Ma Terre, ma vie en devenir
144 pages
Français

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Ma Terre, ma vie en devenir , livre ebook

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Description

Ce livre reprend les questions que nous nous sommes posées ou nous posons encore face à toutes les situations actuelles qui sont autant de défis auxquels nous devons faire face.
Notre vie n'est-elle pas faite de défis et de choix dont les décisions ne nous appartiennent que très rarement ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 avril 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332726360
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-72634-6

© Edilivre, 2014
Ma Terre, Ma Vie en Devenir ?


Notre existence terrestre doit-elle être ponctuée par toute une série de points d’exclamation comme : fais pas ceci, fais pas cela, vas ici vas pas là, mange ceci, ou par toute une série de points d’interrogation comme : qu’est-ce que je peux faire pour que, comment cela se fait-il, que vais-je devenir, ou encore comment changer les choses ?
Ce livret reprend une bonne partie de toutes les questions que nous nous sommes posées ou nous posons encore face à toutes les situations actuelles qui sont autant de défis auxquels nous devons faire face.
Mais notre Vie n’est-elle pas faite de défis et de choix dont les décisions ne nous appartiennent que très rarement ?
Notre vie ne s’oriente-t-elle pas toujours autour d’idées directrices comme :
Nature et Univers
Alimentation et Santé
Bonheur et Amour
Sécurité et Justice
Propriété, Famille, Société
Politique
Progrès, Culture, Religion
Education et Enseignement
Nature et Univers
Bien des espèces animales ou végétales disparaissent ou au contraire prolifèrent dangereusement, la première question qui vient à l’esprit : ne commet-on pas une bévue en détruisant l’équilibre biologique naturel ?
Lorsque des oiseaux ou des poissons meurent, qu’un sol s’appauvrit au point de s’envoler en poussière ou que l’érosion crée de nouveaux déserts, l’utilisation de tous ces insecticides et ces engrais chimiques et une exploitation effrénée des terrains et de la forêt ne sont-ils pas des voies néfastes sur lesquelles nous ne devons jamais nous engager ?
Quand la pollution devient la rançon du progrès, n’est-ce pas est un faux progrès ? Nous constatons que la nature nous devient hostile, cela ne doit-il pas nous rappeler à l’ordre ?
Faut-il croire qu’une technique, toujours plus poussée va tout résoudre et que parce que nous transformons en routine toutes nos explorations, cela ne nous donne-t-il pas ainsi le sentiment d’être mieux dans notre peau ?
Beaucoup d’entre nous pensent qu’il y a des formules toutes faites et que nous pouvons actionner une standardisation à outrance, est-ce l’arbre qui cache la forêt ?
La nature nous mène si heureusement et si sûrement, ne l’abandonnons-nous et ne voulons-nous pas lui apprendre sa leçon ?
Même si notre terre est une mère inépuisable d’abondance, ne tentons-nous pas de la détruire ou de la canaliser à notre profit apparent ?
C’est la joie de vivre parce que c’est une joie de travailler pour sa nourriture, dans une nature que nous apprécions et que nous aimons. Si chaque jour, à tous moments, à toutes les minutes, tout est facile et paisible, et tout ce que nous désirons est là, ne devons-nous pas en mesurer toute la portée ?
Savons-nous qu’il n’y a rien d’inutile dans la nature, que rien n’y figure qui n’y tienne une place opportune ? La sagesse et le bon sens ne font toujours qu’un et il est clair que nous avons désappris ce que nos grand-mères savaient.
Faut-il croire qu’elles étaient heureusement moins intelligentes que nous ? Mais n’avaient-elles pas aussi une incroyable compréhension naturelle de la vie par un contact presque épidermique et en parfaite harmonie avec la nature ?
Le retour en force des recettes de beauté au naturel doit-il être mis sur le compte de la pénurie, puisque plus de 1000 produits nouveaux arrivent chaque année sur le marché du cosmétique.
Cela ne provoque-t-il pas une déception qui doit nous donner à réfléchir et nous amener à une amère constatation que notre corps fait mentir toutes ces promesses ?
Notre peau se met de plus en plus en grève, s’irrite et réagit par des allergies, n’est-ce pas ainsi la preuve qu’une si petite chose ne supporte plus rien ?
N’est-il pas faux de penser que nous pouvons remédier à nos nombreuses carences et problèmes de tous genres simplement en y appliquant une crème ou en avalant des médicaments, alors que cela devrait être mis sur le compte de notre alimentation ?
Les grandes industries après beaucoup d’énergie dépensée comprennent depuis longtemps qu’il leur est impossible de fabriquer des produits naturels.
Ne comprenons-nous pas que leurs recherches sont principalement dirigées vers un seul et même objectif, celui de remplacer la nature ?
Pourquoi déployer tant de moyens pour la recherche et sans grands succès, pour constater enfin qu’il est impossible de copier la nature ?
Toutes les grandes entreprises cosmétiques nous persuadent qu’un produit moderne du commerce a l’avantage d’allier la force de la nature aux bienfaits de la chimie moderne.
Nous posons-nous la question de savoir si des produits de beauté très simples à portée de mains ne peuvent concurrencer des prix exorbitants de ces produits dans le commerce ?
N’est-il pas vrai que de nombreux produits ne sont pas plus naturels que les plats préparés que nous achetons ? Ne s’agit-il pas d’une étrange confrontation d’une illusion avec le naturel ?
La biodiversité commence au pas de notre porte dans notre propre espace de vie et ne devons-nous pas agir non pas contre la nature mais avec elle ? en choisissant des actes qui vont dans le sens de notre survie et de celle de notre planète.
Manger nous relie à la nature, à la temporalité, à la terre, aux autres êtres vivants, aux climats, aux saisons.
Combien n’avons-nous pas à perdre en renonçant à la foi simple de nos ancêtres dans le pouvoir des plantes à guérir ?
Les désordres du corps, de l’esprit mais aussi ceux du cœur, mais aussi le présent et le futur ne donnent-ils pas raison à nos ancêtres ?
Les plantes sauvages ont chacune leurs exigences pour leur propre développement et elles sont d’excellentes indicatrices des propriétés des sols. Ne nous enseignent-elles pas l’indispensable lecture des sols ?
L’usage des herbicides détruit tout ce petit peuple de l’ombre qui travaille en silence et qui ne peut plus participer à l’enrichissement naturel du sol.
Devons-nous laisser continuer ce cercle infernal des pesticides qui viennent au secours des plantes mais qui tuent tout sur leur passage ?
Les fleurs contribuent à la mise en place d’un équilibre naturel par la lutte biologique spontanée qui s’opère entre les plantes et les êtres vivants qui partagent un même espace. Pourquoi nous donnons-nous le droit de rompre cet équilibre ?
Les herbicides et les pesticides chimiques appauvrissent les sols en détruisant la vie microbienne nécessaire pour le bon déroulement de la vie sur terre. Ils polluent les nappes phréatiques et empoisonnent leur jardinier. La mort du sol n’est-elle pas aussi une mort silencieuse pour nous qui la foulons ?
Pouvons-nous accepter la rupture du juste équilibre entre les végétaux, les oiseaux, la faune et les insectes ? Certaines plantes nous intéressent pour leurs propriétés médicinales, aromatiques ou nutritives.
Ensemble elles contribuent à notre bien-être moral et physique.
Est-ce une méconnaissance de ces propriétés ou tout simplement une totale indifférence qui nous poussent à leurs destructions ?
Envahie par l’inquiétante chimie moléculaire toute une flore utile et naturelle a du entrer dans la clandestinité et prendre des noms de résistance pour survivre aux déportations industrielles.
Nous pouvons croire que les tisanes froides sont comme des amies qui viennent chez nous uniquement le soir à l’abri des regards.
Pourquoi tous nos passionnés de nature, de l’écologie associative, tous nos chasseurs éclairés, ne parviennent-ils pas à bâtir un projet commun face à la faillite du productivisme, broyeur des espaces et destructeurs des espèces ?
La forme ultime d’un nihilisme européen devenu désormais planétaire, est fondée sur une pulsion destructrice de l’univers qui n’aura de cesse d’avoir extirpé toute vie sur terre.
Si le primat de la production n’est pas brisé, l’effondrement de toutes nos formes de vie, économie incluse, est inévitable.
La protection de la nature peut-elle être assurée dans une société qui n’a toujours pas compris qu’il faut absolument fixer des limites à son expansion ?
Avec ce conflit, non seulement politiquement stérile, mais qui repose plus largement sur des profonds malentendus, la pratique cynégétique intégrée à la société rurale est aujourd’hui contestée car sans urbanité.
Les populations urbanisées, de plus en plus coupées de leurs racines rurales, manifestent une sensibilité nouvelle pour la nature, pour une vie plus proche de la nature.
Malgré les énormes mutations subies depuis la révolution industrielle, nous sommes encore un animal habité par des instincts primitifs. Ne trouvons-nous pas notre vraie dimension dans la sublimation de cet instinct ?
Du point de vue de la tradition humaniste occidentale, nous seuls pouvons être considérés comme un être moral c’est-à-dire à la fois sujet de droits et d’obligations.
Ne sommes-nous pas à la fois nature et liberté ? Ce qui nous distingue de l’animal n’est-ce pas notre aptitude à sublimer nos instincts ?
Etre à la fois biologique et spirituel, n’est-ce pas aussi notre originalité ?
L’écologie a besoin de réflexion et de discernement, cela ne lui évite-t-il pas bien des impasses et des déchirements inutiles ?
Une conception désincarnée de notre relation avec la nature reflète significativement la coupure croissante entre nous et la nature.
Dans un monde dominé par l’artifice, la sauvagerie animale ne doit-elle pas paradoxalement faire partie de notre patrimoine culturel ?
Réguler la logique vicieuse de la nature rend jusqu’à présent son développement incontrôlable.
Lorsque des dommages écologiques graves sont causés par des activités humaines quelconques, les pouvoirs publics attendent toujours d’

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