Élaborer et évaluer les programmes d intervention psychosociale
212 pages
Français

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Description

En une série d'étapes liées les unes aux autres par un modèle intégrateur, les auteurs proposent un regard sur les programmes d'intervention mis en place dans les institutions ayant le mandat d'intervenir sur le plan psychosocial.

Informations

Publié par
Date de parution 05 septembre 2012
Nombre de lectures 3
EAN13 9782760535763
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC
Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450
Québec (Québec) G1V 2M2
Téléphone : 418-657-4399 • Télécopieur : 418-657-2096
Courriel : puq@puq.ca • Internet : www.puq.ca

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Vedette principale au titre :
Élaborer et évaluer les programmes d’intervention psychosociale
Comprend des réf. bibliogr.
ISBN 978-2-7605-2346-3
1. Service social – Évaluation. 2. Évaluation de programme. 3. Service social – Planification. 4. Analyse des besoins. I. Alain, Marc. II. Dessureault, Danny, 1957- .
HV41. E42 2009 361.0068 C2008-942 434-4

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIE) pour nos activités d’édition.
La publication de cet ouvrage a été rendue possible grâce à l’aide financière de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).

Mise en pages : I NFO  1000  MOTS
Couverture
Conception et réalisation : R ICHARD H ODGSON

Illustration : Timbrés et affranchis, 2005, techniques mixtes sur toile
M IREILLE B OURQUE est une artiste audacieuse qui expérimente, de toile en toile, les médiums les plus diversifiés. Pour elle, le processus de création est semblable à une méditation. Elle est attentive aux émotions qui émergent en regard de ce qui apparaît sur la toile. Il s’agit, la plupart du temps, de personnages car ce thème favorise le rapprochement et lui permet d’instaurer une forme de dialogue. Aussi, depuis quelque temps, des visages apparaissent en premier plan et brisent l’anonymat des personnages : ils ont des choses à dire ! Au-delà de sa démarche artistique, l’implication de Mireille Bourque au sein du programme Vincent et moi témoigne de sa volonté de jouer un rôle actif dans la démystification de la maladie mentale.
Photo de l’illustration : S IMON L ECOMTE

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Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés
© 2009 Presses de l’Université du Québec
Dépôt légal – 1 er trimestre 2009
Bibliothèque nationale du Québec / Bibliothèque nationale du Canada
Introduction
et remerciements
Marc Alain
Département de psychoéducation
Université du Québec à Trois-Rivières

Danny Dessureault
Département de psychoéducation
Université du Québec à Trois-Rivières

L’évaluation de programmes est à la mode. En effet, pas une organisation gouvernementale ou paragouvernementale actuelle ne saurait mettre de l’avant un programme ou une politique sans proposer qu’une forme d’évaluation quelconque ne l’accompagne ; de toute manière, peu importe que l’argent dépensé soit privé ou public, une forme ou une autre de reddition de comptes finira par opérer. De fait, aussi, à peu près tous les pays développés et en voie de l’être disposent d’une société nationale d’évaluation. Et, pourtant, l’évaluation fait encore peur. Si quelques pays peuvent se targuer d’avoir su intégrer presque totalement la démarche d’évaluation à tout projet d’intervention important – on pense ici plus particulièrement à la Grande-Bretagne et aux États-Unis –, c’est loin d’être le cas partout. Or du coté des évaluateurs, à tout le moins, on s’étonne de constater que certains semblent être contre la vertu, menacés qu’ils se sentent par le processus d’évaluation en lui-même. Car pour les évaluateurs, l’évaluation ne peut être que vertueuse, qualificatif obligé de la démarche (ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas ; on connaît trop d’exemple de mauvaise évaluation ou d’évaluation faite à mauvais escient). Mais si cette perception demeure, c’est peut-être essentiellement parce qu’on la connaît encore trop peu. L’évaluation, surtout lorsqu’elle est obligée, devient vite une bête noire à empêcher l’intervention. On la considère encore trop souvent comme une froide mécanique qui, dans un souci premier de vérification de l’efficacité et de l’efficience, n’accorderait que bien peu de considération à celles et ceux qui sont au cœur même de l’application de ces programmes et politiques. C’est réitérer à quel point, au bout du compte, on ne connaît encore que très peu les finalités et les modalités de l’évaluation de programme.
Or poser la question de ce qu’est l’évaluation de programmes dans le champ de l’intervention sociale devrait commencer par une réflexion sur ce qu’est, comme tel, un programme d’intervention, objet central de notre réflexion évaluative dans le cas de l’ouvrage que nous proposons ici. Commençons tout d’abord par la notion d’intervention. Les intervenants que nous sommes, ou que nous sommes appelés à devenir, ou avons été, savent en général en donner une assez bonne définition ; elle consisterait, par exemple, à faire en sorte que la situation négative ou problématique vécue par un individu ou un petit groupe d’individus soit modifiée de manière à atténuer ou à éliminer les éléments négatifs et problématiques. Se pose ensuite la question de comment réaliser la modification en question. Il s’agit bien sûr d’abord d’un processus qui commence par un diagnostic des forces et faiblesses, des tenants et des aboutissants de la situation problématique ; puis, de l’intervention proprement dite où, règle générale, on mobilisera les forces en présence ; et, finalement, viendra le temps du bilan, histoire de jauger de la réussite ou de l’échec de l’intervention.
En un sens, la question de définir ce qu’est un programme ne sera pas très différente de ce que nous venons de réaliser en regard de l’intervention : un diagnostic, un traitement et une évaluation des résultats atteints. Mais il y a quelques différences, bien sûr : toute intervention planifiée et réfléchie doit elle-même s’inscrire dans un programme qui offre le soutien, l’encadrement matériel et humain, les ressources, les liens, le cadre théorique, le cadre juridique et tout autre considérant nécessaire à ce que notre intervention auprès d’un individu ou d’un groupe se fasse dans les conditions optimales de réussite et de cohérence. C’est là qu’intervient l’évaluation de programme : loin de n’être que ce moment ultime où se joue la question de l’atteinte ou non des résultats souhaités, elle peut être présente à tous les moments de la vie d’un programme, de sa conceptualisation initiale jusqu’à sa « mort », moment trop rare où un programme n’a plus de raison d’être si tant est que le problème initial qui avait justifié sa naissance est réglé.
L’évaluateur, dans une telle perspective, ne peut plus ou, mieux encore, ne doit plus être l’étranger qui soupèse et qui juge ; il est au cœur même de l’intervention, comme l’un des acteurs de la réussite de l’implantation d’un programme. C’est exactement dans ce sens que ce livre se présente, notre tout premier souci ayant toujours été que l’évaluation doit constituer l’un des outils au service de l’intervention. Oui, bien sûr, le processus lui-même de l’évaluation pourra servir des finalités pas toujours directement liées à l’intervention elle-même, des questions de rendements coûts/bénéfices par exemple, mais, pour que l’évaluation soit perçue comme un soutien à l’intervention, elle ne pourra considérer ces mêmes finalités que comme accessoires. Évidemment, le dire ou l’écrire est une chose, le faire réellement en est une autre. Ce sont justement les contributions des auteurs qui ont collaboré à cet ouvrage qui nous permettent le mieux de démontrer comment cette conjugaison intervention/évaluation est non seulement possible, mais carrément inévitable si tant est que notre premier souci est d’abord et avant tout centré sur l’être humain. Tous ceux qui ont participé à ce livre présentent leur réflexion sur l’évaluation sans jamais s’inscrire à contre-courant de cette idée de base.
Mais revenons un peu en arrière. La genèse de ce livre remonte à juin 2005. C’est dans la perspective d’élaborer le matériel de support au cours obligatoire pour les étudiants de deuxième cycle inscrits à la maîtrise en psychoéducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières qu

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