Mettre fin au suicide en intervenant sur le processus suicidaire
82 pages
Français

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Informations

Publié par
Date de parution 07 août 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414235643
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-23562-9

© Edilivre, 2018
Introduction
Le suicide (la mort) n’est que le résultat d’un ACTE suicidaire (arme à feu, pendaison, asphyxie, noyade, etc.) Pour faire en sorte de ne pas parvenir à l’acte, il faut comprendre le Processus qui amène la personne à se suicider. Moi, j’ai passé par ce processus et me serais suicider un certain soir si j’avais eu une arme à feu. Il y a moyen de se sortir de ce processus car j’ai réussi, mais par contre je demeure fragile.
Les problèmes des humains sont souvent multiples : emploi, famille, amour, amitié, argent, etc. ; or à un moment donné tous nos problèmes fusionnent et résultent en une interrogation :
MA VIE A-T-ELLE UN SENS ?
Chapitre 1 Le portrait de la situation

A- Les Statistiques
Les statistiques au Québec sont assez révélatrices et dévastatrices tel un grand trou noir qui absorbe les vies comme les trous noirs de notre Univers absorbent la lumière. Nous sommes parmi les nations où le taux de suicide est le plus élevé sur la planète. Bravo à nos gouvernements, à nos institutions, aux programmes totalement inefficaces de prévention, et aux professionnels qui ne trouvent rien pour corriger cette situation et dont le laxisme fait en sorte qu’en moyenne chaque année, plus de 1500 personnes au Québec se suicident. Cette triste statistique est comparable à celle de la Suisse avec 1400/an pour une population de 8 millions.

B- Le suicide touche plus les hommes que les femmes
Dans les statistiques, il est remarquable de constater que depuis les années 80, 3 à 4 fois plus d’hommes se suicident que de femmes. Les femmes représentent autour de 8 % de la mortalité par suicide alors que les hommes le taux est d’environ 27 %. Comment expliquer cet écart ? Les hommes sont beaucoup plus pragmatique et rationnel que les femmes, ce qui amène à des décisions plus drastiques et sans appel. L’autre explication à ce phénomène, est que les hommes ressentent beaucoup plus la honte (perte d’emploi, manque d’argent, absence de réussite sociale) que les femmes.
Dans ma jeunesse, on entendait souvent dire de l’homme qu’il était le sexe « fort » ; oui, plus fort musculairement que la femme, mais pas au niveau mental. Moi, j’ai remarqué que les femmes sont beaucoup plus en mesure d’affronter les difficultés de la vie que les hommes, et je crois que cela est dû à leur instinct maternelle, la protection à tout prix de leur progéniture.
Le statut de patriarche ou le phénomène du patriarcat est un système social dans lequel l’homme, en tant que père, est dépositaire de l’autorité au sein de la famille ou, plus largement, au sein du clan. Selon moi, ce statut a placé les hommes dans une situation de faiblesse psychologique. Comme on le dit et l’entend souvent : « les hommes ne doivent pas avoir d’émotions et ne doivent surtout pas pleurer ». Quelle belle connerie !
C- Le suicide touche surtout les plus favorisés et les plus intelligents
Vous êtes surpris par cette affirmation ! Eh bien je vous défis de me trouver un seul mendiant ou sans abri qui a mis fin à ses jours. Et je vous défis de me trouver un humain avec 50 de QI qui a mis fin à ses jours. J’affirme que plus nous sommes favorisés et plus nous sommes intelligents, plus la probabilité de nous suicider est grande.
La fragilité chez l’humain est directement proportionnelle à ces 2 facteurs (être favorisé et/ou être intelligent) ; pourquoi ?
• Lorsqu’on a tout dans la vie (travail, argent, amitié, amour, famille, etc.) et que l’on perd quelque chose, souvent le coup est dure à encaisser ; mais lorsqu’on a rien comme le mendiant ou le sans abri, on n’a rien à perdre, la seule préoccupation que l’on a est la survie. Le suicide est un acte émotif (l’humeur, comment l’on se sent), il n’est pas biologique (manque de nourriture, etc.). Vous regardez des gens riche et célèbre et vous les enviez, moi aussi, mais il y a toujours 2 cotés à une médaille. Vous savez, il faut dans la vie savoir relativiser les choses, les mettre en perspective ; nous ne pouvons pas tous gagner 5 millions$ par année. Il faut trouver le bonheur (être heureux) là où il est. Chaque jour je regarde les oiseaux (entre autres, mes mésanges) qui viennent se nourrir dans ma mangeoire, eux ils ne se posent pas la question « combien d’argent j’ai dans mon compte bancaire ? », moi je me la pose ; mais je constate que mes oiseaux m’apportent plus de bonheur que mon compte bancaire ; malheureusement, eux ne le savent pas.
• Lorsqu’on est intelligent (logique et rationnel) notre cerveau veux savoir et comprendre le pourquoi de , or lorsqu’il n’obtient pas de réponse ou qu’il n’y a aucune logique à cette réponse, il se produit un effet de bascule et c’est à ce moment que les questions existentielles et sur le sens de notre vie enclenchent le processus suicidaire. Mais il y a aussi quelque chose de transcendant à l’intelligence, c’est le désir de s’accomplir dans quelque chose que l’on aime. Qui, mais qui n’a pas vue l’extraordinaire film «  La Société des poètes disparue  » dans lequel un jeune, destiné à la médecine, désire par-dessus tout devenir un acteur, mais son père le lui interdit et le pousse ainsi au suicide. Nos choix de vie doivent transcender l’image que les autres voudraient voir de nous.
• Ce qui est le plus étonnant et dramatique, c’est que peu de gens sont à l’abri du suicide. On s’imagine toujours que l’herbe est plus verte chez le voisin, que certaines personnes n’ont aucun problème car se sont des génies, des célébrités, des millionnaires ; or voici une courte liste de personnalités célèbres qui ont mis fin à leur vie :
➢ Robin Williams (acteur)
➢ Romy Schneider (actrice)
➢ Dalida (chanteuse)
➢ Ernest Hemingway (écrivain)
➢ Vincent van Gogh (peintre)
➢ Virginia Woolf (écrivaine)
D- Le phénomène de la nordicité
Eh bien oui, les habitants des pays nordiques sont beaucoup plus enclin à se suicider. À quoi peut-on attribuer ce phénomène ? Il est prouvé que la luminosité a un effet positif sur l’humeur des gens, or nos heures de luminosité sont modestes (surtout en hiver) par rapport au pays d’Amérique centrale, des Caraïbes ou d’Afrique. Vous remarquerez d’ailleurs à quel point les gens de ces pays sont en général toujours de bonne humeur même s’ils ont un niveau de vie très inférieur au notre.
La lumière est la source de toute l’énergie sur Terre ; elle se retrouve dans ce que nous buvons, ce que nous mangeons, mais aussi directement par les photons qui compose cette lumière. Avez-vous remarqué que la blancheur et la clarté de la neige nous apporte une certaine sensation d’apaisement, de détente, de paix ; voilà ce que la blancheur de la lumière nous apporte.
Vous remarquerez que plusieurs personnes prennent une ou deux semaines de vacances durant l’hiver afin d’aller prendre du soleil (lumière) dans le sud.
E- Le phénomène chez les jeunes
Au Québec, le taux de suicide chez les jeunes est un des plus élevé au monde. Le confort et l’indifférence y joue un grand rôle. De nos jours le confort est la priorité des gens, on investit le « paquet » sur le matériel, mais rien dans l’humain. Tout est artificiel. Les jeunes croient que tout est facile et que tout leur est dû ; ils le veulent leur CELLULAIRE ! Et comme les...

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