Oui ; réalisons nos rêves
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Description

Réussir sa vie ! Sentir au fond de son cœur que si c'était à refaire on referait volontiers le même parcours car le parcours a été bénéfique à soi-même et à sa famille ainsi qu'à son entourage. En peu de mot cela peut se qualifier d’épanouissement Holistique, dénomination plus appropriée que celle de développement personnel qui bien souvent relève du pur égoïsme. Or, l'égoïsme n'ayant jamais rendu qui que ce soit heureux, le bon sens nous mène à proposer au lecteur une méthode d'épanouissement intégral ou holistique susceptible de satisfaire les plus exigeants.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juillet 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332744098
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-74407-4

© Edilivre, 2014
Remerciements
Oui, je dois des remerciements, nombreux, et à bien des personnes. Certes, nul ne s’est fait tout seul, et toute la société humaine contribue, plus ou moins directement, à la formation de chacun d’entre nous.
Dans mon cas, du fait de ma situation de réfugié politique en France dès l’âge de six ans, je dois certainement plus à mon Entourage que la plupart des français qui ont eu la chance.
De dérouler toute leur existence sur cette « Douce France ».
Cependant,
« ICI ET MAINTENANT »
À l’occasion de cet ouvrage sur l’épanouissement holistique.
Je ne nommerai qu’une seule personne :
Celle qui pendant plus de vingt ans m’a transmis infatigablement Des fragments irradiants de cette sagesse pérenne,
Qu’à mon tour, au fil des pages qui suivent,
Je vous invite de tout mon cœur à partager.
Pour votre meilleur bien-être.
J’ai nommé :
Arnaud Desjardins
Chapitre 1 Un rêve brisé !
Combien de fois le dernier soupir de vie a été celui d’un regret, d’une déconvenue ? En évoquant les dernières paroles de mon père juste avant son tout dernier souffle, je ne puis qu’avoir les larmes aux yeux et le cœur en berne.
Né en 1899 à Cheste, petit village agricole près de Valence en Espagne, ce fut un héros à sa manière. Ses parents, paysans pauvres, que je n’ai jamais connus, le retirèrent de l’école et le mirent à travailler au champs, principalement à la vigne, dès l’âge de neuf ans. C’était en 1908. À cette époque, en été, on se levait avant le soleil, c’est-à-dire vers quatre heures et demi chaque matin, pour arriver à la vigne avec la charrue attelée à un âne ou une mule, et travailler avant les fortes chaleurs du milieu du jour. Le parcours du « corral » à la vigne prenait bien une heure, parfois plus.
De par sa condition d’enfant, durant le parcours du corral au lieu de travail, il lui revenait de courir derrière la charrette, une pelle et un seau en mains, pour ramasser le crottin de l’animal à mesure qu’il le produisait. C’était le lot incontournable de tous les enfants du village. La plupart n’étaient jamais scolarisés et soumis au ramassage du crottin dès leur cinquième ou sixième année. Mon père eut le privilège d’avoir été épargné quelques années. D’autre part presque tous les paysans de l’époque étaient incultes, voire totalement analphabètes. Leurs plaisanteries, au ras des pâquerettes, outraient mon père qui, au catéchisme, prenait goût à la lecture et aux idéaux de justice, de beauté, d’amour pur et de fraternité. Très vite le côté vulgaire, fruste, grossier, répétitif de ce travail l’incommoda, puis l’irrita profondément.
Dans son esprit d’adolescent, (que l’époque rendait mûr beaucoup plus tôt que de nos jours), un rêve merveilleux se forma progressivement. Ce rêve consistait à imaginer une société idéale où tous savaient lire et écrire, se lavaient tous les jours et sentaient bon, où, plus que tout, le sens de la justice prévalait, et où la fraternité et la solidarité constituaient les liens unissant tous ses membres ! Ce rêve devint une obsession. Il réussit à convaincre ses parents de lui permettre de quitter le travail de la vigne et d’entrer comme apprenti vendeur dans la grosse épicerie du village. Ils y consentirent d’autant plus que, ce faisant, il apporterait quelques pièces de monnaie à la bourse familiale, vide les trois quarts du temps.
Apprenti épicier, il put ainsi commencer à mettre son rêve à exécution. Avec quelques autres piécettes gagnées mais qu’il cachait à ses parents, il s’acheta des livres, se perfectionna en lecture, apprit à écrire sans fautes et obtint dans la même épicerie, vers sa douzième année, un poste d’employé aux écritures. Mais il ne s’estima pas satisfait. Il continua à s’instruire tout en travaillant et finit par suivre des cours d’ingénierie où il obtint, après la vingtaine, un diplôme de spécialisation en adduction d’eau. Il termina sa carrière dans une entreprise internationale en qualité d’ingénieur en adduction d’eau.
Ce qui à mes yeux est encore plus significatif, ce fut son rêve de justice sociale, de progrès culturels et éthiques pour l’Espagne de cette époque. Révolté par l’insolence des riches à l’égard des pauvres, indigné par le manque de culture et aussi d’hygiène, par la mainmise des représentants de l’Eglise dans la vie intime des foyers, ainsi que par les graves injustices perpétrées ouvertement par la caste au pouvoir, il organisa des groupes de lecture et de réflexion. Évidemment la politique s’empara de ce mouvement pur et idéaliste sans que mon père se rendît compte d’avoir été manipulé puis dépossédé. Alors, il s’enthousiasma pour les idées communautaires, égalitaires et pacifistes exprimées par Bakounine et Kropotkine. Il publia des articles et anima des réunions, propageant les idées des deux auteurs russes. Mais son cœur demeura pur et dur.
Lorsqu’en en 1936 la guerre éclata, il s’engagea comme brancardier, refusant de tenir un fusil dans ses mains. Son respect pour toute forme de vie le poussa également à devenir végétarien, puis naturiste, ce qui à l’époque était révolutionnaire. Mais bien plus encore ; il lut avec passion l’œuvre de Gandhi et devint un de ses admirateurs. Il milita dès lors pour « ahimsa », la non-violence et aussi pour la paix tout le reste sa vie. Jusqu’à sa mort il écrivit des articles dans les journaux espagnols sur ces différents thèmes, avec une prédilection pour les régimes végétariens, facteurs de santé selon lui.
En 1939 ce fut avec son épouse et ses deux enfants la fuite désespérée vers la France où, le deux février nous y fûmes accueillis avec cinq cent mille autres Espagnols. Ensuite survint son internement dans le camp de concentration d’Argelès sur mer. Quelques mois plus tard, en septembre, après que la France eut déclaré la guerre à l’Allemagne, il accepta un labeur de bûcheron à Laluque, dans les Landes, où nous le rejoignîmes. Nous y vécûmes durant toute la seconde guerre mondiale.
À la libération il nous fit déménager à Toulouse où se retrouva la majeure partie des réfugiés politiques espagnols. La vie dans ce grand centre urbain, après six ans vécus en pleine forêt, le déboussola quelque peu. Il se fâcha avec ses meilleurs amis, ce qui l’amena à s’enfoncer dans des comportements avoisinant le fanatisme au sujet d’ahimsa, du végétarisme qu’il radicalisa en végétalisme, de la sobriété, voire de l’abstinence, de la fraternité et de la vie communautaire. Avec le recul je me rends compte que son enthousiasme et sa profonde conviction étaient admirables quoique parfaitement utopiques.
Cependant, malgré son obstination à occulter plusieurs aspects de la réalité sociale, aussi bien européenne que mondiale, il ne put s’aveugler complètement sur l’échec des théories marxistes, léninistes et trotskistes. Cela le fit profondément souffrir et le troubla en profondément.
En 1964 son épouse, donc ma mère, mourut. Il ne supporta pas la solitude et peu après se mit en ménage avec une veuve espagnole Quimeta. Ensemble ils retournèrent vivre dans son village natal, près de Valence, Chesté. Là, il s’occupa plus des autres plus que de lui-même et s’épuisa rapidement dans un bénévolat sans fin.
Sa mort, à soixante quatorze ans, amenée par la tuberculose, fut soudaine, brutale même. Il se trouvait allongé dans un lit d’hôpital en Espagne, Quimeta auprès de lui. Soudain il se redressa sur son séant et d’une voix forte prononça ces paroles : « Entonces Quimeta, todo mi sistema fue un eror ! » Et il mourut, retombant comme un pantin sur son oreiller ! « Ainsi donc Quimeta, tout mon système fut une erreur ! »
Végétarien, naturiste, pacifiste, mondialiste avant la lettre, prédicateur de la fraternité entre les humains de tous les pays, amoureux de la culture, généreux, solidaire, toujours optimiste, où fut son erreur dénoncée par lui-même ?
De son union avec ma mère il eut deux enfants, ma sœur et moi-même. Lors de notre fuite en 1939, toute notre famille (côté paternel et maternel) demeura en Espagne. Depuis, avec les longues années de séparation, tous les liens familiaux ont disparu. Ma sœur étant décédée, je suis son seul héritier moral. Ce traité, tout le traité, constitue une tentative de réponse à sa terrible prise de conscience au moment de la mort : « Ainsi donc Quimeta tout mon système fut une erreur ! »
Cependant ce traité n’est pas « ma réponse », mais celle d’une sagesse impersonnelle et pérenne. À travers de nombreux siècles, pays et cultures, elle s’est étoffée, affermie, précisée.
Héritier jusqu’à un certain point de cette sagesse, octogénaire optimiste et lucide, à mon niveau cela va de soi, je désire la partager avec vous, dans le vif espoir d’amener un peu de paix, de bon sens, de logique, et de fraternité entre nous frères humains, qui avec moi foulez cette planète bleue, et aussi parmi ceux d’entre vous « qui après moi vivrez » !
Également avec l’espoir d’améliorer la relation entre nous et les animaux dont nous sommes tellement proches ainsi que les échanges entre nous et la nature qui, sur cette planète si belle et tant aimée, mérite mieux que les traitements fous, ravageurs et destructeurs que nous lui infligeons.
En fait, sur des bases qui me paraissent beaucoup plus réalistes, car elles prennent racine dans des valeurs déjà prônées par Héraclite et Socrate, pour ne citer qu’eux, je ne fais que poursuivre le rêve de mon père que je pourrais résumer ainsi : « Cultivons-nous, apprenons à nous aimer les uns les autres, ou pour le moins à nous tolérer, et ce faisant, vivons en paix et heureux, sur cette planète bleue. »
Chapitre 2 Un tout petit peu d’histoire § Quelques réflexions
L’exp

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