« Et la Lumière Fut ! » ou Le Pèlerinage au Soleil
262 pages
Français

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« Et la Lumière Fut ! » ou Le Pèlerinage au Soleil , livre ebook

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Description

L'auteur rend compte dans ce livre de son expérience de « pèlerin en quête de vérité », suite à son voyage initiatique en Inde à la rencontre des spiritualités orientales. Dans une démarche altruiste, il souhaite transmettre au plus grand nombre les enseignements qu'il a reçus de grands maîtres et servir de guide sur la voie d'une existence dédiée à la pureté et la sagesse. Puisant aussi bien dans les traditions spirituelles de l'Antiquité, que celles d'Orient et d'Occident, l'auteur donne un aperçu éclairant des principaux courants qui l'ont inspiré. Transformé par sa connaissance approfondie de la science initiatique, ce fervent serviteur des forces de la lumière souhaite faire de nouveaux disciples.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 octobre 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414033331
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-03331-7

© Edilivre, 2017
Dédicace

E n Hommage et Gratitude infinie au Maître de Sagesse qui éclaira ma compréhension spirituelle par son lumineux.
Enseignement, sans l’aide duquel ces écrits n’auraient pu être élaborés.
C ’est à la faveur de connaissances puisées dans ce dernier, apposées à mes propres expériences comme du mortier à autant de matériel éparpillé, que celles-ci furent scellées en un tout révélateur faisant apparaître la forme générale de ces écrits ainsi que leur sens final.
* * *
Exergue

L es lecteurs sont mis en garde vis-à-vis de la simplicité de certaines pensées exprimées au début de cet ouvrage, longtemps conservées sous forme de notes éparses et qui s’accumulèrent durant de nombreux voyages et déplacements.
J udicieusement examinées avant la rédaction de ce livre et intégrées aux passages jugés les plus adéquats, elles firent apparaître, une fois dans leur contexte, un ensemble de révélations allant progressivement vers leur culmination.
L ’Auteur.
Introduction
D urant ma jeunesse, je me représentais souvent délivrant plus tard des conférences à de larges auditoires, inspiré par la Lumière, comme mon Instructeur l’était… Ce dernier me fascinait toujours par sa présence sur l’estrade d’où il conférençait, alors que j’étais assis à l’une des tables des rangées qui constituaient le réfectoire domanial de son Ecole, littéralement suspendu à ses lèvres… jusqu’au jour où je fus tenu, sur sa demande, de la quitter et ne plus y revenir, ayant, d’après ses dires, un Maître intérieur… Après un dernier regard échangé plus tard entre nous et qui en dit long à ce moment-là, je me mis en route, accompagné de mes bagages, et commençais à entreprendre un long voyage qui me conduisit plus tard jusqu’en Inde, où j’espérais rencontrer un autre Maître qui complèterait mon instruction spirituelle et ce, au cours d’une randonnée interminable, mais infiniment bénie, à travers plusieurs continents.
Arrivé à destination, j’entrepris, sur un sol balayé par les fortes températures du sous-continent Indien, de longs voyages en sens hexagonaux, rencontrant sur mes trajets nombre d’Hindous versés en spiritualité et malheureusement, en plus de ceux-ci, d’autres, dépourvus de scrupules ceux-là, qui ne se dérangeaient point à interpeler et ne plus lâcher les voyageurs étrangers s’adonnant, comme moi-même à des pérégrinations sans fin, afin de tirer de ceux-ci un gain financier ou de saisir l’occasion qui s’offrait à eux aux fins de s’attirer du prestige. Il s’agit d’une réalité qui se rencontre souvent dans ce pays, bien que j’en fus encore inconscient à cette époque… C’est contre mon gré que j’en devins victime, naïf que j’étais de me fier à la sincérité de quiconque présentant ses services…
Et c’est ainsi que certains professeurs d’Université et davantage encore de guides d’Institutions ou Sociétés spirituelles, ont, à plus d’une reprise, voulu et quelquefois insisté, pour que je m’adresse à des auditoires variées et ce, sans même m’informer de leurs intentions au préalable ! Ils m’ont alors pressé de les accompagner et fait littéralement dévier de mon trajet, alors que j’accomplissais, seul, des déplacements et des pélerinages d’un lieu saint, ou même purement touristique, à un autre, visitant la hutte d’un jogi bivouaquant au pied d’une montagne ou d’un autre découvert par hasard dans une posture assise méditant sur la berge d’une rivière. Cela pouvait aussi être celle d’un Brahmachari à la tête d’un hermitage, jusqu’à la demeure d’un Pandit rencontré dans une ville ou village. Il se pouvait même que cela soit le siège d’un Lama officiant dans un Temple Thibétain ou un « Samadhi » tenu en charge par un Saddhou, d’un Ashram renommé fréquenté par des Adeptes étrangers, gouverné par un Swami renommé dans la région, * ou encore d’un pauvre bougre en haillons voyageant en compagnie d’un groupe de mendiants errants, au logis d’une simple famille dont les enfants, étaient, ô combien vivants et peu disciplinés…
Quant aux parents, dont le mode de vie était plus que modeste, il va sans dire que ceux-ci n’oubliaient pas un seul matin et soir de procéder aux méditations ou prières adressées à l’une des nombreuses divinités de leur Panthéon, qu’il s’agisse de la Déesse Kali, Sarasvati, Lakshmi ou encore des Avatars que sont Krishna, Rama, Shiva, Vivekananda ou Ramakrishna, ces derniers étant plus contemporains mais non moins adorés que leurs illustres prédecesseurs !
Un de ces « enlèvements au Sérail », qui est une façon dont j’en parle, eut lieu à Kushinagar, près de Lumbini, lieu où Siddharta, appellé plus tard Gautama Bouddha, vit le jour. Un autre eut lieu à la Nouvelle-Delhi et un autre, pour finir, dans la capitale officielle du Punjab (qui fut, à propos, construite par Le Corbusier). J’entrerai, par la suite, davantage dans le détail de ces « Congrès » ou réunions organisées à l’impromptu. Pour le moment, laissez-moi vous dévoiler qu’on ne m’a jamais demandé mon avis, ni même laissé le temps d’y réfléchir afin que je puisse me décider de moi-même. Non, il « fallait » « que je vienne », « tout de suite » ! Il ne m’avait pas été laissé de choix pour me décider ! D’autres yogis de la place, en quête de gain ou de prestige, n’auraient pas hésité et auraient été au contraire plus qu’enthousiastes d’accepter une telle invitation (peut-être qu’il s’agit chez eux d’une coutume…) mais, personnellement, je trouvais qu’ils faisaient ce que bon leur semblait de ma personne, ce dont je voulais me défendre avec véhémence…
Le résultat de ces intrigues a été que l’on m’a privé de l’élan nécessaire pour donner des conférences de ma propre initiative. A la suite de ces faits on m’a de nouveau prié, au cours de visites à des Temples Sikhs (où j’arrivais toujours à me faire héberger pour quelque jours) ou encore à mon retour en Occident, plus précisément dans mon pays d’origine, la Tchécoslovaquie, dont je ne connaissais que très peu le langage… L’audace nécessaire pour s’adresser à un auditoire m’a abandonné et c’est une sorte d’inhibition qui m’a envahi à sa place… un recul instinctif, comme si jailli du plus profond de moi-même et c’est ce qui, jusqu’à présent, m’empêche d’entreprendre le premier pas pour vaincre cette tragique situation !
C’est cela que je désirais exposer tout d’abord à ceux qui liront ce livre. Il se peut même que ceux qui ont été à l’origine et portent donc la responsabilité de mon traumatisme, se rendent compte en parcourant cette introduction dans quelle mesure ils ont en moi tué dans son œuf ce poussin de l’inspiration et qui plus est la joie, inconnue des profanes en la matière, de se trouver face à une assemblée d’auditeurs impatients et tenus en haleine, démuni qu’ils m’ont de la capacité de le faire dorénavant sans appréhension préalable. Oui, un tel abus m’a affligé d’un complexe qui sera long à guérir, s’il doit jamais l’être ! Ce qui est pire encore est le fait que je me demande en même temps si je ne suis pas seulement en train de me justifier d’une peur instinctive de m’adresser aux gens, la cause de laquelle pourrait n’être en fait que le trac ! Oui, allez voir où se trouve le vrai dans cet embrouillage…
Cela ne devrait pas être si terrible, ni difficile, pour celui qui a eu le privilège et bonheur inouïs d’avoir eu pour Instructeur un Etre doté d’un talent auquel ne suffisait que l’inspiration du moment, qui ne préparait pas de notes à l’avance, mais n’était guidé que par les besoins intellectuels de son auditoire, ce qui ne manquait pas de faire l’étonnement des personnes concernées, solutionnant ainsi les problèmes qui les tracassaient, éclaircissant les coins sombres de leur conscience et comblant leurs lacunes en leur apportant les connaissances correspondantes ! Quoi de plus simple qu’être « Messager de la Lumière » lorsque l’Etre qui La représente ne vit que pour elle ! Il me faut illustrer cela par une expérience personnelle vécue à l’occasion de notre rencontre ultérieure en Inde, durant laquelle Il me conta ce qui s’était produit au Canada, à la fin de sa conférence, délivrée en face de milliers d’auditeurs venus du monde entier pour l’écouter du stade d’une grande métropole Canadienne.
A la fin de cette manifestation publique historique, des auditeurs enthousiastes voulurent lui faire don de plusieurs millions de dollars. Il leur demanda pour quelle raison devrait-il prendre cet argent d’eux et que pourrait-il en faire… A quoi ils lui fut répondu « pour faire du bien ! » Etonné par cette réponse, il leur dit qu’ils pouvaient eux-mêmes faire ce bien et n’avaient pas besoin de lui pour cela ! Pour en finir et couper court à leur insistance, il refusa purement et simplement ce don, leur disant qu’il était venu conférencer pour son unique plaisir et avait lui-même financé son voyage. De plus, il avait déjà reçu sa récompense puisqu’il avait reçu la Lumière ! Il les remercia, rétorquant : « Non, merci, gardez votre argent ! Si je l’acceptais, je perdrais la Lumière ! Je suis après la Lumière, pas après l’argent ! »
Tâchez maintenant de vous imaginer à qui ou à quoi pourrait bien ressembler ce conférencier, le plus grand, sans nul doute, qui ait jamais foulé le sol de notre planète ! Mais à soi-même ! Et qui plus est, unique ! Un à qui il n’est pas possible de ressembler car tous les autres se ressemblent entre eux, ou bien sont identiques : ils tiennent des notes en face d’eux qu’ils n’arrêtent de parcourir tout en levant parfois les yeux sur vous ou bien cherchent activement en pensée les mots qu’ils vont avoir à prononcer !
Et c’est ainsi qu’il s’agit de « Celui-là » et de personne d’autre évidemment 

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