L unité à travers la diversité
134 pages
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L'unité à travers la diversité , livre ebook

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Description

Un nouveau paradigme éthique est possible, dans lequel tous les êtres vivants seraient considérés et respectés, perçus comme porteurs d’une valeur inaliénable.
La cosmologie actuelle nous y aide, pointant nos origines communes, nos constitutions communes, notre cosmos commun. Au-delà d’une unité terrestre fondamentale, ce livre veut aller plus loin, avec la reconnaissance de la valeur de toutes les âmes, qu’elles soient humaines ou non, terrestres ou non. Cette éthique devient alors universelle et peut s’ancrer en nous, qui que l’on soit, à travers nos pensées, nos paroles et nos actes.
En suivant cette éthique, avec intégrité et persévérance, l’humanité devient gardienne. D’elle-même et des autres formes de vie. Elle devient une force évolutive pour le cosmos.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 avril 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414022892
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-02287-8

© Edilivre, 2017
Dédicace


à Marcaz,
Chapitre I Vers un nouveau paradigme éthique
Dans notre monde actuel, plusieurs visions du monde et des êtres se dégagent. Deux grandes tendances se manifestent particulièrement :
° Des comportements, pratiques et conceptions qui semblent contenir le potentiel pour l’ancrage d’un monde nouveau, plus humain, coopératif, bienveillant. Cette tentative d’ancrer un nouveau paradigme est construite sur des valeurs qui se veulent différentes du monde « ancien » : fin du patriarcat, coopération, entraide, respect des droits fondamentaux, considération plus grande envers les différentes formes de vie. Des conceptions qui tendent à être présentes à tous les niveaux de la société, dans les structures sociales, familiales, économiques, éducatives et politiques.
° Un ancien paradigme encore très présent, basé sur un tout autre type de valeurs : patriarcat fort avec relégation du féminin, compétition comme base et fondement économique, « loi du plus fort », discriminations envers certains êtres humains, anthropocentrisme exacerbé reléguant les autres formes de vie au rang d’inférieures. Ces conceptions ont souvent mené à dénuer partiellement ou totalement la valeur de certains individus, de certains êtres. Elles ont souvent mené, notamment à travers le système économique, à percevoir autrui comme un moyen, un outil, une chose.
Une réification du vivant qui est l’objet de nombreuses dérives et qui reste une barrière problématique à la possibilité d’accéder à un autre monde plus fraternel, coopératif, pacifique et évolutif.
L’ancien paradigme éthique : la réification des différentes formes de vie
« (…), le mot clé est, pour moi, celui de « réification », c’est-à-dire le fait de réduire à l’état de chose tout ce qui existe – les femmes, les hommes, les peuples, la nature vivante et la multitude des relations qui se nouent entre eux. » Mohammed Taleb
La réification, c’est progressivement réduire un être vivant à l’état d’objet, de chose. L’observation de nos sociétés fait percevoir que ce processus a été très loin et reste aujourd’hui encore fortement ancré malgré les voix, de plus en plus nombreuses, qui proposent et souhaitent un autre rapport aux êtres humains et au vivant dans sa globalité.
° Prenons tout d’abord l’humain. Lorsque l’on regarde sans fard et en toute honnêteté notre monde contemporain, on s’aperçoit que, bien souvent, l’humain est réduit à un simple outil, à une chose ou à une marchandise. Outil de production tout d’abord. Dans son travail, l’humain doit souvent « se vendre », prouver sa valeur, être le plus productif, le plus performant, le plus rentable possible. Il doit être le meilleur outil. Dans de nombreux domaines et pays, le travailleur n’est souvent qu’une main d’œuvre digne de peu de considération et corvéable à souhait selon les « impératifs économiques ». Le travail dans notre monde moderne porte souvent cette dérive de réification, d’autant plus lorsque les situations économiques font craindre aux personnes de tomber dans la misère. Certains cadres législatifs ont pu donner un contour plus humain à ces problématiques mais dans de nombreux pays des êtres humains, parfois des enfants, travaillent encore tous les jours pour des salaires modiques dans des conditions déplorables, esclaves et maillons d’une chaîne inhumaine.
Si l’humain est souvent un outil de production, il est aussi un outil de consommation pour le système économique en tant que moteur de croissance. Tout est bon pour faire vendre et l’humain est lui-même, notamment la femme, un objet de consommation et de marchandisation à travers la publicité ou la sexualité par exemple.
Ce ne sont que des exemples généraux ici mais qui montrent bien que l’humain est souvent dans nos sociétés une valeur marchande, matérielle, outil productif dont la finalité est de participer au cycle de la consommation. L’humain est ici loin de toute dimension spirituelle. Notre monde moderne a ainsi souvent réduit l’humain à sa matérialité, à sa seule horizontalité. L’humain, dans ce cadre, est bien souvent broyé et oblitéré d’une partie de son être. Une partie qui est pourtant essentielle et porte la spécificité de sa condition.
En parallèle à cette réification, l’humain s’est divisé continuellement, trouvant en permanence une raison pour dénigrer l’autre en face de soi. Ainsi le racisme a crée un mur entre les humains de différentes couleurs de peau, l’homme et la femme ont été considérés comme des êtres fondamentalement différents, les humains porteurs d’une sexualité différente de l’hétérosexualité se sont vus pointés et stigmatisés, les nationalités, les religions et les peuples se sont opposés entre eux, les humains physiquement ou intellectuellement différents se sont vus rabaissés dans leur condition et leur dignité,…
Bien souvent dans l’histoire de l’humanité, l’humain qui était autre que soi a souvent été considéré comme moindre de valeur, comme un être à utiliser ou un ennemi à combattre. Ces divisions continuelles de l’humanité et cette non-acceptation de l’altérité ont été des sources de violences, de stigmatisations et de discriminations permanentes qui sont encore présentes de nos jours.
Au final, tous les jours, dans tous les pays du monde, à travers une réification ou une stigmatisation, des êtres humains sont violentés, exploités et bafoués dans leurs droits fondamentaux. Partout des humains sont déconsidérés de leur valeur d’être et sont traités sans dignité, sans bienveillance et sans respect.
° Pour les autres êtres vivants, la situation est bien souvent dramatique au vu de leurs places dans le monde moderne actuel. Alors que la France vient en 2015 de faire sortir les animaux du cadre légal d’objets dans le Code civil (réification totale), notre monde moderne continue de les exploiter peu ou prou comme des choses. Les poulets sont élevés en batterie dans des cages minuscules, la chasse « récréative » et la corrida sont encore considérées comme des « pratiques folkloriques », nombres d’expérimentations animales ont toujours lieu, le braconnage est toujours très présent,… Des cadres législatifs ont été posés pour éviter certaines dérives dans certains pays mais à un niveau plus global, mondial, la situation n’est pas glorieuse avec des législations qui n’ont qu’un faible intérêt pour la condition animale.
Au niveau du végétal et du minéral rien de brillant non plus : déforestation à outrance, pesticides, organismes génétiquement modifiés, pollution et gaspillage généralisés,… Autant de pratiques qui font bien percevoir de nouveau cette réduction du vivant à l’état d’objet. Le vivant n’est pas vu comme une finalité en lui-même, porteur de valeur et de sens mais comme un outil de consommation et de marchandisation. Pourquoi ne pas abattre des arbres et des forêts entières si cela peut nous permettre d’exploiter ces « ressources » ? Pourquoi ne pas creuser dans la roche et ne pas polluer si cela peut permettre de tirer encore un peu de pétrole ?
Les formes de vie terrestres autres que l’humain ont souvent été dénuées presque complètement de leur valeur, considérées comme sous-évoluées par rapport à l’humain. Cette supériorité supposée, loin des comportements d’un « bon père de famille », a souvent mené l’humain à ne les considérer que comme des êtres inférieurs pouvant être utilisés de bon droit et ne méritant pas de considérations particulières.
Un regard objectif sur notre monde montre bien l’étendue de la chosification du vivant. Humain, animal ou autre, tous les êtres sont concernés par cette situation où la valeur intrinsèque des êtres est niée ainsi que leurs finalités au profit de bénéfices et d’une utilisation utilitariste.
En ce sens, de précédents paradigmes et notre monde moderne ont engendré en partie un désastre humain et écologique. Un regard actuel fait percevoir une humanité bien souvent bafouée dans ses droits fondamentaux et des autres formes de vie considérées avant tout comme des ressources dépourvues de valeur en elles-mêmes.
Le nouveau paradigme éthique : la reconnaissance de la valeur de tout être vivant
Ne retenir que cela ne serait pas objectif car un nouveau paradigme pointe aussi le bout de son nez, portant l’espoir d’un monde plus pacifique, bienveillant et véritablement humain, envers les êtres humains et les autres formes de vie. A l’opposé de la chosification et de la réification de l’ancien paradigme, ces conceptions nouvelles ou réactualisées voient plutôt la valeur intrinsèque de chaque être humain et aussi celle du vivant dans sa globalité. Ces visions sont souvent à contre-courant des anciens axiomes du monde moderne. Au patriarcat est substitué une égalité et une complémentarité des principes féminins et masculins, la compétition laisse place à la coopération et la chosification des êtres laisse place au respect de la valeur inaliénable de chacun.
Ces tendances émergentes n’ont jamais déserté l’humanité. De nombreuses traditions et de nombreux peuples (dont certains dits « primitifs ») ont gardé vivant ces visions et ces valeurs, comme certains courants spirituels ou des citoyens de tout bords à travers l’histoire.
L’humanité dans sa globalité véhicule une éthique toujours en évolution. Un regard rétrospectif permet de voir que cette éthique tend vers une certaine direction. Il permet de voir que certains comportements et certaines conceptions perdent de leurs forces avec le temps jusqu’à devenir caduques malgré des pressions fortes et des « rechutes » fréquentes. Cette direction, c’est notamment celle du respect et de l’égalité entre les êtres humains.
Il y 2500 ans, au

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