La Vie en Église, Corps et Sang de Jésus-Christ
344 pages
Français

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La Vie en Église, Corps et Sang de Jésus-Christ , livre ebook

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Description

Ce livre nous révèle l’Amour inimaginable de Dieu pour nous. Mais nous, comment y répondons-nous ??? Ce livre se propose de vous aider à découvrir l’Amour infini de Dieu pour chacun, tout au long de votre vie. En 1673, le Christ nous révèle son Divin Cœur rayonnant comme un soleil : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son Amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris… » Nous aborderons notre vie au sein de l’Église visible (Église Militante) tout au long du Tome 1, puis nous aborderons ensuite notre vie au sein et en lien avec l’Église invisible (l’Église Glorieuse et l’Église Souffrante) tout au long du Tome 2.

Informations

Publié par
Date de parution 12 novembre 2015
Nombre de lectures 1
EAN13 9782312040868
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0017€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Vie en Église,
Corps et Sang de Jésus-Christ
Tome 2

Pierre Parrot
L A V IE EN É GLISE ,
C ORPS ET S ANG DE J ÉSUS -C HRIST
T OME 2











LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2015 ISBN : 978-2-312-04086-8
Marie dans notre vie
P LACE ET RÔLE DE M ARIE DANS NOTRE VIE
La douleur et les souffrances atroces de Marie
Jésus est resté au milieu de nous par l’Eucharistie qui est sa Parole, son Corps et son Sang.
Enfin, pour nous aider encore plus, Jésus nous a donné une Maman. Il l’a fait alors qu’il était agonisant sur la Croix et après avoir demandé au Père de pardonner à ses assassins, car ils ne savent pas ce qu’ils font.
La Sainte Vierge Marie a reçue de Jésus la charge (acceptée en totale obéissance d’Amour) de devenir La Mère de L’Église et Notre Mère et donc de pardonner aux assassins de son fils que nous sommes, de nous aimer et de nous entourer de sa Tendresse maternelle.
On parle si peu de la détresse de Marie (et de son Obéissance). Juste est rappelé la prophétie du vieillard Siméon, alors qu’elle est au pied de La Croix (Une épée lui transpercera le cœur).
Mais après la mort de Jésus, on ne parle que de Sa Résurrection en oubliant les souffrances atroces de Marie lors de la Passion et la Crucifixion de son Fils, puis lors de son enterrement une fois mort sur la Croix.
En fait, La Résurrection de Jésus est survenue à l’aube du Dimanche matin (vers 5 h 00 du matin) et l’agonie de La Très Sainte Vierge Marie a commencé le Jeudi soir au moment de La Sainte Cène, pour arriver à son summum le Vendredi avec La Passion, La Crucifixion et La Mort de SON FILS (même s’Il était DIEU, Il était Son Fils, et elle était Sa Mère, avec tout ce que cela implique comme sentiments et comme souffrances) et ensuite pour se prolonger, encore plus fort et plus intensément durant tout ce temps jusqu’au Dimanche matin, moment où elle retrouve Son Fils Ressuscité.
Dire que Marie, à cause de sa Foi n’a pas souffert de la Passion de Son Fils et a attendu pleine de Joie et d’Espérance l’arrivée de Pâques, certaine de sa Résurrection 3 jours plus tard, c’est vraiment faire d’elle une femme sans Amour, car l’Amour entraine à la Souffrance et à la Compassion.
Alors que, bien au contraire, elle est sûrement l’être humain qui a le plus souffert sur Terre après Son Fils Jésus, dans son humanité.
Seule d’ailleurs une mère de famille peut s’unir vraiment et comprendre La Souffrance de La Très Sainte Vierge Marie de voir son Fils (Innocent et Pur) martyrisé comme Il l’a été, cloué sur une Croix, mort et enterré, avec en elle la mémoire de toutes ces tortures.
Cette souffrance s’exprimera d’ailleurs dans une des nombreuses prières qu’Elle a faite durant tout ce temps précédent La Résurrection de Son Fils, ne pouvant, ni dormir, ni manger, ni avoir La Paix.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 9, chapitre 33 de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé…Les lamentations de la Vierge au soir du Vendredi.
C’est Marie qui parle.
Oh ! Oui, ma douleur est gigantesque, elle m’écrase, me broie et il n’est rien qui puisse la soulager. À qui je dis ton Nom ? Rien ne répond à mon cri. Même si je hurlais jusqu’à fendre la pierre qui ferme ton tombeau, tu ne l’entendrais pas puisque tu es mort. Ne l’entends-tu plus ta Maman ? Que de fois ne t’ai-je pas appelé, pendant ces trente-quatre ans, ô mon Fils !
Je croyais avoir connu l’abîme de la douleur… c’était l’aube de cette douleur, c’en était le bord. Maintenant, c’en est le midi. Maintenant c’est le fond. C’est l’abîme ce que je touche maintenant, après y être descendue en ces trente-quatre années, bousculée par tant de choses et prostrée, aujourd’hui, sur le fond horrible de ta Croix.
Combien durera cet enfer pour ta Maman ? Tu as dit : « En trois jours, je réédifierai ce Temple ». C’est tout aujourd’hui que je me répète ces paroles que tu as dites, pour ne pas tomber tuée, pour être prête à te saluer à ton retour, et te servir encore… Mais comment pourrai-je te savoir mort, pendant trois jours ? Trois jours dans la mort, Toi, Toi, ma Vie ?
Mais comment, Toi qui sais tout, puisque tu es la Sagesse infinie, ne la connais-tu pas la douleur de ta Maman ? Ne peux-tu te l’imaginer en te rappelant quand je t’ai perdu à Jérusalem et que tu m’as vu fendre la foule qui était autour de Toi, avec le visage d’un naufragé qui touche le rivage après une si longue lutte avec l’eau et la mort, avec le visage d’une femme qui sort d’une torture, épuisée, ayant perdu son sang, vieillie, brisée ? Et alors je pouvais penser que tu étais seulement perdu. Je pouvais avoir l’illusion qu’il en était seulement ainsi. Aujourd’hui, non. Aujourd’hui, non. Je le sais que tu es mort. L’illusion n’est pas possible. Je t’ai vu tuer. Même si la douleur me le faisait oublier, voici ton Sang sur mon voile, qui me dit : « Il est mort ! Il n’a plus de sang ! Celui-ci est le dernier sorti de son Cœur ! » De son Cœur ! Du cœur de mon Enfant, de mon Fils ! De mon Jésus ! Oh ! Dieu ! Dieu de pitié, ne me fais pas souvenir qu’on Lui a ouvert le Cœur…
Le sein d’une mère est toujours capable d’accueillir un fils, même s’il est homme. Le fils est toujours un enfant pour sa maman, même s’il est déposé de la croix, couvert de plaies et de blessures.
Combien ! Combien de blessures ! Que de douleur ! Oh ! Mon Jésus, mon Jésus si durement blessé ! Ainsi blessé ! Ainsi tué ! Non. Non. Seigneur, non ! Ce ne peut être vrai ! Je suis folle ! Jésus mort ? Je délire. Jésus ne peut mourir ! Souffrir, oui. Mourir, non. Lui est la Vie ! Lui est le Fils de Dieu. Il est Dieu. Dieu ne meurt pas.
Il ne meurt pas ? Et alors pourquoi s’est-il appelé « Jésus » ? Que veut dire « Jésus » ? Cela veut dire… oh ! Cela veut dire : « Sauveur » ! Il est mort ! Il est mort parce qu’il est le Sauveur. Il a dû sauver tous les hommes, en se perdant Lui-même… Je ne délire pas, non. Je ne suis pas folle. Non. Si je l’étais ! Je souffrirais moins ! Il est mort. Voici son Sang. Voici sa couronne. Voici les trois clous : c’est avec ceux-ci qu’ils l’ont transpercé !
Hommes, regardez avec quoi vous avez transpercé Dieu, mon Fils ! Et je dois vous pardonner et je dois vous aimer. Parce que Lui vous a pardonné, parce que Lui m’a dit de vous aimer ! Il m’a fait votre Mère, Mère des assassins de mon Enfant !
Une de ses dernières paroles, en luttant contre le râle de l’agonie… « Mère, voici ton fils… tes fils ». Même si je n’avais pas été Celle qui obéit, j’aurais dû obéir aujourd’hui, car c’était le commandement d’un mourant.
Voici. Voici. Jésus, je pardonne, je les aime. Ah ! Mon cœur se brise dans ce pardon, dans cet amour ! Entends-tu que je leur pardonne et les aime ? Je prie pour eux. Voilà : je prie pour eux…
Je ferme les yeux pour ne pas voir ces objets de ta torture pour pouvoir leur pardonner, pour pouvoir les aimer, pour pouvoir prier pour eux.
Chaque clou sert à crucifier de ma part toute volonté de ne pas pardonner, de ne pas aimer, de ne pas prier pour tes bourreaux.
Siméon l’a dit : « Une épée te transpercera le cœur ». Une épée ? Une forêt d’épées ! Combien de blessures ils t’ont fait, Fils ? Combien de gémissements tu as poussés ? Combien de spasmes ? Combien de gouttes de sang tu as versées ?
Eh bien, chacune est une épée pour moi. Je suis une forêt d’épées. En Toi, il n’en est pas une partie de la peau qui ne soit une plaie. En moi, il n’en est pas qui ne soit transpercée. Elles transpercent mes chairs et pénètrent dans le cœur.
Et maintenant ? Et maintenant ? Maintenant tu as les mains, les pieds, le côté ouvert, maintenant ta chair tombe en lambeaux et ton visage est couvert de contusions. Ce visage que je n’osais effleurer d’un baiser. Ton front et ta nuque sont couverts de plaies et personne ne t’a donné de remède et de réconfort.
Regarde mon cœur, ô Dieu qui m’a frappée dans mon Enfant ! Regarde-le ! N’est-il pas couvert de plaies comme le Corps de Celui qui es mon Fils et le tien ? Les coups de fouets sont tombés sur moi comme une grêle pendant qu’on le fr

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