la population dans la fatalité comme sursaut de survie. Pourtant, il n’en demeure pas moins vrai que devant ce tableau noir peint par ce régime dictatorial, le fatalisme s’est fait une place de choix dans la conscience collective, laissant ainsi le doute torpiller tout brin d’espoir pouvant jaillir de quelque part. C’est donc contre cette forme de fatalisme qui condamne toute la société congolaise à la perdition que je m’oppose. Et prend forme mon combat politique. Ma passion a toujours été pour cela de sortir mon pays de l’inaction afin, par la réaction, de permettre à mes compatriotes de vivre au lieu de vivoter. Pousser mes compatriotes de façon raisonnée à l’action. Leur servir. Les encourager à agir en faveur du changement pour le bien de tous.  Quant à la gouvernance de notre pays, le constat est tout de même cinglant d’autant plus que le Congo est devenu en un temps record un Etat barbare après la chute de ses institutions démocratiques en 1997. Cette barbarie ne tient plus compte d’aucune règleà tel point qu’elle est devenue plus que cruelle. Aux yeux des Congolais, elle est devenue la norme de gouvernance dans la mesure où elle est institutionnalisée. Débarrassée de toute barrière morale ou judiciaire, elle ne se préoccupe plus qu’à foutre tout en l’air sans insouciance ni état d’âme.
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C’est de ce Congo qu’il s’agit ici. Ce Congo qui m’a vu naître, grandir, espérer et qui m’a fait prendre confiance en l’existence de la démocratie. Cette démocratie qui, s’appuyant sur le principe d’équité et de parité, de loyauté donne la chance à tout le monde, femmes comme hommes, filles comme garçons au même titre.  Pourtant, au moment où le Congo-Brazzaville devrait écrire les plus belles pages de son histoire,j’avais alors jugé pertinent de traverser la méditerranée pour aller soutenir le président Parfait Kolelas pour sa candidature à l’élection présidentielle. J’avais effectué le déplacement de Brazzaville dans l’intérêt de participer à la renaissance de l’espoir. De ce fait, je m’étais retrouvé aisément au cœur d’une activité politique intense, cadencée par la campagne pour l’élection du Président de la République. Ce furent pendant près de deux semaines. Des moments d’intenses émotions.À l’issue de ce processus électoral malheureusement, il en ressort, malgré tout qu’au Congo-Brazzaville la démocratie n’existe quasiment pas. En tout cas, elle n’existe pas encore ou pas pour le moment.  Durant cette belle aventure qui me mît au travers de la campagne présidentielle, au chevet de mon pays, je fus amené à observer, à constater de très près le fonctionnement de notre système à la fois social, politique, judiciaire et économique. De cette expérience, je puis me permettre de rendre compte avec une certaine acuité. Car le but ici recherché, en toute impartialité, pour le besoin de la jurisprudence, est de dire la vérité. Dire les choses le plus simplement possible, telles qu’elles se présentent à nous, non pas comme elles le devraient ou comme nous l’aurions voulu. Je me souviens justement de l’atmosphère délétère, sulfureuse qui avait accompagné cette campagne présidentielle délirante jusqu’aux jours du scrutin du ( 17 et 21 mars 2021). Cette même atmosphère nocive qui malheureusement gangrène au quotidien le Congo-Brazzaville. Celle-ci a entraîné son effondrement, voire son effritement, en dépit
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d’énormes potentialités tous azimut capables de rehausser le niveau  de vie des citoyens. De ce constat, il n’en demeure pas moins vrai que, le processus de démocratisation engagé à l’issue de la conférence nationale souveraine est aux arrêts depuis le honteux et dégradant coup d’Etat de 1997. Depuis lors, le climat politique demeure crispé. Et l’élection présidentielle qui a failli consacrer l’avènement d’un nouveau président de la République a été biaisée. Le candidat Parfait Kolelas est décédé brutalement, dans le flou total, le jour même du scrutin c’est-à-dire le 21 mars 2021 à Brazzaville. Une mort qui sera déclarée mystérieusement à Paris, aux environs de 02h 40 sur le tarmac de l’aéroport du Bourget. Il a été précipitamment déclaré positif à la Covid-19.  Pourtant les différents examens post-mortem réalisés ont confirmé tout le contraire, à en croire le communiqué de Me Bourdon, l’avocat de la famille de l’illustre disparu, qui étrangement a fini par démissionner. Selon ledit communiqué, le président Parfait Kolelas ne serait pas décédé de la covid-19. D’autres causes à déterminer par des examens bien approfondis seraient la cause de cette mort brutale dans des circonstances troubles.  Cette ambiguïté entretenue autour de sa mort a fait naître un sentiment d’injustice qui entraînera la réalisation d’une série d’autopsies et de contre-autopsies, d’expertises et de contre-expertises.  Toutefois, avec sa mort, le rêve de la démocratie au Congo venait de prendre un vrai coup. Ce qui conforte ma forte tendance à considérer qu’il est plus qu’urgent de la repenser afin de réellement la remettre sur les rails pour le bénéfice de la grandeur du Congo et de son peuple. À une seule condition, que les opposants se mettent d’accord sur l’essentiel au-delà des égos. Que ceux-ci jouent véritablement le jeu politique dans la perspective, sur la base de la
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