Le Grand Livre des plus belles citations des hommes illustres - Tome X
92 pages
Français

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Le Grand Livre des plus belles citations des hommes illustres - Tome X , livre ebook

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Description

Cet ouvrage se veut, comme les précédents, un livre de référence pour les enseignants, les étudiants et toute personne voulant parfaire son niveau de culture générale en philosophie avec une large place accordée à la France de l'Ancien Régime et à la Révolution française de 1789.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 mars 2019
Nombre de lectures 3
EAN13 9782414332236
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Cécile Ribeyron
Le Grand Livre des plus belles citations des hommes illustres Tome X
Spécial philosophie
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Préface
Cet ouvrage, comme les précédents, offre une vue générale et diffuse des écrits de la philosophie antique et moderne. Nous débutons ce livre avec le Manifeste de Charles-Guillaume-Ferdinand, Duc de Brunswick-Lunebourg adressé à la France le 25/07/1792 au nom des armées coalisées comme étant l’ultime avertissement civil et divin à l’intention du peuple français qui s’apprête à commettre un double régicide sanglant, crime jamais égalé par la suite en France en intensité et en opprobre :
« Sa Majesté l’Empereur [d’Autriche] et Sa Majesté le Roi de Prusse appellent et invitent à retourner sans délai aux voies de la raison et de la justice, de l’ordre et de la paix. C’est dans ces vues que moi, soussigné, général commandant en chef ds deux armées déclare :
que les généraux officiers, bas-officiers et soldats des troupes de ligne française sont toutes sommées de revenir à leur ancienne fidélité, et de se soumettre sur-le-champ au roi leur légitime souverain.
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Que la ville de Paris et tous ses habitants sans distinction seront tenus de se soumettre sur-le-champ et sans délai au roi, de mettre ce prince en pleine et entière liberté, et de lui assurer, ainsi qu’à toutes les personnes royales, l’inviolabilité et le respect auxquels le droit de la nature et des gens oblige les sujets envers leurs souverains ; leurs Majesté impériale et royale rendant personnellement responsables de tous les événements, sur leur tête, pour être jugés militairement, sans espoir de pardon, tous les membres de l’Assemblée nationale, du département, du district, de la municipalité et de la garde nationale de Paris, les juges de paix et tous les autres qu’il appartiendra.
Sur leur foi et parole d’empereur et de roi, que si le château des Tuileries est forcé ou insulté, que s’il est fait la moindre violence, le moindre outrage à leurs Majestés, le roi, la reine et la famille royale, s’il n’est pas pourvu immédiatement à leur sûreté, à leur conservation et à leur liberté, elles en tireront une vengeance exemplaire et à jamais mémorable, en livrant la ville de Paris à une exécution militaire et à une subversion totale et les révoltés coupables d’attentats aux supplices qu’ils auront mérités.
Enfin, leurs Majestés, ne pouvant reconnaître pour lois en France, que celles qui émanent du roi jouissant d’une liberté parfaite, protestent d’avance contre l’authenticité de toutes les déclarations qui pourraient être faites au nom de sa Majesté très Chrétienne tant que sa personne sacrée, celle de la reine et de toute la famille royale ne seront pas réellement en sûreté ».
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1 La Politique
LOUIS XIV : « Il est certain que cet assujettissement, qui met le souverain dans la nécessité de prendre la loi de ses peuples, est la dernière calamité où puisse tomber un homme de notre rang. Peut-être qu’à bien estimer les choses, l’homme particulier qui sait obéir est plus heureux que le prince qui n’est pas en pouvoir de commander, puisque le premier est assuré qu’on ne peut attribuer la médiocrité de sa conduite qu’aux ordres de sa destinée, au lieu que l’autre est toujours en danger que ce qui ternit l’éclat de son caractère n’affaiblisse l’estime de sa vertu ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
LOUIS XIV : « C’est pervertir l’ordre des choses que d’attribuer les résolutions aux sujets et la déférence au souverain. C’est à la tête seulement qu’il appartient de délibérer et de résoudre, et toutes les fonctions des autres membres ne consistent que dans l’exécution des commandements qui leurs sont donnés ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
LOUIS XIV : « Mais il n’en est pas ainsi du pouvoir qu’un peuple assemblé s’attribue : plus vous lui accordez,
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plus il prétend ; plus vous le caressez, plus il vous méprise ; et ce dont il est une fois en possession est retenu par tant de bras, que l’on ne le peut arracher sans une extrême violence ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
LOUIS XIV : « En sorte que le prince qui veut laisser une tranquillité durable à ses peuples, et sa dignité tout entière à ses successeurs, ne saurait trop soigneusement réprimer cette audace tumultueuse ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
LOUIS XIV : « Comme il est important au public de n’être gouverné que par un seul, il lui est important aussi que que celui qui fait cette fonction soit élevé de telle sorte au-dessus des autres, qu’il n’y ait personne qu’il puisse ni confondre ni comparer avec lui, et l’on ne peut, sans faire tort à tout le corps de l’Etat, ôter à son chef les moindres marques de supériorité qui le distinguent des autres membres ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
LOUIS XIV : « La faveur est directement opposée à la justice qui est la principale vertu du prince ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
RICHELIEU : « Le gouvernement du royaume requiert une vertu mâle et une fermeté inébranlable, contraire à la molesse, qui expose ceux en qui elle se trouve, aux entreprises de leurs ennemis. Il faut en toutes choses agir avec vigueur, vu principalement que quand même le succès de ce qu’on entreprend ne serait pas bon, au moins aura-t-
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on cet avantage, que n’ayant rien omis de ce qui le pouvait faire réussir, on évitera la honte lorsqu’on ne peut éviter le mal d’un mauvais événement ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
DESCARTES : « Pour ce qui est des sujets, il y en a de deux sortes : à savoir, les grands et le peuple. Je comprends, sous le nom de grands, tous ceux qui peuvent former des partis contre le Prince, de la fidélité desquels il doit être très assuré ; ou, s’il ne l’est pas, tous les politiques sont d’accord qu’il doit employer tous ses soins à les abaisser, et qu’en tant qu’ils sont enclins à brouiller l’Etat, il ne les doit considérer que comme ennemis ». Lettre à la Princesse Palatine de 1646 à propos du Prince de Machiavel
RICHELIEU : « Aussitôt qu’il a plu à Votre Majesté me donner part au maniement de ses affaires, je me proposai de n’oublier aucune chose qui pût dépendre de mon industrie, pour faciliter les grands desseins qu’Elle avait, aussi utiles à l’Etat, que glorieux à sa personne ». Testament politique
RICHELIEU : « Je lui promis [à Votre Majesté] d’employer toute mon industrie, et toute l’autorité qu’il lui plaisait me donner pour ruiner le Parti Hughenot, rabaisser l’orgueil des Grands, réduire tous ses sujets en leur devoir, et relever son nom dans les Nations Etrangères, au point où il devait être ». Testament politique
RICHELIEU : « Pour ce faire, il faut considérer les divers
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Ordres de votre Royaume, l’Etat qui en est composé, votre personne qui est chargée de sa conduite, et les moyens qu’elle doit tenir pour s’en acquitter dignement ; ce qui ne requiert autre chose en général, que d’avoir un bon et fidèle conseil, faire état de ses avis, et suivre la raison dans les principes qu’elle prescrit pour le Gouvernement de ses Etats ». Testament politique
LOUIS XIV : « Comme il est certain que les rois ne peuvent pas porter immédiatement leurs ordres dans tous les endroits où s’étend leur pouvoir, ni veiller de leurs propres yeux sur tous les sujets qui sont soumis à leur empire, il est sans doute qu’ils ont besoin, pour maintenir la discipline publique, de prêter avec vigueur le secours de leur bras à ceux qui, dans chaque ministère, agissent sous leur autorité, soit pour faire observer les lois générales du royaume, ou pour entretenir les règles particulières de la profession sur laquelle ils sont préposés ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
LOUIS XIV : « On dit que les rois ont les mains longues, mais il est important qu’ils aient la vue longue aussi, et qu’ils prévoient les affaires longtemps auparavant qu’elles puissent arriver. Car, soit que les choses se fassent par nos ordres ou qu’elles arrivent malgré nous, il est toujours également avantageux de les avoir observées de bonne heure. Ce qui doit partir de nous est plus achevé, quand nous avons eu le temps de le méditer, et ce qui vient de nos ennemis est beaucoup affaibli, quand nous avons pu nous préparer à leur faire résistance ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
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LOUIS XIV : « L’empressement et la précipitation ou nous donnent toujours de mauvais conseils, ou ne nous peuvent pas fournir les moyens nécessaires pour exécuter les bons ; au lieu que la prévoyance et la réflexion, faisant un effet tout contraire, préviennent les maux avant qu’ils soient nés, ou du moins trouvent toujours quelque secret pour les adoucir, quand il ne leur est pas permis de les empêcher de naître ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
LOUIS XIV : « Il est des moments, où n’ayant besoin que de notre valeur pour le succès de notre entreprise nous ne devons pas nous donner la peine de recourir à d’autres moyens. Mais il en est d’autres où les seules voies de la prudence pourront nous approcher de notre but ; nous devons, pour ainsi parler, cacher ou suspendre l’usage de toutes nos autres vertus ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
LOUIS XIV : « Mais, au contraire, quand on voit un prince attaché à rechercher ce qui peut être le mieux en tout ce qui s’exécute pour son service, quand on reconnaît que rien ne peut échapper à sa vue, qu’il discerne tout, qu’il pèse tout, et que tôt ou tard il punit ou récompense tout, il est impossible qu’il n’en soit à la fois mieux obéi et plus estimé ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
LOUIS XIV : « Peut-être qu’il y a beaucoup de bons sujets qui seraient fort mauvais princes. Il est bien plus facile d’obéir à son supérieur que de se commander à soi-même ; et quand on peut tout ce que l’on veut, il n’est pas aisé de ne vouloir que ce que l’on doit ». Mémoires pour l’instruction du dauphin
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