Être Mystique
177 pages
Français

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Description

Être Mystique : Une aventure à ne pas réserver à quelques saints. Avec Jean de la Croix et Thérèse d’Avila elle devient un chemin ouvert à tout chrétien. Notre foi au quotidien connaît des hauts et des bas, des jours de fête et des nuits obscures… Nous avons bien besoin de guides.

Informations

Publié par
Date de parution 08 juillet 2013
Nombre de lectures 23
EAN13 9782312011882
Langue Français

Extrait

Être Mystique

Christian Alexandre
Être Mystique



















LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Edouard Nieuport 92150 Suresnes
Du même auteur

Être mystique, Toulouse, Christian Alexandre, 1993 (épuisé)
Être mystique, à l’école de Thérèse d’Avila et Jean de la Croix, Paris,
Les Éditions du Cerf, 1994 (épuisé)
Ser místico, en la escuela de Teresa de Ávila y Juan de la Cruz, Burgos,
Monte Carmelo, 2008
Oser des Projets, Paris, Les Éditions de l’Atelier, 1996
Le Malgache n’est pas une île, Antananarivo, 2003
Violences Malgaches, Antanarivo, 2007
Sorties de Violences, Les éditions du net 2012















© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01188-2
Avertissement
L’histoire de cet ouvrage comporte bien des rebondissements. Il a d’abord été distribué à quelques centaines d’exemplaires sous forme de photocopies artisanales.
Sous la pression amicale de Maurice Puech et de François Barès, imprimeur, il est devenu un livre dont le tirage a été épuisé en quelques mois. Maurice Puech était prêtre capucin et peintre dans la région de Toulouse, longtemps en résidence à Villeneuve Tolosane. Par amitié, il a émaillé cette première édition d’une multitude de petits dessins qu’il crayonnait, au gré de son inspiration et au fur et à mesure que je lui présentais ce que j’écrivais. Il est décédé en juin 2003.
Les Éditions du Cerf ont accepté de reprendre le projet, et c’est ainsi qu’est parue une édition de poche illustrée en couverture par Claire Bretécher, mais dépourvue des dessins de mon ami Maurice.
J’ai ensuite été avisé de la traduction de mon livre par Jesús Tabarés Vásquez et de sa parution aux Éditions Monte Carmelo en 2008.
Comme l’ouvrage n’est plus disponible à la vente en version française, j’ai décidé de le republier avec les Éditions du Net en reprenant les dessins de Maurice qui introduisent un peu de fantaisie dans ce sujet qui pourrait être austère. Pour illustrer la couverture, je me suis servi d’un tableau représentant Avila que Maurice Puech avait accepté de me vendre. Ávila, tierra de cantos y santos , dit-on dans cette région d’Espagne, Avila terre des pierres et des saints… curieux rapprochement qui fait penser aux questions que pose la mystique quand elle superpose la sécheresse apparente du nada , du rien, avec la passion amoureuse pour Dieu, antagoniques comme l’eau et le feu. Dans son tableau, Maurice a voulu donner une grande place à ces Cantos à la fois rochers qui parsèment la plaine et pierres des murailles d’Avila dont la verticalité lui rappelait les saints de la ville, tendus vers le ciel.
La photo de ce tableau a été prise par Philippe Guilbaud (Ossau Photo Arudy).
Préface
Par obéissance et amitié, j’ai accepté d’écrire une préface au livre de Christian Alexandre. J’écarte toute pensée de vanité du pauvre pédagogue que j’ai été, trente-cinq ans plus tôt, apprenant b.a. -ba à un petit élève appliqué et curieux de tout. Porteur déjà de ce désir mystérieux de vivre pour Dieu : « fraîcheur de la foi de l’enfant, totale, affective, inconstante et fragile … Dans la foi en Dieu, comme dans les autres domaines, le passage vers la vie adulte est difficile » (p.21).
Mais comment ce fils de militants, ce prêtre pour le monde ouvrier a-t-il pu s’embarquer dans la lecture de Jean de la Croix et de Thérèse d’Avila ?
Ceux qui prendront ce livre en sauront davantage sur ce point. Christian Alexandre pense qu’il s’inscrit dans une longue lignée, celle de cet aumônier de J.O.C. qui invitait son père à lire Jean de la Croix, celle de ces croyants qui, avant lui, avaient eu l’audace de proposer la « mystique » pas toujours adroitement mais avec conviction. Elle les faisait vivre et il leur semblait qu’il ne fallait pas la réserver à quelques religieux cloîtrés. Alors ils se sont lancés : « Je voudrais suivre leur exemple. » (p.19).
Ce livre est d’abord - pour étoffer notre savoir – une petite encyclopédie sur Jean, sur Thérèse et sur des points de leurs réflexions qui méritent éclaircissements.
Des « encadrés », insérés dans le texte, donnent des dates, des précisions historiques, bibliographiques. L’auteur nous accueille comme des personnes qui ne savent pas grand-chose, qui veulent savoir, et il a raison.
Il est aussi une petite anthologie, des poèmes, des pensées, des réflexions des deux grands maîtres. L’auteur s’efface alors et nous invite à nous rafraîchir à la source même, pour nous donner le goût d’en lire davantage.
Sans cesse reparaît le prêtre, l’aumônier dont toute la vie est et a été un compagnonnage avec les jeunes. Les citations méritent le même graphisme que Jean et Thérèse … (et c’est significatif). Ainsi Marie-Thérèse : « pendant la maladie j’ai été affrontée au silence de Dieu, le vide, le trou, douter de Dieu » (p. 123).
« Je me suis cramponnée au Notre Père, que je disais heure par heure, minute par minute et à la présence eucharistique dans la foi … » (p. 166) ou l’histoire de Karima (p. 188), de Marie-Cécile (p. 201) ou d’Hélène (p. 202-203). Non, l’imagination ne peut bâtir de telles paroles « quand il s’agit de paroles divines, l’âme est comme une personne qui les entend, tandis que quand il s’agit de paroles qui viennent de l’imagination, elle est considérée comme une personne qui compose peu à peu ce qu’elle veut qu’on lui dise » (Thérèse, p. 204).
Maintenant, à vous de le lire : à petites gorgées ou d’un seul trait, pour découvrir que Jean de la Croix et Thérèse d’Avila, témoins de l’inaccessible, nous révèlent aussi « des chemins sur lesquels tous les croyants se retrouvent un jour ».
Christian Alexandre a raison : « Qui n’a pas eu le cœur brûlant d’amour ? Qui n’a pas été désemparé dans une foi dont les contours s’estompent ? Qui n’a pas été surpris par ces mouvements intérieurs ? »
Ce beau livre sera pour chaque moment de la vie, un ami, une référence, un bréviaire.
Être mystique n’est jamais un état mais un appel.
Pierre GRENIE
Vicaire général de Bordeaux, 1993
Avant-propos
Parler de la mystique simplement n’est pas une mince affaire, surtout si on a l’intention de montrer que c’est une voie ouverte à tous les croyants. Ses théories ne font pas peur : il n’y en a pas énormément. Le mouvement de recul vient surtout des expériences que l’on imagine vécues par les mystiques et de la personnalité de ces hommes et de ces femmes.
Je voudrais dans ces pages nous mettre à l’école de saint Jean de la Croix et de sainte Thérèse d’Avila : autant prendre les plus grands… Le but est d’apaiser un certain nombre de nos craintes et de susciter en nous l’envie de nous mettre en marche.
Peut-être manquez-vous d’enthousiasme ? Ne dit-on pas d’habitude de quelqu’un qu’il est mystique quand il n’a pas les pieds sur terre… certains décollent même du sol… Je voudrais montrer au contraire que beaucoup d’expériences de Jean et de Thérèse rejoignent des événements de notre vie. Ils ont des extases, nous vivons également des moments qui s’en approchent ; ils ont des élans vers Dieu qui les poussent à agir, nous aussi ; ils ont des grands trous noirs qui les désorientent, nous n’en manquons pas… les témoignages qui parsèment ce livre en sont l’illustration.
Pourquoi choisir deux personnages aussi impressionnants que Jean et Thérèse pour nous guider ? D’abord parce que lorsqu’on entre dans leur intimité, ils font moins peur, on découvre leurs aspects humains. Ensuite parce que, même exceptionnels, ils sont passés avant nous et nous ont ouvert des routes. Ils ont su expliquer leur cheminement, ce qui n’est pas le cas de tous les grands saints, et grâce à eux nous voyons loin devant.
En montagne, quand la voie conduisant au sommet est difficile, certains ne parviennent pas jusqu’en haut. Pourtant, chacun peut s’engager sur les chemins et voir le but de plus ou moins loin selon ses forces… à condition que les voies soient balisées, c’

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