Comment on fait les mamans ?
65 pages
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Comment on fait les mamans ? , livre ebook

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Description

Tout le monde sait comment on fait les bébés, mais les mamans… on les fait comment?
La première année de ta vie de mère ne ressemblera sans doute pas à celle que tu as imaginée. Mais elle sera la tienne, et tu peux la rendre parfaite… à ta manière! En remettant les pendules à l’heure sur une variété de sujets parfois délicats, ce livre déculpabilise joyeusement les nouvelles mamans de façon enveloppante et bienveillante.
Psychoéducatrice, Stéphanie Deslauriers est devenue mère en 2018. Malgré sa formation, elle a été déstabilisée par cet événement unique. Guidée par ses expériences personnelles, Stéphanie dresse ici un portrait authentique de la mamanitude à travers des petits moments du quotidien que vivent toutes les nouvelles mamans: le sentiment d’isolement, l’anxiété, le stress de performance, les préoccupations sur l’attachement, le cododo, l’allaitement (ou pas), la survie du couple, la vie sociale, la comparaison avec les autres, etc.
Utile et pertinent, Comment on fait les mamans? permet de comprendre les sentiments complexes qui te submergent au moment où tu deviens soudainement responsable d’un tout petit être humain.

Informations

Publié par
Date de parution 23 septembre 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782897589738
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Guy Saint-Jean Éditeur
4490, rue Garand
Laval (Québec) Canada H7L 5Z6
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
saint-jeanediteur.com
••••••••••••••
Données de catalogage avant publication disponibles à Bibliothèque et Archives nationales du Québec et à Bibliothèque et Archives Canada.
••••••••••••••
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition.

Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC
© Guy Saint-Jean Éditeur inc., 2020
Révision : Marianne Champagne
Conception graphique de l’intérieur et de la couverture : Christiane Séguin
Illustrations : Janou-Ève LeGuerrier
Photo de l’auteure aux pages 26, 50, 72 et 80 : Otomatix
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2020
ISBN : 978-2-89758-972-1
EPUB : 978-2-89758-973-8
PDF : 978-2-89758-974-5
Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur. Toute reproduction ou exploitation d’un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu’un téléchargement légal constitue une infraction au droit d’auteur et est passible de poursuites pénales ou civiles pouvant entraîner des pénalités ou le paiement de dommages et intérêts.

Si personne ne te l’a dit aujourd’hui,
sache que tu es une bonne maman.
Et que tu n’es pas seule.
Et qu’il y a sûrement une brassée oubliée dans la laveuse qui commence à sentir mauvais.
INTRODUCTION

D e zéro à un an, ça a été tough, vraiment tough pour moi.
J’ai été malade – j’ai eu une mononucléose suivie d’une commotion cérébrale lorsque ma fille avait neuf mois, yé ! – mais j’avoue que d’emblée, j’appréhendais la période au cours de laquelle j’allais apprendre à vivre avec un tout-petit-bébé-de-rien-du-tout. Ça me sortait de ma zone de confort, moi qui m’y connais pourtant en développement de l’enfant à partir de l’âge de deux ans – déformation professionnelle oblige.
Durant ma grossesse, je savais que cette période serait un défi pour moi, mais je tentais de ne pas trop y penser, de relativiser, de me rassurer comme je le pouvais. Mon chum, qui était déjà passé par là avec son plus grand, alors âgé de 11 ans, n’arrêtait pas de me dire : « Stéph, ça va bien se passer… »
Tandis que je tricotais ma fille au creux de mon ventre, j’ai aussi fait le choix de lire très peu de livres sur la grossesse ; je m’en tenais au strict minimum. C’est que, je me connais, j’avais peur de vouloir tout contrôler et de devenir méga-anxieuse. J’ai tenté d’écouter mon corps, de me connecter à lui et de lui faire confiance pour la suite des choses. Ça a assez bien marché, je dirais !
Dans mon entourage, aucune de mes amies d’enfance ne vivait la même chose que moi. Aucune d’elles n’était enceinte, n’avait d’enfant ou ne savait si elle en voulait. Elles sont de bonne écoute, bien sûr – autrement, je ne les aurais pas gardées dans ma vie depuis l’âge de trois ou quatre ans, je vous le garantis ! – mais quand même… elles ne SAVAIENT pas viscéralement ce que je traversais. Je me sentais un peu seule, incomprise.
Heureusement, j’ai eu une super accompagnante à la naissance pour les rencontres prénatales et une autre à l’accouchement ; toutes deux ont pu me renseigner, valider mes émotions et mes choix, en plus de me guider au fil des étapes. J’ai également profité de la présence rassurante de ma grande-sœur-de-cœur-désormais-marraine-de-ma-fille, qui a deux grands enfants. Et évidemment, il y avait ma maman avec qui j’ai senti naître une complicité nouvelle : celle qui caractérise l’expérience de la maternité. Aussi, je me suis fait une nouvelle amie-voisine, déjà maman d’un tout-petit et qui était enceinte. Grâce à elles, je me suis sentie moins seule.
Une fois ma fille au monde, j’ai constaté qu’il existait très peu de livres sur le vécu des mamans avec un tout-petit-bébé-de-rien-du-tout. On nous parle du développement du bébé, de son sommeil, de son alimentation, de son langage, de sa motricité, etc., mais PAS de la maman. Et c’est là que j’ai eu envie – que dis-je ! besoin – de remédier à ce manque. Ce livre s’adresse aux futures et nouvelles mamans un peu perdues (ou pas ! ), qui se sentent seules et incomprises.
Dans ces pages, c’est la psychoéducatrice qui parle, oui, mais c’est aussi, et surtout, la maman. Ce livre a été écrit d’une mère à une autre afin qu’on se parle en tête à tête, de cœur à cœur, yeux dans les yeux et main dans la main. On fait un bout de chemin ensemble ? Je ne peux pas te garantir le bonheur parfait, absolu et continu, mais je peux te dire que tu n’es pas seule. Et que peu importe ce qui se passe, tu vas t’adapter. OK ?
B on. Avant tout, mettons quelque chose au clair : ce n’est pas un médecin, une sage-femme ni une doula qui nous accouche. On accouche nous-même, comme des grandes ! C’est dans notre utérus que s’est développé notre bébé, et c’est de ce même utérus qu’il sortira, par voie vaginale ou par césarienne.
Durant l’accouchement, c’est nous qui…
ressentons les contractions,
faisons le travail,
sentons bébé bouger et travailler pour sortir.
C’est nous qui…
poussons,
composons avec les douleurs,
vivons la fierté, le soulagement et les grandes émotions que suscite la sortie de notre bébé.
Dans le cas d’une césarienne, c’est nous aussi qui passons sous le bistouri et subissons cette opération délicate afin de nous permettre de voir la binette de ce petit être tricoté par nos soins.
Oui, oui, on peut se réapproprier l’accouchement et être fières de nous, les femmes !
Les rencontres prénatales
J’ai eu le privilège d’être accompagnée d’une doula pour l’accouchement, mais aussi pour me préparer à cet événement, disons… intense ? Douloureux ? Grandiose ? Life changing ? Toutes ces réponses, sans doute. Cette douce et forte femme est venue à la maison à trois reprises au cours de ma grossesse. Durant ces rencontres, elle nous a expliqué, à mon amoureux et à moi, les étapes de l’accouchement, mes droits comme femme enceinte et les options à ma disposition pour gérer la douleur (hé non, la péridurale n’est pas du tout la seule !).
Mais, vous n’êtes pas obligée (évidemment !) d’avoir recours à une doula. Vous pouvez aussi suivre les cours prénataux du CLSC de votre quartier, par exemple. Vous pouvez être accompagnée des personnes que vous voulez voir à votre accouchement. Cela dit, choisissez bien ces personnes, car elles contribueront au bon déroulement de ce moment précieux. Et vous avez aussi le droit de souhaiter seulement la présence de l’autre parent, hein ! Et ce, même si votre mère vous pique une crise. Parce que c’est votre accouchement.
Les meilleurs conseils que j’ai reçus de ma doula
Ce sont des paroles que je me suis répétées en fin de grossesse comme durant mon accouchement. Les voici en vrac :
Fais confiance à ton corps.
Fais confiance à ton bébé.
Respire.
Respecte-toi.
C’est TON corps.
C’est TON accouchement.
C’est TOI qui décides.


Posologie : À se répéter aussi souvent que nécessaire .

La doula ne vole pas la place du conjoint. Durant l’accouchement, mon chum me chuchotait des encouragements à l’oreille, me flattait les cheveux, tenait ma main, c’est-à-dire acceptait sans broncher de se faire broyer les os des doigts. C’est aussi lui qui a coupé le cordon ombilical de notre fille lorsqu’elle est enfin arrivée et il a pu faire du peau à peau avec elle juste après.
La doula, quant à elle, était là pour donner des directives (de manière bienveillante, évidemment) à mon chum lorsqu’il en avait besoin. Elle a pu communiquer avec le corps médical et vulgariser certaines

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