La Toute-Puissance de la Conscience
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La Toute-Puissance de la Conscience , livre ebook

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Description

Ce qui fait la spécificité de l’homme, c’est sa conscience. Et, au plus profond de lui, il n’y a pas de néant ou d’inconscient, mais encore cette même conscience, architecte du monde intérieur, constructrice des rêves en 3D, productrice des intuitions, des lapsus et des actes dits manqués qui sont, en réalité, des « actes réussis » à la cohérence établie.

La découverte de cette architecte toute puissante, doublée de celle de l’inexistence de l’inconscient, permet à l’auteur de sortir la psychanalyse de ses contradictions et d’ouvrir la voie à une épistémologie nouvelle : la psychologie tridimensionnelle, dont il élabore ici les catégories pour décrire, avec une extrême précision, les productions du psychisme humain et proclamer l’ère de La Toute-Puissance de la conscience.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 décembre 2016
Nombre de lectures 2
EAN13 9782334245357
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-24533-3

© Edilivre, 2017
Préface Un quart de siècle de gestation d’une théorie
C’est en 1990 que Maurice NGUEPÉ commence les réflexions autour de ce livre et en formule les premiers énoncés : « L’inconscient n’existe pas. Et même s’il existait en tant qu’état d’absence de volonté immédiate ou en tant qu’absence d’état de conscience, il ne pourrait être à l’origine de la production des rêves et d’autres phénomènes symboliques du psychisme humain. C’est bien la conscience qui commande tout. »
Le postulat de l’inexistence de l’inconscient psychique n’est pas nouveau, puisque dans son ouvrage célèbre sur l’existentialisme, L’être et le néant , Sartre en avait déjà récusé l’existence en proclamant l’homme libre et conscient de son existence. Mais ce qui est mis en valeur ici, c’est, non seulement le postulat d’une conscience toute puissante agissant aussi bien à l’état d’éveil qu’à l’état de sommeil, mais aussi une approche théorique et méthodologique élaborée à partir d’un référentiel nouveau et couronnée par la constitution d’une nouvelle science : la psychologie tridimensionnelle qui inclut à la fois la phénoménologie et la psychologie.
Pour parvenir à l’élaboration de cette nouvelle théorie, il aura fallu vingt-cinq années. Vingt-cinq années à interroger l’être humain, du plus petit enfant qui vient de naître au vieillard à l’article de la mort, et à décrire les phénomènes de l’espace et du temps tridimensionnels pour en décoder le sens. Il aura fallu faire un travail de sondage, de collecte, d’analyse et d’expérimentation sur trois continents : l’Afrique, l’Europe et l’Amérique.
C’est au cours de ces années que j’ai rencontré Nguepé, à Montréal (Canada), plus précisément en 2006. Je venais de soutenir un DEA en psychologie à l’université de Cocody en Côte d’Ivoire, et lui, un doctorat en anthropologie à l’université de Francfort en Allemagne. Il m’expliqua qu’il était à la recherche de la plus grande clé de compréhension des événements symboliques. Il avait publié, trois ans plus tôt, L’essence des cultures , un livre dans lequel qu’il avait élaboré les premières catégories d’analyse de ces phénomènes. C’est alors qu’il me raconta le rêve prémonitoire de juillet 1991 (voir introduction) qui avait changé sa vision des sciences humaines. À la question de savoir si j’étais en mesure de lui fournir une explication de la raison d’être des rêves prémonitoires, je lui répondis par la négative, ajoutant que j’étais, moi aussi, à la recherche de la clé de compréhension d’un rêve sur l’incendie, rêve dont la définition freudienne comme manifestation des désirs refoulés ne permettait pas de résoudre l’énigme. Ce rêve est le suivant :
« Vous êtes couchés sur votre canapé. Soudain, il y a coupure de lumière électrique. Vous vous levez, allumez une bougie et la posez sur la table. Puis, vous vous recouchez sur le canapé, fixez la bougie un instant, somnolez et dormez. Quelques minutes ou heures plus tard, vous rêvez d’un incendie. »
Un jour, alors que je m’étais inscrit à un DESS en psychologie à l’université du Québec à Montréal et que nos échanges étaient entre-temps devenus florissants, Nguepé me révéla qu’il venait de trouver la clé tant recherchée de l’analyse des rêves et de toutes les productions symboliques du psychisme humain. Il m’expliqua alors le rêve sur l’incendie comme suit :
« L’inconscient n’existe pas. C’est plutôt la conscience qui possède trois facultés : la faculté analytique dont la fonction est d’observer unidimensionnellement l’objet et ne donner de lui que la définition de ce qu’il est ; la conscience synthétique qui pose le regard non plus sur un point de l’objet, mais bidimensionnellement sur plusieurs points pour dégager l’ensemble des règles qui le constituent ; et la faculté transcendantale qui utilise tridimensionnellement ces règles pour reconstruire l’objet pendant le sommeil, produisant par ce fait même un résultat. Ainsi, quand vous posez une bougie sur la table, la faculté analytique la fixe à la faveur de l’immensité de l’obscurité de la pièce et transmet l’information de l’objet de sa fixation à la faculté synthétique de la conscience. Celle-ci pose le regard, non plus seulement sur la bougie (unidimensionnalité), elle fixe à la fois la bougie et le cadre de la table en bois (bidimensionnalité) sur laquelle elle est posée et perçoit un probable danger (l’incendie) qui est, par la suite, reconstitué par la faculté transcendantale de la conscience dès que vous dormez. Le but du rêve est donc de reconstruire le résultat de cette succession des événements. »
Je reçus cette explication comme un coup de tonnerre, et l’écho résonne encore plus aujourd’hui avec la publication de ce livre. Car, il y a bien plus à y découvrir : d’une part, les catégories d’analyse développées afin de rendre rationnelle la compréhension des rêves prémonitoires et non prémonitoires, des lapsus, des actes manqués, des intuitions et, d’autre part, l’élaboration d’une nouvelle théorie scientifique dénommée psychologie tridimensionnelle qui unifie plusieurs branches du savoir, de la littérature (théâtre moderne) à l’architecture, du rationalisme à la phénoménologie, de la psychanalyse classique à la psychologie cognitive en font une œuvre originale.
En 2016, Maurice Nguepé a donné les premières conférences publiques pour partager les thèses centrales de sa théorie. Certains participants ont alors affirmé que l’auteur venait de trouver l’homme que cherchait Diogène de Sinope, tandis que d’autres soulignaient que la psychologie tridimensionnelle était pour la psychanalyse classique ce que la théorie de la relativité était pour la mécanique de Newton. Pour ma part, Nguepé a apporté l’onguent nécessaire au traitement de la plus grande blessure que Freud, de son propre aveu, avait faite à l’humanité.
La toute-puissance de la conscience est un véritable régal, la meilleure nourriture pour l’âme.
Sylvestre René Assaa N. 1
1 . Sylvestre René Assaa N. est psychologue et membre de l’Ordre des Psychologues du Québec. Titulaire d’un DEA en psychologie (Université de Cocody, Côte d’Ivoire) et d’un DESS en santé mentale (Université du Québec à Montréal), il a travaillé auprès des femmes et enfants victimes d’abus sexuels et des personnes atteintes de troubles mentaux graves. Il travaille actuellement comme psychologue au CISSS de Lanaudière (Québec) en santé mentale adulte.
Introduction
En juillet 1991, alors que j’avais 22 ans, je fis un rêve qui changea radicalement le regard que j’avais jusque-là posé sur la psychanalyse classique. C’était, pendant mes années du secondaire, un regard plein d’admiration, parce qu’à la découverte de ces concepts de subconscient, d’inconscient et de conscience, et des mécanismes de transfert d’informations de l’inconscient à la conscience, le jeune élève, que j’étais alors, avait reçu la théorie psychanalytique comme une illumination de sa propre existence.
Avant la classe de philosophie, on est encore trop jeune, raison pour laquelle on se laisse facilement bercer par les théories scientifiques, l’impossibilité d’en élaborer certaines soi-même freinant l’aptitude à la critique. En effet, bien que les nombreux rêves faits jusqu’à l’âge de 22 ans avaient pu être expliqués par la théorie freudienne lors de mes premières années de philosophie, c’est celui de juillet 1991 qui avait pris, dans ma mémoire, la première place. Et pour cause, les catégories de la psychanalyse classique ne permettaient plus de le rendre compréhensible.
Avant de faire la narration de ce rêve, il convient, d’abord, de décrire le contexte de son apparition. Il y avait, au département d’études germaniques de l’université de Yaoundé des années 90, une condition unique d’accès au second cycle qui consistait, d’une part, à ne pas reprendre un seul niveau d’études parmi les trois du premier cycle et, d’autre part, à réussir en classe supérieure avec une moyenne minimale de 12/20 (mention assez-bien). Pour éviter d’être sous pression et se mettre à l’abri des aléas, les étudiants se mettaient alors au travail dès la première année, bossant sans relâche, avec une détermination hors du commun, dans le but d’obtenir la fameuse moyenne de 12/20. Une semaine avant les résultats de fin de première année académique, je fis alors le rêve suivant :
« Je suis dans la plantation de café de mon père à la falaise de Dschang et, un coupe-coupe à la main, je défriche la terre avec une rapidité déconcertante. Puis, je quitte la plantation au pas de course, le coupe-coupe toujours en main, en défrichant au passage quelques herbes bordant la route qui mène chez mon grand-père maternel, Tsafack Waka, à 20 km de là. Soudain, je me retrouve en face de sa maison. Dans la réalité, cette maison est simple et comporte un salon et quatre chambres. Mais dans le rêve, elle est en étage et comprend un niveau. Je lève donc la tête et je vois, debout au balcon de l’étage, onze personnes qui me regardent sans dire mot. Et je me réveille. »
Une semaine après, les résultats des examens universitaires furent proclamés. Je réussis l’accès en 2 ème année avec une moyenne de 11,99 et non pas avec la moyenne de 12/20 tant attendue. L’accès au cycle de maîtrise ne fut donc pas assuré dès la première année. Mais ce rêve marqua le début d’une aventure scientifique inédite.
En effet, la moyenne de 11,99/20 me plongea dans la pratique interprétative des images symboliques, et je réalisai qu’en reconstruisant la maison de mon grand-père en étage, la conscience transcendantale, qui était à l’œuvre, indiquait que son but était de produire le résultat de mes efforts. Les onze personnes n’étaient

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