Revue semestrielle de l IRSH
264 pages
Français

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Description

La RIRSH est une revue thématique et généraliste à comité de lecture. Elle évalue aussi les textes rédigés en anglais et en espagnol. Chaque numéro s'efforcera désormais de rassembler autour d'un thème des travaux significatifs du domaine, offrant ainsi au lecteur un panorama des questions de recherche, des investigations auxquelles elles peuvent donner lieu et des résultats qui ont été atteints. Revue d'étude et de réflexion, la RIRSH cherche à promouvoir les Lettres, les Arts, les Sciences Humaines et Sociales. Les textes publiés dans la RIRSH expriment les opinions de leurs auteurs et n'engagent pas la responsabilité de la rédaction. La revue se réserve le droit de modifier les articles pour des raisons éditoriales. Les propositions de contributions doivent être adressées aux dates indiquées simultanément à faured@yahoo.fr et patricemm2000@yahoo.fr afin de permettre aux Lecteurs et Lectrices de travailler sur les textes. Mentions obligatoires : nom, prénom, établissement, Laboratoire, fonction, email. Consigne : il est impératif de respecter la Feuille de style de la RIRSH. Tout article ne respectant pas celle-ci ne sera pas expertisé. Le Secrétaire de rédaction Patrice MOUNDOUNGA MOUITY FDSE/UOB Maître-Assistant


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 décembre 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782342158311
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0049€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Revue semestrielle de l'IRSH
Coordonné par Brice Didier Koumba Mabert et Patrice Moundounga Mouity
Connaissances & Savoirs

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Connaissances & Savoirs
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Revue semestrielle de l'IRSH
 
 
Revue Semestrielle de l’IRSH
Une publication de L’Institut de Recherche en Sciences Humaines
(CENAREST, Libreville – Gabon)
 
Comité de Direction
Alain ELLOUE-ENGOUNE
Ludovic OBIANG
François Edgard FAURE
 
Rédacteur en Chef
François Edgard FAURE
 
Secrétaire de rédaction
Patrice MOUNDOUNGA MOUITY
 
Rédaction
Jean-Baptiste BOULINGUI
Emery ETOUGHE-EFE
Paul NGUEMA ENGO
 
Comité de lecture
André ADJO
Claudine ANGOUE
Giscard ASSOUMOU ELLA
Noël Bertrand BOUNDZANGA
Edgard Maillard ELLA
Sylvestre KWAHOU
Serge LOUNGOU
Guy Merlo MADOUNGOU NDJEUDA
Edgar Mervin Martial MBA
Chantal MIDZIE ABESSOLE
Aimé Roger MOULOUNGUI MAGANGA
Patrice MOUNDOUNGA MOUITY
Georges MOUSSAVOU
Bruno MVE EBANG
Kevin Ferdinand NDJIMBA
Télesphore ONDO
 
Comité scientifique
Camille ABOLOU (Université de Bouake)
Noel ADJO GUEBI (Université Alassane Ouattara)
René Joly ASSAKO ASSAKO (Université de Yaoundé 1)
Jean-Baptiste BOULINGUI (IRSH/CENAREST)
Robert EVOLA (Université de Yaoundé 1)
Jean Damien MALOBA MAKANGA (Université Omar Bongo)
Gino MIKALA (IRSH, CENAREST)
Hugues MOUKAGA (Université Omar Bongo)
Wilson-André NDOMBET (Université Omar Bongo)
Pierre NZINZI (Université Omar Bongo)
Guy ROSSATANGA RIGNAULT (Université Omar Bongo)
Marc-Louis ROPIVIA (Université Omar Bongo)
Joseph TONDA (Université Omar Bongo)
Comi TOULABOR (Sciences po Bordeaux)
 
Mise en forme et P.A.O
Jérôme OKOUNDZI
 
Rédaction
RIRSH, BP. 846 Libreville (Gabon)
Tel. (00241) 07 53 65 15/04 27 70 30
Courriels : faured@yahoo.fr, patricemm2000@yahoo.fr
Editorial
Ce numéro thématique est consacré aux changements climatiques en mettant en relief le sommet de Paris sur la Cop21. Le droit à l’alimentation et la justice climatique sont devenus des défis indissociables de la question climatique.
La COP 21, qui s’est tenue à Paris du 30 novembre au 11 décembre, avait pour ambition affichée la signature d’un accord mondial de lutte contre les changements climatiques. L’enjeu était que les Etats qui ont participé à cette conférence des Nations unies s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, pour limiter la hausse moyenne de la température mondiale en dessous de + 2°C à l’horizon 2100.
La revue de l’IRSH a choisi ici, et maintenant, de contribuer à l’impulsion, à côté d’autres organisations, à une dynamique pour sensibiliser du public aux enjeux d’une nécessaire transition écologique et sociale. Dans ce cadre, il entend inscrire ce numéro dans la droite lignée des ambitions de la Coalition climat 21 qui coordonne l’ensemble des actions de la société civile. Le gouvernement français vient d’accorder à cette Coalition le label « Grande cause nationale », lui offrant ainsi un accès gratuit aux radios et télévisions publiques. Plusieurs millions d’auditeurs et téléspectateurs sont donc sensibilisés à travers des clips dont le slogan est : « si on ne fait rien, personne ne le fera à notre place ».
Dans cette dernière ligne droite, notre revue insiste pour que cet accord fasse le lien entre le droit à l’alimentation et les changements climatiques, ce qui n’est pas le cas dans le texte de pré-accord. L’ensemble de la communauté scientifique et les acteurs de font ce lien : réduction des terres fertiles, fréquence et intensité accrues des inondations et des sécheresses… Si les décisions politiques ne sont pas à la hauteur des enjeux, 600 millions de personnes supplémentaires risquent de souffrir de la faim à l’horizon 2080. Et ce ne sont pas de « fausses » solutions comme les agrocarburants ou cette nébuleuse « Alliance mondiale pour l’agriculture intelligente face au climat », qui vont relever ce défi.
Droit à l’alimentation et lutte contre le changement climatique doivent être pensés ensemble ! Le pape François l’affirme dans son encyclique Laudato si’ : « Il y a une grande variété de systèmes alimentaires ruraux de petites dimensions qui continuent à alimenter la plus grande partie de la population mondiale. […] Les autorités ont le droit et la responsabilité de prendre des mesures de soutien clair et ferme aux petits producteurs… » (§ 129).
Parallèlement à la COP 21, la RIRSH porte ses propositions à travers ce numéro.
En aval de la COP 21, ensemble, mobilisons-nous pour un monde plus respectueux de l’environnement et plus juste !
En vous souhaitant une bonne lecture.
Le Secrétaire de rédaction
Patrice MOUNDOUNGA MOUITY
FDSE/UOB
Maître-Assistant
Les négociations climatiques internationales à l’aune de la Conférence de Paris
André ADJO
Chargé de recherche/Cames Membre du Groupe d’Etudes politiques et de Défense (GREPOD)
Résumé
Les négociations internationales sur le dérèglement climatique confortent l’évolution du monde dans le choix de la norme comme instrument de régulation des rapports des acteurs internationaux. Mais cette évolution ne se fait pas sans résistance. Il est vrai que sur la question de la gestion des biens communs, les intérêts de chaque acteur et les enjeux qu’elle dévoile rappelle que le comportement stato-centré de l’Etat résiste même aux problématiques internationales les plus sensibles. La COP 21 est un moment privilégié pendant lequel cette résistance des Etats partis puissants, à côté des Etats un peu plus faible, se vérifie.
Mots clés  : Environnement, bien commun, dérèglement climatique, négociations internationales
Abstract
International negotiations on climate change support the evolution of the world in the choice of the norm as an instrument for regulating the relations of international actors. But this development is not without resistance. It is true that on the question of the management of the common goods, the interests of each actor and the stakes that it reveals reminds us that the stato-centered behavior of the State resists even the most sensitive international problems. COP 21 is a privileged moment in which this resistance of the powerful party states, along with the somewhat weaker states, is verified.
Keywords: Environment, common good, climate change, international negotiations
Introduction
De nos jours, la caractéristique du système international est la configuration des rapports d’intérêts. Or, ces intérêts se fondent progressivement dans une interdépendance complexe qui rend irréversible le renouvellement des Relations internationales. Ces changements impliquent – comme l’avaient déjà souligné R. Keohane et J. Nye, dans la collection d’ouvrage sur les relations transnationales, traduisant l’accélération de l’évolution de la nature des relations interétatiques et par la même, une modélisation nouvelle des Relations internationales – la mise en place des relations basées sur le pluralisme et l’interdépendance complexe. C’est dans ce mouvement que les Relations internationales se sont intéressées aux problématiques environnementales dans les années 1970. Ce mouvement, s’est fait sous un double angle. D’abord, la question du dérèglement climatique d’origine anthropique acté dans les années 70. Le Groupe international d’Etude sur le Climat (GIEC) – dont le mandat est «  d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les meilleures informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique dont on peut disposer à l’échelle du globe  » en matière de climat – fait un rapport en 1990, lequel rapport a servi à la préparation d’une Convention-cadre. C’est sur cette base alors que les négociations internationales se mettent en place pour organiser la coopération internationale au départ autour de trois axes : la reconnaissance du réchauffement climatique, la nécessité de plafonner ce réchauffement et le principe de « responsabilité commune mais différenciée » des différents pays.
Ces négociations internationales se justifient donc par un monde qui a profondément changé dans sa structure ; qu’il suffise pour s’en convaincre d’examiner les implications de la globalisation dans l’évolution du monde. Dans cette configuration du système internationale ou l’intérêt des acteurs est de plus en plus privilégié par rapport à la force, les interdépendances se caractérisent par des parcelles à travers lesquelles les négociations internationales prennent une place importante, encore plus, lorsque les intérêts touchent ce que les Relations internationales qualifient de «  biens communs  ». Il faut noter que la détérioration de ces biens communs entraine, certes un diagnostic partagé, mais dévoile aussi des clivages qui ne facilitent pas forcément le processus de négociation. Il est vrai qu’en tant que dynamique de coopération, les négociations internationales, apparaissent à la fois comme des jeux d’interaction stratégique.
A l’aune de la 21 ème Conférence de parties 1 (COP 21), comment se caractérisent les négociations climatiques internationales ? Au regard du déverrouillage progressif des positions des acteurs les plus importants, peut-on entrevoir une évolution des négociations vers une approche intégrative, prélude à une issue favorable ? Dans une négociation multilatérale, la prise en compte des contributions des acteurs est aussi liée à leur poids dans les secteurs concernés par la négociation. Eu égard à ce qui précède, comment analyser la posture des pays dit du Sud à l’aune de la COP 21 ?
Au-delà des aspects théoriques sur les négociation

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