Manger, rire et bien vieillir
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Description

Mieux-vivre et bien-être.
Cet opuscule est simple donc peu sérieux… Ah, vraiment ?
Rédigé en termes usuels, il parait écrit par un profane. Ah, vraiment ?
Court, il est jugé sans valeur. Ah, vraiment ?
Dépouillé d’idéologie, de mysticisme ou de sensiblerie, il n’est fait que de pure logique.
Lisez ce livret, attendez quelques mois et oubliez le rhumato, le dermato, le kiné, l’ostéopathe et bien d’autres compagnons de misère.

Informations

Publié par
Date de parution 08 novembre 2018
Nombre de lectures 4
EAN13 9782312063546
Langue Français

Extrait

Manger , rire et bien vieillir
Christian Hersan
Manger , rire et bien vieillir
Une réflexion critique sur nos habitudes alimentaires
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2018
ISBN : 978-2-312-06354-6
À tous ceux que j’aime
Introduction
P RÉAMBULE
On oppose souvent deux options qui semblent s’exclure mutuellement : soit vivre vieux dans la grise tempérance, soit vivre dans le plaisir mais moins longtemps. Beaucoup préfèrent profiter d’une vie joyeuse plus courte à l’ennui d’une longue vie morne et ennuyeuse, sans alcool, sans fête, sans tabac, sans ripaille, sans civet de lièvre ni andouille de Guéméné.
C’est d’abord oublier que la vie sans tabac est une libération ; que l’alcool en quantité modérée est un plaisir délicat et sans arrière goût de culpabilité ; c’est oublier qu’un bon gibier de temps à autre est un plaisir intense. Faire la fête à intervalles espacés est une jouissance sauvage et sans remords. En d’autres termes la tempérance supporte facilement quelques accrocs ! Le point crucial est la valeur du « quelques ».
Mais c’est surtout oublier ou ignorer que tabac, alcool et bombance régulière ne font pas que raccourcir la vie, ils la rendent, certes avec un délai plus ou moins long selon la constitution de chacun, pénible et douloureuse, voire pesante et amère. En effet, surviennent sans préavis longtemps après, de longues dizaines d’années de douleurs rhumatismales, d’affections de la peau, des problèmes de foie, d’intestins, de sexe, d’ouïe, de vue et bien d’autres. Bref, non seulement la vie est plus courte, mais elle doit se passer avec un corps usé, grinçant, douloureux, appuyé sur un canne ou avachi dans un fauteuil roulant.
À l’opposé, une bonne hygiène de vie apporte de longues années où l’on peut continuer à vivre normalement, sauf accident ou problème génétique, de longues années où la vieillesse semble hésiter à venir, et, bien qu’elle arrive, permet de garder des activités nombreuses, parfois sans douleur et sans handicap. Bref , avec une certaine hygiène de vie, avec certaines habitudes alimentaires (non contraignantes) on peut échapper au handicap(s), on peut encore tout faire, certes moins vite, moins intensément, moins longtemps, mais tout ou presque reste accessible.
Bien sûr, certains pessimistes désabusés nous dirons avec juste raison qu’on peut mourir d’un cancer ou d’une cirrhose du foie sans avoir fumé une cigarette ou bu une goutte d’alcool. À ceux-là disons que la vie est une partie de bridge : il faut faire au mieux avec le jeu que le hasard nous a donné.
Ceci étant dit, il est possible de vivre à la fois vieux et en bonne forme !
Pour cela, n’oubliez pas de rire, n’oubliez pas l’humour. On dit que le rire vaut un biftèque. C’est faux : il vaut mieux qu’un biftèque, car il ne vous donnera jamais de cholestérol, sinon du bon !
En pastichant une chanson ligérienne
Oui nous aimerons toujours,
en naviguant sur la Loire ,
Oui nous aimerons toujours,
chanter rire et boire,
je vous propose de
manger rire et bien vieillir .
L A DÉMARCHE
Ce fascicule n’est pas une thèse de doctorat, ni un essai classique. Il viole les conventions habituelles bien françaises : rester froid, ne pas parler de soi, de son expérience personnelle ou de ses convictions ; ne jamais écrire « je » comme le font couramment les Anglo-Saxons. Ce texte n’est pas farci de références et de citations (enfin quelques-unes quand-même !), de notes de bas de page à profusion ; il ne contient pas de bibliographie abondante représentant plusieurs vies de lecture.
La méthode est pourtant basée sur un aspect de la démarche scientifique. En effet, le premier stade d’une recherche sérieuse peut être l’accumulation de faits, dont chacun pris séparément ne prouve rien, mais dont l’ensemble concourt de façon troublante à suggérer une théorie digne d’intérêt, digne d’être approfondie.
Je vais d’abord vous parler {1} de références à des gens sérieux, des savants qui n’avancent rien qui ne soit (en principe) bien arrêté {2} .
Ensuite je vous parlerai de ces faits qui, pris isolément, ne prouvent rien et dont certains sont, de plus, réfutables.
Il va sans écrire que je n’ai aucune motivation idéologique et qu’il n’est question ici d’aucune « école » végétarienne, végétalienne, religieuse ou d’apitoiement devant les animaux.
Je vous proposerai ensuite une conclusion au lieu de vous laisser conclure vous-même, ce qui est encore hérétique à notre époque angélique.
Enfin, à ceux qui ont accroché, aux curieux qui ont décidé de suivre, je proposerai quelques recommandations. Alors là, je suis dans le courant porteur : je rejoins la foule hurlante des gourous, des côtches, des Madame la diète et des Monsieur régime, avec cette particularité : je ne propose aucune diète ni aucun régime !
Avis d’experts
N OS COUSINS VÉGÉTARIENS
L’homme s’est séparé du singe (pour être plus précis des panidés, c’est-à-dire les chimpanzés et les bonobos) il y a 5 à 8 millions d’années. Ce n’est pas si vieux si l’on considère que le taux des mutations de l’ ADN est de 0,5 % par million d’années, oui, par million d’années (voir plus bas).
Après cette séparation, donc après l’apparition de l’espèce humaine (phénomène appelé spéciation) les hominidés (nos ancêtres) et les singes ont probablement continué la vie de famille ensemble, c’est-à-dire avoir des relations interfécondes. C’est ce qui explique que nous partageons actuellement 99 % de notre ADN , de nos chromosomes donc, avec les chimpanzés {3} . De ce chiffre nous sommes totalement sûrs car il s’agit de l’homme et du singe d’aujourd’hui .
Nous sommes donc très proches, génétiquement, de nos cousins végétariens.
L E RÉGIME PRÉHISTORIQUE
En conclusion d’un article {4} de Philippe Testard - Vaillant sur le régime alimentaire de l’Homo sapiens (il y a 40.000 ans), celui-ci nous indique : Moralité : le régime préhistorique à base de protéines d’origine animale, de glucides lents et de lipides d’origine végétale, « s’oppose presque sur toute la ligne aux préférences alimentaires de l’homme du XXI e siècle qui consomme, dans les pays industriels, 14 à 20 fois trop de lipides de type Oméga 6 (générateurs d’athéromes), trop de sucres rapides mais trop peu d’acides gras de type Oméga 3 (antioxydants), de fibres, d’hydrates de carbone complexes… », constate le Dr di Constanzo . Et

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