Thérapeutiquement Vôtr
268 pages
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Thérapeutiquement Vôtr' , livre ebook

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Description

« Ce livre n'annonce aucune notion de pur bonheur utopique, mais au contraire démontre comment relativiser les faits. Je commence le livre en expliquant comment je suis arrivé à une certaine sérénité sans doctrine particulière ou sorcellerie se résumant à la compréhension de l'instant. Convaincu que nous avons toujours tendance à exagérer les faits, j'ai fait des recherches sur l'historique des mots et notions philosophiques ou spirituels afin de montrer sans pessimisme ou optimisme mais de manière la plus réaliste comment s'adapter. Les interviews de divers spirituels, philosophes, pédagogues ou psychanalystes, m'ont permis d'apporter ma propre définition de l'ego et de révéler quoi en faire. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414065769
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-06574-5

© Edilivre, 2017
Chapitre I Compréhension de l’ego


Qu’est que l’ego
Imaginons que nous soyons une lampe, connaissant sa fonction, qui éclaire ou reste dans l’obscurité.
Nous avons besoin de lumière et, devenant éblouissante, la lampe devient transparente. Votre ego réagit n’acceptant ni l’obscurité, ni la transparence.
Pourtant, la lumière éclaire votre quotidien, mais l’ego le noircit.
Que faire alors
Il suffit de comprendre pourquoi nous choisissons d’éclairer, et non l’apparence.
Sur l’instant, est ce la lumière qui satisfait votre besoin, ou votre aspect ?
L’ego est comme l’argus, a évalué le déjà vécu ou le futur. Le passé n’étant plus, pourquoi s’entourer de vieilles casseroles lourdes qui vous fatiguent ?
Le futur inexistant là, maintenant, pollue les pensées empêchant de vivre l’instant présent.
Quel paradoxe : il permet de prendre la direction, mais il s’invente une autre. Il devient un virus contagieux, transmettant son état négatif, il propage des mauvaises ondes.
Un spirituel prend conscience de ses besoins ; son ego n’invente plus de contradictions, mais les connaît puisqu’il explique comment rester zen.
La grande majorité, aveuglé par l’ego, ne prend plus conscience de ce qui convient, mais se fige sur l’inconvénient.
En philosophie, selon Jean Paul Sartre, l’ego n’est pas le propriétaire de la pensée, il en est l’objet ; selon Freud, il est la naissance du narcissisme (qui ne sont pas pour moi les plus grands philosophes, sachant que Freud traduit une psychanalyse, mais ça n’engage que mes convictions préférant Aristote à Spinoza ou Nietzsche à Camus et d’autres, jusqu’à aujourd’hui Michel Onfray et Luc Ferry) ; en spiritualité l’ego mène les ficelles de souffrance, ou en psychanalyse, l’ego présente des problèmes d’adaptation. Et, dans le vocabulaire quotidien, l’ego est un locataire qui s’incruste sans annoncer le préambule mais au contraire informe l’intox.
Le cerveau enregistre des données rangées dans des dossiers comme un ordinateur ; la mémoire vive réagit à l’instant présent et agit à ce qu’il convient ; le disque dur est l’ego remplit de données souvent inutiles ralentissant le spontané.
L’ego doit être formaté dans ce qui existe dans l’instant ; dans le sens inverse, la mémoire vive se crée des virus.
Les souvenirs sont enregistrés ; les écris restent, l’histoire ou réflexions philosophiques ou scientifiques, permettent de transmettre un savoir ; toutes ces données influençant l’évolution, sont une prise de conscience de ce qui convient et non l’importance des imprévus.
Et tous ceux qui ne sont pas réceptifs à la philosophie ou spiritualité, comment régulariser les inondations morales de l’ego ? C’est le sujet de ce livre qui n’a rien de sorcier, ni religieux, ni question de tout changer… Quoique… Quoique… Si, il faut tout changer dans le comportement individuel pour vivre, et non vivre l’excuse du comportement.
Dans mon vocabulaire, je ne félicite, je ne condamne, je ne soustrais ou hiérarchise, je qualifie l’essentiel de l’instant, ne cherchant à plaindre, mais au contraire, prendre conscience que chacun est responsable de son état, et non l’interprétation de conduite.
Je tiens à souligner que, au risque de faire réagir certaines théologies, ce livre ne donne aucune définition du bonheur utopique, mais l’essentiel de l’instant présent.
Dans un chapitre, j’explique certaines définitions mal interprétées par l’ego, qui invente une doctrine dissimulée pour s’inventer l’immortalité, qui, jusqu’à nos jours est fictive. (recherches actuelles par des scientifiques sur la transhumance, qui permettrait de vivre deux à trois cents ans… Presque immortel)
Mes écris correspondent plus à une thérapie du comportement au quotidien, qu’à une sorcellerie imaginative du pur bonheur existant uniquement dans les contes de fées. Car, tout le paradoxe est là, en imaginant le pur bonheur, l’ego crée des obligations de courir après l’utopique.
Vivre une sérénité absolue, est possible dans les abbayes, monastères, etc, s’écartant du reste du monde. Pour que tous puissions vivre cette légèreté, faudrait commencer par renier toutes notions matérielles, toutes notions d’attachements, liées aux plaisirs du quotidien, indissociables dans cette société de consommation. L’ego menant toutes les ficelles, devient le plus grand virus invisible, transmettant toutes les pollutions négatives. L’ego est le responsable du mal être.
Autocritique objective
Petit, je m’amusais de mon physique que j’observais avec désinvolture. Problème de vue, grassouillet, pas vraiment à l’aise dans les études, tout pour plaire au timide. Ne voyant pas grand chose, mes mouvements manquaient d’assurance ; ma mère me faisant suivre par un ophtalmo, les soins finissaient par me redonner confiance et, finalement une vue claire et nette apportait une autre réalité des formes. Puis, grandissant, quelques stages en classe verte dans le Vercors ou échanges interscolaires entre Angleterre et Italie dégourdissant mon état, et une maman inquiète de ma taille anormalement inférieure à la normale, me faisant suivre un traitement d’aide au développement physique, une transformation complète est apparue.
(presque le sketch de Courtemanche du bébé à l’haltérophile… humour…)
Jusqu’à quinze ans, petit (même pas 1m70) dodu, j’étais plutôt lourd dans mon comportement, pas très habile ni dans le dialogue ni dans les mouvements, ce qui ne m’empêchait de faire le pitre, imitant les hommes politiques ou ironisant les comportements (déjà influencé par les grandes équipes de Monsieur Jacques Martin ou Philippe Bouvard et bien d’autres).
Mes deux passions principales, cuisiner ou amuser la galerie ; j’ai suivi un apprentissage cuisine mouvementé, un service militaire quelque peu léger, (qui me convenait d’ailleurs) une métamorphose totale physique et morale, prêt à tout affronter me permis de supprimer tous les obstacles sur le passage. Du petit enveloppé je passais à une montagne (1m90 pour 110kg)
Volonté de fer, main d’œuvre à tout faire exploser, je devenais un gladiateur des temps modernes, incapable de comprendre et d’admettre que tous, puissent suivre un autre chemin. Jamais malade, robuste, éliminant scrupuleusement ceux qui ne pouvaient supporter ma cadence, je pris conscience que la force mentale affûtait les conditions de la santé.
Je traçais un pragmatisme indestructible. Un personnage difficile à atteindre façonnant volontairement l’individu inaccessible. Il me fallut plus de quarante ans pour enfin comprendre que tous n’avaient pas cette force mentale à toute épreuve. Inconscient, je n’ai jamais donné aucune importance à quelques soient les événements.
Fatigué ? Non, tu crois l’être. Agacé ? Non, ignore !!!! Au mauvais endroit ? Pars !!!! Etc. Ce que je n’avais pas saisi, c’est que cet atout majeur en fait, était positif sur un point : accepter les faits et quoi en faire.
N’entendant que ma raison, j’oubliais le plus important : ECOUTER.
Ce changement radical, me donnait un tel enthousiasme, que déjà, j’avais compris une partie de l’essentiel : rien n’est acquis ni perdu, et que de toute façon, l’enveloppe ne fait pas l’individu, le regard des autres est juste trop souvent superficiel. Amusé de ces nouvelles visions, je triomphais intérieurement, et pourtant rien ne changeait, je restais à l’écart. Comportement qui mène au mépris réciproque, insolence qui ne sert qu’à amplifier des bagatelles, qui profile vers la rancœur, la haine, la guerre…
Ma naturelle « position » à l’écart n’a jamais vraiment changé. Prenant un plaisir naturel à tout ironiser, me permettait de donner une certaine distance au comportement arrogant d’autrui… Est-ce que ce passage de complexité a façonné ma nature… peut-être…
En tout cas pas seulement. Car dès bébé, assis sur une couverture, ma mère contemplait mon émerveillement dans cette solitude à découvrir de nouveaux objets. Alors est ce dans les gènes ? Est ce une suite logique ?… pas seulement…
Ayant eu une éducation stricte sur certains plans, arborant un chemin avec certaines limites à ne pas dépasser montrant les falaises de part et d’autre (ma propre traduction de cette éducation), et en même temps, curiosités naturelles entre deux familles différentes (côté paternel ou maternel).
D’un côté des grands parents ayant une culture générale que j’observais avec émerveillement et un calme olympien reflétant une sérénité inébranlable, et d’un autre côté, terre sauvage en plein cœur de l’Ardèche qui me fascinait tout autant (malgré une famille bruyante) par l’environnement naturel, air vivifiant, et apprendre à vivre avec la nature sans fioritures inutiles.
Aujourd’hui, après analyse, je sais qu’il est nécessaire de prendre ce qui convient.
(éternel retour sur soi même inévitable).
J’ai toujours aimé observer l’attitude des gens. C’est dans ma personnalité. Regard amusé, curieux, attentif aux différences, toutes ces équations aux multiples possibilités m’ont toujours fasciné. Aussi longtemps que je ressens des ondes positives de l’être qui confirme son identité, je contemple admiratif comme un éternel nouveau né ses capacités. Par contre, le ressenti du agacé, me procure un état de surexcité à prolonger son évidence, qu’aujourd’hui je peux comprendre pourquoi je suis fatigué. Observant continuellement ce côté négatif du comportement en jouant au miroir pour que mon vis-à-vis puisse admirer son image, (car tel était mon jeu), je m’embourbais en fait, dans leur propre labyrinthe. Quel jeu !!!!! Complexités omniprésentes entre mon extrême simplicité à savourer le présent et, contempler l’extravagante complication du c

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