Théorie de l un multiple
560 pages
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Théorie de l'un multiple , livre ebook

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Description

L’ouvrage Théorie de l’un multiple s’articule autour de trois grandes parties : la première intitulée L’être relationnel porte son attention avant tout sur « l’être total et l’être intelligible » et traite ensuite de la vérité de l’être, de la pluralité, de la totalité et de la transcendance. L’ontologie ne peut qu’affirmer et explorer l’unité comme étant le reflet de la multiplicité et de l’intelligibilité. Ainsi, l’unité et l’intelligibilité sont premières dans l’être et se définissent l’une par l’autre. La vérité de l’intelligence est une profondeur d’être qui présuppose une disposition potentielle à l’intelligible. C’est de l’être que la raison reçoit ses lumières, c’est en lui qu’elle pense. Tout commence par l’affirmation de l’être qui s’offre à l’intelligence et s’impose à elle dans l’acte d’intelligible. L’être sera donc une réalité plénière, multiple et intelligible. L’être sera toujours une relation. Que l’unité soit une exigence, une vérité ; le multiple n’en reste pas moins une réalité, une totalité. La seconde partie L’un multiple présente à la fois les deux données que sont l’être et l’unité et montre leur lien nécessaire. Ainsi, la multiplicité est une loi universelle de l’être. Les êtres sont multiples et chacun d’eux est multiple en lui-même. Cependant, la multiplicité suppose l’unité ; elle n’est multiple jusqu’au bout que si elle s’accorde à l’unité. Sans unité, pas de multiplicité. La multiplicité n’est et ne peut être que multiplicités d’unités, car une multiplicité qui ne serait pas une multiplicité d’unités serait multiplicité de rien. La troisième partie L’unicité de l’être s’inscrit dans le prolongement de l’être et de l’unité. En effet, par rapport à l’être et l’unité, l’unicité semble constituer l’une des premières valeurs de l’être. C’est la richesse de l’être qui transparaît dans l’unicité et c’est la pluralité qui se lit à travers l’unicité. Si la pluralité est distinction, la distinction est identité. Il faut reconnaître que le rapport entre l’être et l’unité est la condition nécessaire de la connaissance, la voie ouverte vers la vérité. « Personne, dit Taul

Informations

Publié par
Date de parution 18 juin 2015
Nombre de lectures 1
EAN13 9782312034102
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0017€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Théorie de l’un multiple

Paul-Emmanuel Stradda
Théorie de l’un multiple
(Parallélisme épistémologique)
OPUS TRIPARTITE











LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03410-2
« Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui tout a paru, et sans lui rien n’a paru de ce qui est paru ».

(Jean 1, 1-3)

Sommaire
Sommaire
Présentation générale et atmosphère
Partie 1. L’Être relationnel
Partie 2. L’un multiple
Partie 3. L’unicité de l’Être
Conclusion générale

Présentation générale et atmosphère
Le grand oublié (impensé) de la philosophie de ces dernières décennies, marquées surtout par le nihilisme et l’idéalisme allemands, c’est L’ÊTRE. D’où vient alors que l’homme ait oublié ce primat de l’exister ? Alors que l’ÊTRE est réellement présent à l’homme, et que l’homme ne pense et n’agit efficacement que par sa rencontre avec l’être. Celui-ci est comme la lumière à sa raison, une force dans le penser comme dans l’ agir . L’être est donc une vérité universelle, absolue de ce monde, toujours présent, il constitue l’ontologie, il est le principe initial des idées et de la connaissance. Ainsi l’être est comme le premier philosophique, il est une réalité qui s’exprime dans cette formule « L’être est la signification directrice et intelligible du réel ». C’est en ce sens que la pensée métaphysique est toujours en quête de l’être. Cette vérité de l’être implique non seulement la métaphysique, mais également la philosophie traditionnelle, l’ontologie, l’éthique, l’esthétique, l’expérience spirituelle, la mystique, et même la théologie. Tous ces « secteurs » touchent de près ou de loin le savoir métaphysique.
Qu’est-ce donc la métaphysique ? Et en quoi consiste-t-elle ? Il existe toutes sortes de questionnements, scientifiques, économiques, culturels, artistiques, sociaux, éthiques, religieux, politiques etc. Cependant, le questionnement métaphysique s’ouvre sur un horizon immense qui enveloppe toutes choses sans exception, sans préjugés et sans exclusive. La métaphysique n’est pas une fiction, elle appartient au domaine des réalités. « Et quoi, dira-t-on, repenser le sens de la métaphysique, alors que notre siècle la considère comme caduque depuis Feuerbach, Marx, Nietzsche et Freud, et qu’elle appartient donc au passé ! » A la vérité, il n’y a pas lieu de manifester cette surprise réprobatrice. Pourquoi ? Parce qu’on ne peut véritablement parler de « métaphysique » que dans la mesure où elle correspond à cette idée fondamentale que l’homme ne se suffit pas à lui-même, qu’il dépend de principes qui le dépassent. En effet, dès que l’homme commence à réfléchir, il se trouve posé devant le réel comme devant une redoutable et prodigieuse énigme. Il voit l’être, il est conscient de l’être, il perçoit l’être. Il pense l’être dans son inépuisable richesse et dans ses valeurs diverses. D’ailleurs, l’intelligence objective et concrète ne voit pas comment sortir de l’être pour poser une « chose » ou un « réel ». Ainsi, cette « évidence » objective de l’être manifeste non seulement une nécessité de fait , mais également une nécessité de l’intelligence.
Dans la consistance de l’être, la pensée n’est pas vaine, elle est fondée sur du réel et laisse ouverte une porte sur l’infini. Au demeurant, la sphère ontologique du réel représente la densité de l’être. Par conséquent, l’ordre des intelligibles se trouve dans le réel, dans la totalité de l’être. L’efficacité de la connaissance intelligible est donc bien la conséquence directe de la valeur tout à fait singulière, originale et profonde de l’être.
La théorie de l’intelligible est un ouvrage qui s’envisage comme une étude qui met en relief le sens de la profondeur, le sens de l’être, le sens de l’intelligible, le sens qui forme, en dépit de tout, la maîtresse pièce de l’intelligence discursive. De ce biais, le présent exposé vise à fonder l’idée de l’être sur les trois grandes réalités fondamentales que sont l’unité, l’intelligibilité et la relation. En ce domaine, la métaphysique n’a de sens qu’au sein du Tout : sans totalité, parler de métaphysique n’a plus de sens. D’où la nécessité pour le philosophe de ne jamais perdre le point de vue du « tout » et de « l’unité ». Pourtant, l’être apparaît comme le grand « refoulé » de ce XXI e siècle naissant.
Néanmoins, en raison de son importance, ou plus exactement de son évidence objective, l’affirmation de l’être se présente comme raisonnable. Son infinité positive rassasie l’effort intellectuel. Et cela, parce que l’être est réellement présent à l’homme, comme concept et comme réalité. Cependant, sa concision extrême déconcerte la pensée de l’homme. À cause de cela, à cause de sa vertigineuse profondeur et de son empreinte abstractive, l’être demeure depuis toujours en butte à des incompréhensions, que dis-je, à des animosités acharnées qui annihile son importance ontologique et gnoséologique. Et cette difficulté de comprendre pleinement le réel dans sa manifestation de l’être arrête l’effort de la pensée. En d’autres mots, l’homme se pare d’ étrangeté et celle-ci exprime une certaine négativité vis-vis de l’être. Car il ignore la nature profonde ou l’essence de l’être, mais cependant n’imagine pas qu’il puisse exister ou subsister hors de l’être et sans l’être. Celui-ci le sous-tend sans que l’homme ne puisse deviner d’où il vient et où il le conduit. Aussi, à partir du lien entre l’être et l’intelligence, la connaissance serait-elle encore plus qu’un lien banal : la connaissance serait essentiellement une visée . Il y aurait ainsi comme un enveloppement, une étreinte de la part de l’intelligence.
En effet, l’inépuisable richesse de l’être livre à l’intelligence toutes sortes de significations et de sens, tout en gardant son principal mystère. Et cependant leur rencontre suffit à découvrir une vérité authentique. L’homme qui rejette l’être est blessé, il ne sait plus retrouver l’équilibre. Enfin, l’être est un socle, un point d’appui pour s’élever plus haut, à l’immuable, à l’absolu. En l’être se trouvent toute la profondeur et toute la solidité du réel. L’être est tout ce qu’il y a de positif dans le réel, tout ce qu’il y a d’intelligible dans le vrai, tout ce qu’il y a de fondamental dans l’universalité. L’être en tant qu’ unité du multiple , en tant que multiplicité intelligible apparaît comme un miroir de l’absolu, imprégné par le sens de la transcendance. Tandis que l’unité ne peut pas avoir de multiple en dehors de soi, mais en soi ou être l’unité du multiple. C’est-à-dire que le multiple n’est lui-même que par l’unité dont il participe. L’être est non seulement la connaissance empirique du réel, mais il est aussi la raison des choses ; il se nourrit de la lumière de la vérité.
L’être est la beauté du réel dans la beauté intelligible. Le multiple, la diversité, la variété sont la dérivée ontologique de l’être, tandis que l’être est la dérivée métaphysique de l’ÊTRE un. L’ÊTRE un est l’ÊTRE pur ; il est celui qui est le tout de la totalité des êtres et des totalités partielles qui font partie de la totalité des êtres. N’entrant pas dans un tout, l’ÊTRE un n’est pas un tout, mais un hyper-tout, un tout par excès. L’ÊTRE un est la source fondatrice de tous les intelligibles. L’ÊTRE pur, mystère philosophique, est la vérité fondatrice de toutes les vérités de l’ÊTRE. L’unité de l’

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