LES ENJEUX DU 21ième SIECLE : VERS L INSTAURATION DU MODELE DE LA « RESONANCE DU VIVANT »
346 pages
Français

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LES ENJEUX DU 21ième SIECLE : VERS L'INSTAURATION DU MODELE DE LA « RESONANCE DU VIVANT » , livre ebook

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Description

Nos sociétés contemporaines sont le théâtre de violences de toutes formes (écologiques, économiques, sociales) qui mettent en danger leurs équilibres fondamentaux c.a.d le respect de la dimension humaine et du contrat social nécessaire au développement harmonieux de toute société humaine. Comment expliquer que ce modèle de société porteur de tant de potentiel de richesse et de développement puisse continuer à générer autant de violences tant à la raison qu’aux personnes et ne rencontre à ce jour aucune réelle réaction organisée d’ampleur suffisante pour le contrer ?
La réponse se trouve à la fois dans les profondeurs de la formation de la conscience humaine et dans l’évolution de la relation systémique du collectif à l’individuel au cours de l’histoire de l’humanité.

Informations

Publié par
Date de parution 08 septembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312047331
Langue Français

Extrait

Les enjeux du 21 e siecle : vers l’instauration du modele de la « resonance du vivant »
Bertrand de Veyrac
Les enjeux du 21 e siecle : vers l’instauration du modele de la « resonance du vivant »
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Illustration couverture : 123rf/Kadriya Gatina
© Les Éditions du Net, 2016
ISBN : 978-2-312-04733-1
Introduction
Nos sociétés ont réussi à développer une maitrise de la matérialité et un potentiel d’évolution sans précédent dans l’histoire de l’humanité et sont en même temps le théâtre de dysfonctionnements source de la diffusion d’une violence également inégalée de la condition humaine dans l’histoire du monde.
Comment ont-elles pu générer autant de contradictions ?
Les sociétés humaines ont de tout temps utilisé l’organisation sociale pour assurer la cohésion de l’IMPERATIF COLLECTIF ou impératif de l’ESPECE, essence même de leur existence, avec la dimension individuelle dans le cadre de la soumission de l’Homme face à la matérialité et à la mort.
Certaines sociétés se sont organisées sur ces bases en faisant confiance à la forme « naturelle » de l’échange matériel et imaginaire avec la nature basé sur une forme de contrat social de coexistence avec cette dernière et n’ont pas cherché à les faire évoluer. Elles constituent des modèles de sociétés dites primitives dont il existe encore quelques exemples dans des régions qui n’ont pas encore été "conquises" par les sociétés évolutives. Elles se caractérisent par un « isolationnisme » territorial et conceptuel et l’absence dans leur mode d’existence de mécanismes d’évolution et donc d’émergence d’une "volonté collective d’évolution". En effet leur notion de temps et de durée est construite et imprégnée par une cosmogonie basée sur une symbiose totale avec les rythmes et l’échelle de temps de leur environnement naturel et une neutralisation de la Mort au travers de croyances en la vie des Morts .
D’autres sociétés ont été extraites de ce modèle initial par l’introduction progressive de mécanismes d’évolution dans leur vécu dans le cadre de leur soumission face à la matérialité et à la mort.
Les principaux facteurs de cette mutation sont liés à la fois à l’environnement naturel dans lequel elles se sont constituées et l’évolution historique de leur cadre conceptuel ou « culturel » de gestion de cette double soumission.
Dans tous les cas cette capacité d’évolution a été générée par l’introduction de systèmes conceptuels et organisationnels construits autour et à l’aide de trois facteurs interdépendants :
- la PROMOTION du POUVOIR SOCIAL d’origine systémique au travers de mécanismes de délégation de Pouvoir du Croire, du Savoir et de l’Avoir générateurs de structures et de systèmes catalyseurs de l’institutionnalisation du POUVOIR SOCIAL, source de l’émergence de pouvoirs de situation et de l’apparition de modèles fonctionnels hiérarchiques d’organisation sociale et donc d’inégalités (ou différences) sociales basées sur le pouvoir social catégoriel concédé à un ou plusieurs individus ou groupes d’individus,
- la promotion de la VALEUR SOCIALE d’origine systémique au travers de mécanismes de confrontation entre l’offre et la demande des biens, services, compétences… constituant le contenu des activités des individus et groupes d’individus au sein des sociétés,
- la promotion de l’INDIVIDUALISME SOCIAL d’origine systémique qui est l’émanation d’une vision des rapports et relations de l’individu avec ses congénères et la société basée sur la recherche de sécurité et de reconnaissance sociales au travers d’une démarche de valorisation individuelle au travers de l’Avoir, le Savoir, le Croire et le Paraitre.
Le principal ferment en a été l’Occident.
Dans ce cadre, l’organisation de toute société humaine et de sa capacité d’évolution, qui est comme toute organisation par nature systémique, est également soumise à des contraintes de nature physiologiques, systémiques et temporelles liées à trois facteurs qui sont les suivants :
- Le matérialisme organique qui reflète tous les aspects physiologiques et psychiques de la contingence de l’homme face à la matérialité et à la mort et constitue donc la base de l’organisation des relations entre l’échelle individuelle, l’échelle sociale et l’échelle collective
- Le structuralisme systémique qui est la conséquence de l’emprise des rigidités systémique et inter-systémique des systèmes d’organisation sociale et collective sur les capacités d’évolution tant individuelles que sociales et collectives au sein de ces sociétés humaines
- Le structuralisme historique qui reflète l’emprise multiforme du passé sur le présent et le futur des sociétés et constitue donc la trame de leur histoire. Bien que partiellement provoqué par le structuralisme systémique, il en diffère cependant dans la mesure où il constitue le poids et l’influence des cadres culturels du passé (l’héritage culturel) au sens large sur les capacités d’évolution des sociétés.
Les rapports entre ces trois ressorts de capacité évolutive et ces trois contraintes structurantes ont été à la source de l’histoire de nombreuses sociétés ou civilisations majeures en permettant, au travers de la constitution progressive de structures et systèmes d’organisation de plus en plus complexes et interdépendants des activités des sociétés, l’émergence en particulier
- d’un modèle d’organisation collective abolissant les limites d’action et d’extension territoriale de ces collectivités en dépassant la contrainte de la dimension humaine naturelle ou physiologique de l’échange avec ses congénères et l’environnement matériel c.à.d. « le matérialisme organique »,
- d’une capacité importante d’émulation des capacités individuelles et collectives au travers des systèmes de gestion des activités à l’intérieur de la collectivité avec tous les progrès indéniables de la maîtrise de l’Homme sur la nature et de son insertion dans son environnement naturel.
Cependant , ces trois ressorts portent en eux également le germe de la soumission de la dimension humaine à l’Impératif systémique collectif et aux « structuralismes historiques et systémique » avec tout le potentiel de violence sociale et d’aliénation collective dont l’histoire de ces sociétés a été et est encore le théâtre.
Par dimension humaine nous entendons la recherche et la promotion de l’épanouissement de « l’Humanité chez l’homme » dans la plénitude de sa dimension spirituelle et matérielle. Ce vœux ne peut être exhaussé qu’au travers du développement de systèmes d’exploitation ayant pour principe fondateur de l’organisation des relations entre les échelles individuelle, sociale et collective la recherche et la promotion de l’épanouissement de l’individu. Les efforts des sociétés civiles tendant vers cet idéal ont été multiples mais dans la plupart des cas tués dans l’œuf par le système en place dont nous avons évoqué plus haut les ressorts.
En effet, toutes les expériences historiques de sociétés ayant adopté ce type de modèle d’organisation ont démontré (y compris l’expérience socialiste) qu’ils entrainaient inexorablement
- l’instauration systémique du modèle hiérarchique à répartition de pouvoir élitiste ou différentiel
- la mainmise de minorités agissantes sur la gestion de ces systèmes d’organisation collective avec l’utilisation de ces derniers à leur profit,
- la dépendance et soumission organisées de l’ensemble des individus et sociétés civiles à ces systèmes d’organisation collective au travers de la légalisation ou l’institutionnalisation de ces systèmes d’organisation sociale et collective par l’aliénation de l’homme aux systèmes collectifs comme cadre d’insertion de l’individu dans la vie collective,
Les faiblesses de ce modèle de fonctionnement des sociétés humaines, eu égar

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