Le Temps d aimer Chronos - Volume II
182 pages
Français

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Le Temps d'aimer Chronos - Volume II , livre ebook

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Description

Ce deuxième roman complète le premier volume, Le Temps de haïr Chronos, paru en 2016. Cette fois, la biographie de l’auteur, au chapitre V, reste secondaire. Les six autres sont consacrés à l’essentiel : la part de divin en nous, la famille et les amis, le cheminement en franc-maçonnerie, la lutte contre la maladie, l’approche du temps par Chronos, et le dernier est consacré à quelques poèmes de l’auteur. Un livre saisissant, où ressurgit sans cesse le désir d’amour de l’autre et une notion d’âme cette fois apaisée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 décembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414172542
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-17252-8

© Edilivre, 2018
Dédicaces


A ma famille,
A mes amis,
A tous ceux qui m’ont soutenu,
Préambule
Nous nous retrouvons donc pour le deuxième volume de cet ouvrage, « Le Temps d’aimer Chronos » . Vous constaterez que cette fois c’est aimer , et non plus haïr ; parce que le modeste écrivain que je suis a changé, s’est transmuté, a fini par trouver une certaine sérénité, une paix intérieure, et l’amour du Soi pour le partager avec autrui. Nous y reviendrons plus loin.
Comme je l’avais évoqué dans le premier volume, je tenais cette fois à détailler davantage mon approche de l’analyse de la nature humaine dont il ne faut pas désespérer malgré toutes ces images d’horreurs : Celles que nous renvoient les medias à travers le monde éclaboussé de taches rouges des guerres et actes terroristes les plus cruels.
Sans vouloir relativiser ces images, nous savons tous que nous n’en recevions pas le dixième il y a moins de dix ans en arrière et moins d’un centième il y a cinquante ans, du fait de l’évolution incroyable des moyens de communications en un demi siècle jusqu’aux confins des pays les plus isolés.
Bien des malheurs nous étaient alors épargnés et n’avions ainsi que rarement à ressentir de l’angoisse pour l’avenir de nos enfants.
Pourtant les faits relevés à travers les traces écrites ou gravées que nous laisse l’Histoire révèlent le grand nombre d’événements qui, en d’autres temps, auraient aussi noyé d’images les populations d’alors ; mais manque de satellites oblige, ils passèrent inaperçus pour ceux qui n’en étaient pas les témoins directs.
Un seul et triste petit exemple : Les chrétiens d’Orient font aujourd’hui de temps à autres, enfin – et à juste raison – la « Une » des medias pour les sévices et tueries dont ils sont victimes par « Daech/EI », « Boko Haram » ou autres groupuscules armés de mêmes appartenances extrémistes, simplement parce qu’ils sont chrétiens et refusent de se convertir à l’Islam !
Or, en 614, les Perses enferment des chrétiens ramenés de l’Empire romain, de Jérusalem, à Ctésiphon sur la rive Est du Tigre par le général Schahrbaraz et exigent qu’ils foulent des pieds les restes de la « sainte Croix », rapportés également par eux du Mont des Oliviers. S’ils n’obtempéraient pas ils allaient tous mourir dans d’atroces souffrances ; la plupart va donc finir en martyres plutôt que d’abjurer.
L’Histoire n’est-elle pas un éternel recommencement ? Mais avec une différence de taille : Qui donc, alors, en était informé ?!
Ensuite, retenons aussi que les medias vivent de leurs images et si elles ne choquent pas assez, elles ne « valent » rien avec, pour conséquences, la perte de parts de marchés, d’audience ou d’intérêt de la part des auditeurs ou des lecteurs déçus en mal de sensationnel outrancier.
Rajoutons que l’homme naît avec un sens aigu du voyeurisme, avec une touche de cruauté qui sommeille en lui et qui se réveille à la moindre occasion, pour son plaisir, son vice caché… avec plus ou moins d’intensité selon la nature de l’individu.
Et c’est bien ce qui est exploité lorsque les images sont diffusées : L’horreur est « payante », donc goinfrons-nous de ces visions apocalyptiques à qui mieux-mieux ! Et si possible avec ces images en boucle, jusqu’à saturation, jusqu’à ce que, enfin, on coupe tout, rassasiés, repus ; mais juste pour quelques heures…
Alors, évidemment, nous finissons par oublier qu’il y a de bonnes nouvelles, de belles images, de très beaux événements à travers le monde qui mériteraient d’être relevés, et avec persistance… Mais cela n’intéresse personne, sauf quelques nostalgiques du romantisme d’antan qui diffusent de temps à autre des clips aux belles images « zen » sur le net, en faisant comprendre que par le passé il y avait de bien belles choses et qu’aujourd’hui tout ne serait que pessimisme, laideur, atrocités et amoralité !
Ou alors c’est notre propre petite vie qui, tout à coup, s’illumine de bonheur par une naissance, un mariage, un bel anniversaire, une grande fête de famille ou tout autre événement qui nous fait oublier un instant, quelques heures, quelques jours peut-être, selon l’humeur de Chronos, les facettes bien souvent trop grises, voire noires, de certains jours ordinaires.
Mais soyons lucides et remettons en cause ces conclusions trop hâtives : Elles ne sont pas à généraliser, amalgamant ainsi stupidement les âmes les plus noires avec les cœurs bons et dévoués qui vivent à travers l’amour du prochain pour leur plus grande joie.
Regardons autour de nous ; il y a bien plus de personnes qui savent encore sourire à la vie que celles qui se morfondent dans un pessimisme latent, par désinformation, peurs, ou, malheureusement aussi, par grande faiblesse de caractère.
Chacun d’entre nous a pourtant une part de divin en soi, mais la plupart des créatures humaines que nous sommes ne veulent pas l’admettre, ou ignorent tout simplement de quoi il est question.
Cela n’a aucune espèce d’importance ; l’essentiel réside dans le fait que cette réalité permet d’affirmer qu’il y aura toujours une lueur d’espoir que le plus mauvais des êtres humains aura quelque chose de bon en lui.
Et ce quelque chose pourra être le détonateur d’un profond changement, d’une nouvelle perception de soi, et, envers les autres, d’un meilleur discernement dans la façon d’approcher les différences.
C’est encore une question de Temps, n’est-ce pas Chronos ?
En reprenant la plume à présent en ce mois de juin deux mille dix-sept, « Boko Haram », mais surtout « Daech /EI » et d’autres « allumés » djihadistes, le plus souvent salafistes, auront entre temps, c’est-à-dire depuis mon premier volume fini en juillet deux mille quinze, revendiqué encore des milliers de morts à travers l’Afrique et l’Orient, dont particulièrement la Turquie et l’Afghanistan ; et en Occident, la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne ou le Royaume Uni auront payé un lourd tribut dans des attentats sanglants dont parfois l’auteur est un homme seul assumant sa folie meurtrière jusqu’à sa mort programmée au nom d’Allah, celui de Daech. S’y ajoute la guerre impitoyable en Syrie où les exactions ont été, ou sont encore, journalières
Et ce n’est pas fini, nous le savons, même si l’« E.I. » vient de perdre sa ville principale, Rakka, enfin libérée du joug de ces criminels.
Quand j’écrivais ces lignes-là, c’est l’Espagne qui venait précédemment d’être frappée par les terroristes, par deux fois. Et à l’heure où je reprends ma rédaction, ce sont les USA qui sont frappés de la même façon qu’au « Bataclan », par un seul fou sanguinaire qui n’avait pourtant aucun lien avec Daech, mais, armé jusqu’aux dents grâce à la facilité d’acquisition d’armes à feu dans ce pays, il a sans aucun doute été influencé par les récents événements et a plongé dans l’horreur. Puis à Marseille, deux jeunes filles qui ne demandaient qu’à exprimer leur joie d’être de ce monde, sont tuées à coups de couteau par un fanatique dont tout homme logique a du mal à comprendre la motivation d’un passage à l’acte aussi cruel.
C’est encore l’horreur du même procédé criminel, déjà maintes fois répété en Europe : Tuer, mutiler, avec froideur, des enfants, des hommes et des femmes par des fous endoctrinés dont on ne comprend pas l’inhumanité, des bêtes féroces assoiffées du sang de ceux qu’ils considèrent comme des complices de la coalition internationale visant à les anéantir. Le Mal dans toute sa cruauté.
Quelle réponse peut-on apporter à de tels agissements, devons-nous transformer les plus belles avenues du monde, tous les lieux touristiques, en « blockhaus », interdire à nos jeunes de partager un moment de plaisir musical, théâtral ou artistique ?
Certes non ; ce serait l’acceptation d’une reconnaissance de nos craintes, de la peur de cet « Etat » islamique créé de toutes pièces par des assassins qui veulent déstabiliser les pays développés, dont le libre-arbitre de chacun est la clef d’une démocratie insupportable à leurs yeux.
Or, loin s’en faut.
Les pays frappés relèvent la tête et ne feront rien qui pourrait leur donner raison ; au contraire, une alliance mondiale contre ces fanatiques terroristes – comme le suggère par ailleurs Poutine – structurée dans une organisation spécialisée dans un Service International de Renseignements ultra pointu – plus efficace que celle d’Interpol – possible aujourd’hui grâce aux équipements satellitaires d’écoutes et de localisations et aux policiers d’élites infiltrés dans ces communautés belliqueuses.
Mais encore faut-il que nos pays s’accordent enfin, au moins sur ce seul point. Est-ce donc si difficile ?
C’est un cauchemar pour tous qui a aussi, hormis l’évidence de l’horreur vécue par les familles touchées, un impact sur la cohésion sociale, quoi qu’on dise.
Et du fait que se rajoutent tous ces pays encore en guerre, il en résulte, en plus, des flux de migrants épouvantés par les crimes commis dans leurs pays qu’ils fuient comme ils peuvent, quitte à sombrer dans les mers qu’ils traversent, afin de tenter de rejoindre le continent européen si prometteur d’une vie meilleure. Mais les actes terroristes qui y sont perpétrés, et dont les auteurs sont pour la plupart d’origine étrangère aux pays meurtris, font de ces migrants un peuple de « coupables potentiels » dont personne ne veut plus.
Mais il y a aussi une conséquence indirecte sur l’économie des pays touchés, dont la présence touristique et le commerce qui y est lié s’effondrent.
Curieusement, il n’y a que l’industrie de l’armement qui se porte toujours bien !
Nous sommes tous meurtris et révoltés par cette triste situation ; tous ces faits sont là, ont été commis

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