Qu est-ce que la vie ? : (Volume 1)
435 pages
Français

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Qu'est-ce que la vie ? : (Volume 1) , livre ebook

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Description

Les plus grands spécialistes français sont réunis dans ce volume. Ils éclairent les questions majeures que pose la vie, notamment sa définition, l'évolution, les grandes étapes du développement humain, la connaissance du cerveau et du comportement. Philippe Ascher, Étienne-Émile Baulieu, Alain Berthoz, Pierre Boistard, Alain-Michel Boudet, Jacques Bouveresse, André Brack, Pierre Cartier, Jean-Pierre Changeux, Bernard Chevassus, Claudine Cohen, Claude Combes, Vincent Courtillot, Antoine Danchin, Jean Dénarié, Bernard Dutrillaux, Anne Fagot-Largeault, René Frydman, Jean Gayon, Gilles Gaston Granger, Gilbert Hottois, Olivier Houdé, Louis-Marie Houdebine, François Jacob, Marc Jeannerod, Sylvie Joussaume, Roland Jouvent, Michel Jouvet, Axel Kahn, Pierre Karli, André Langaney, Bernard Mazoyer, Daniel Metzger, Jean-Claude Mounolou, Daniel Parrochia, Alain Prochiantz, Jean-Paul Renard, Bernard Roques, Serge Stoléru, Jean Weissenbach.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2006
Nombre de lectures 12
EAN13 9782738178985
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’équipe de l’Université de tous les savoirs est composée de : Yves Michaux (conception et organisation), Gabriel Leroux (assistant à la conception et à l’organisation), Sébastien Gokalp (programmation et suivi éditorial), Audrey Techer (documentation et suivi éditorial), Juliette Roussel (rédaction et suivi éditorial), Agnès de Warenghien (communication et production audiovisuelle), Julie Navarro (gestion), Karim Badri Nasseri (logistique), Catherine Lawless (communication et études de la mission 2000 en France).
© O DILE J ACOB , JUIN  2000 15, RUE S OUFFLOT , 75005 P ARIS
www.odilejacob.fr
ISBN 978-2-7381-7898-5
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5 et 3 a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou réproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo .
Que soient ici remerciés le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) qui accueille l’Université de tous les savoirs et les partenaires qui participent au rayonnement national et international de l’Utls : Télérama, Le Monde et France Culture, Radio France, la chaîne parlementaire–Assemblée nationale, La 5 e , Le Monde des débats , Sanofi–Synthélabo.
Préface

L’Université de tous les savoirs a commencé comme un événement. Elle est devenue un fait de société.
Comment en 366 jours faire un tour d’horizon du savoir humain ? Comment aborder avec sérénité ce que nous savons — et nous en savons de plus en plus — mais aussi les questions que nous nous posons et surtout celles que nous nous poserons dans les prochaines années ? Bref, comment à l’abord du XXI e  siècle prendre le temps de la réflexion sans se replier sur le passé ?
J’ai demandé à Yves Michaud d’assurer la conception et la programmation de cette Université de tous les savoirs. Il a su renouer avec l’esprit du XVIII e  siècle dans une perspective critique et démocratique. Consultant aussi largement que possible le monde intellectuel, scientifique et professionnel français, il a fait de cette manifestation le reflet du savoir tel qu’il s’élabore, se discute et est mis en pratique aujourd’hui dans les laboratoires ou les entreprises. Avec son équipe, il a proposé une programmation complète et souple, qui ne nous laisse qu’un seul regret, celui de ne pouvoir assister à l’ensemble des conférences.
Ce qui contribue au succès de l’Université de tous les savoirs, c’est qu’elle permet aux intervenants de faire calmement le point sur un sujet, d’en définir les enjeux actuels et futurs et d’ouvrir ainsi un débat éclairé. Il est étonnant de voir comment l’Université de tous les savoirs est ainsi devenue le lieu de discussions entre le public et les conférenciers, entre les conférenciers par conférences interposées, entre les auditeurs eux-mêmes, de voir comment le débat se poursuit à l’extérieur de la salle de conférence, dans le métro ou sur Internet. L’édition des textes va prolonger et faire rebondir ces discussions.
Une autre réussite de l’Université de tous les savoirs est sa capacité à s’adapter à tous les médias, anciens comme nouveaux. Les conférences données au Conservatoire national des arts et métiers ont été relayées sur tout le territoire français, mais aussi dans tout le monde francophone, par le biais d’entretiens avec les conférenciers, par la rediffusion en intégralité des conférences, à la télévision ou sur Internet, par la publication dans la presse écrite de longs extraits de ces interventions. Cette manifestation a ainsi acquis un rayonnement non seulement national, mais international. Les courriers et messages adressés à l’équipe de l’Université de tous les savoirs viennent du Brésil, des États-Unis, du Japon, du Canada, etc. Des conférenciers étrangers invités à donner une conférence, en se retrouvant à New York, évoquent… leur participation à l’Université de tous les savoirs.
La publication de ces leçons va constituer une étape essentielle de ce processus de mise à la disposition de tous du savoir. Je me réjouis qu’elle intervienne si rapidement et je suis convaincu de son succès, tant elle est attendue par ceux qui n’ont pu assister aux leçons et souhaitent bénéficier de cette somme de connaissances, par ceux aussi qui y ont assisté et désirent en conserver une trace, un souvenir ou plus encore se plonger à nouveau dans la réflexion. Grâce à cette publication, la dernière encyclopédie du XX e  siècle est aussi la première du XXI e  siècle.
Ce livre, qui constitue une base de réflexion d’une très grande richesse, n’est pas une fin. Une dynamique est née, réunissant culture, plaisir et formation. Il faut une suite au plaisir d’apprendre.
Jean-Jacques Aillagon, président de la Mission pour la célébration de l’an 2000.
Introduction

Ce volume, le premier d’une série, rassemble les quarante premières leçons de l’Université de tous les savoirs. Ces leçons portent sur la vie. Qu’est-ce, pour commencer, que l’Université de tous les savoirs ? Un cycle de 366 conférences, commencé le 1 er  janvier 2000, qui s’achèvera le 31 décembre. Ces conférences, données chaque jour au Conservatoire national des arts et métiers, y compris les samedis, dimanches et jours fériés, portent sur les sciences, les techniques, les sociétés, les productions de l’esprit et les cultures, et leurs enjeux contemporains. Elles visent à parcourir les différents domaines de la connaissance sous un éclairage qui est moins celui du bilan encyclopédique que des orientations et des questionnements.
L’idée de départ revient à Jean-Jacques Aillagon, président de la Mission pour la célébration de l’an 2000. Prenant la responsabilité de cette mission gouvernementale en 1997 il estima aussitôt que le changement de siècle et de millénaire devait être marqué non seulement par des fêtes mais aussi par un souci de réflexion et de savoir. D’où cette idée de leçons quotidiennes qui offriraient à un public non spécialisé un parcours des connaissances et de leurs perspectives. C’est, on s’en doute, la démesure du projet et même son aspect un peu fou qui motivèrent tous ceux qui ont contribué à sa réalisation, en aidant à balayer ou du moins à tempérer les craintes, les objections et les difficultés de fond comme les problèmes de réalisation pratique.
Après un certain nombre de consultations, Jean-Jacques Aillagon m’a demandé de concevoir en détail et de réaliser le projet. Les contraintes de départ étaient peu nombreuses mais fortes : il devrait y avoir une conférence chaque jour, elle devrait être donnée par une personnalité de premier plan, il y serait question de tous les aspects du savoir. Tout le reste restait à définir pour une entreprise sans précédent : quelle place donner respectivement aux sciences, aux techniques et à la culture ? S’agirait-il d’une encyclopédie en bonne et due forme ou d’un tour d’horizon ouvert ? À qui s’adresserait-on pour donner les conférences ? À quels publics seraient-elles destinées ? Comment définirait-on le parcours ? Autant de questions, et bien d’autres plus concrètes, auxquelles il a fallu répondre au fur et à mesure que se dessinait le projet. L’entreprise a été difficile à mener et je fus plusieurs fois sur le point de renoncer, non par découragement mais parce que je me demandais si j’arriverais à mettre finalement sur pied ce projet. Ce n’est que dans les derniers mois de 1999 que les choses ont pris une tournure permettant de penser que les efforts n’étaient pas vains et pouvaient déboucher sur un ensemble intellectuellement satisfaisant.
Je pourrais entrer maintenant dans une série de considérations théoriques et abstraites sur les relations entre savoirs et société à la fin du XX e  siècle. Je préfère les aborder sous la forme concrète où je les ai rencontrées.
Quand il s’agit de définir un programme comme celui de l’Université de tous les savoirs, l’idée qui vient spontanément à l’esprit, l’idée qui me vint en tout cas spontanément à l’esprit au début de mon travail, est de recourir aux avis des personnalités les plus qualifiées dans chaque domaine et de leur déléguer la responsabilité de la partie de la programmation qui les concerne. Je dus malheureusement très vite me rendre compte que les grands spécialistes n’ont guère de temps pour participer à ce genre de programmation, avec ce qu’elle implique de réunions, de bureaucratie et d’organisation, et que ceux en revanche qui ont du temps ne sont pas forcément les grands spécialistes — sinon de la commission. À dire vrai, c’est l’idée même du grand spécialiste, de la personnalité qualifiée « incontournable » pour reprendre un mot à la mode, qui est devenue problématique dans un champ de savoirs de plus en plus divers et spécialisés (je ne dis pas éclatés). La communauté de la connaissance existe bel et bien, même si elle a parfois plus l’aspect d’un forum ou d’un marché que d’une communauté, mais ses contours et ses sommets sont de plus en plus difficiles à cerner. Elle comporte plus que jamais ses grands noms, parfois même ses stars, mais elle s’est considérablement développée et élargie et l’idée d’identifier la personne idoine est aussi illusoire qu’elle pourrait sembler réconfortante. Ce qu’a dit le sociologue Anthony Giddens de l’expertise dans les sociétés contemporaines s’applique ici pleinement : tous les experts ont, par définition, une expertise mais il y a toujours par définition aussi une pluralité d’experts. Ce qui nous condamne à vivre dans un mélange, étrange à définir et parfois à vivre, de confiance dans l’expertise et de prudence sceptique. E

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