Arbres , livre ebook

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De nombreux arbres peuplent nos régions. Quels sont-ils ? Quelles sont leurs particularités ? Quarante espèces d’arbres ont été choisies ici parmi les plus communes, et les plus faciles à observer et à reconnaître.

Elles sont identifiées grâce à un portrait précis et des informations essentielles : répartition, floraison, biologie et écologie, usages culinaires et médicaux, symboles et croyances, menaces. En introduction, une présentation de la morphologie et de l’histoire des arbres, de leur rôle dans l’équilibre des écosystèmes, des liens sacrés qui les unissent à l’homme, et des dispositifs pour les protéger.

Un guide pour apprendre à regarder la nature et découvrir la biodiversité de nos régions.


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Date de parution

02 février 2021

Nombre de lectures

41

EAN13

9791027106219

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

David Richin
Arbres
OBSERVER ET RECONNAÎTRE 40 ESPÈCES DE NOS RÉGIONS
Table des matières Avant–propos Observer Qu’est-ce qu’un arbre ? À quelle saison observer ? Une brève histoire de l’évolution des arbres Rôle des arbres et forêts Des arbres et des hommes Les arbres « remarquables » Menaces et protection Reconnaître Alisier torminal Arbousier Aubépine monogyne Aulne glutineux Bouleau verruqueux Buis commun Charme commun Châtaignier Chêne pédonculé Chêne pubescent Chêne vert Cormier Épicéa commun Érable champêtre Figuier Frêne commun Genévrier commun Hêtre Houx If commun Laurier noble Mélèze d’Europe Merisier Noyer commun Olivier Orme champêtre Peuplier noir Pin maritime Pin noir d’Autriche Pin sylvestre Platane commun Poirier sauvage Pommier sauvage Robinier faux acacia Sapin pectiné Saule blanc Sureau noir Tamaris de France Tilleul à grandes feuilles Tremble Glossaire Bibliographie Adresses utiles Dans la même collection Page de copyright
Points de repère Page de Titre Couverture Corps de texte Bibliographie Glossaire
Avant–propos
Se restreindre à 40 espèces d’arbres « communs », c’est-à-dire visibles par la plupart d’entre nous dans les différentes régions françaises, n’a pas été simple et le choix opéré sera forcément discutable. Bien que les espèces dites « indigènes » aient été privilégiées, certaines d’origine étrangère figurent dans ce guide, car d’introduction ancienne et/ou désormais familières. D’ailleurs, à partir de quelle ancienneté considère-t-on qu’une espèce est indigène ? Ce n’est pas si évident, même pour les botanistes… Cela revient un peu à se demander à partir de quand les humains ont cessé d’être une espèce « comme les autres ». L’Empire romain par exemple, en favorisant la dispersion de bon nombre d’espèces (pour leurs valeurs culinaires, médicinales…), n’a pas facilité la tâche des chercheurs actuels… Mais ces dernières années, la science a beaucoup progressé pour retracer l’histoire du vivant – en particulier grâce à la génétique. Ainsi en 2017, des chercheurs italiens et allemands ont publié le fruit de leur travail intitulé Cartes chorologiques pour les principales espèces ligneuses européennes . (La chorologie est l’étude explicative de la répartition géographique des espèces vivantes et de ses causes.) Encore une fois, étudier l’histoire se révèle fondamental pour comprendre nos origines et où nous allons. Ce qui me permet de dédier ce modeste ouvrage à mes grands-parents adorés : Marie-Louise et Robert Terral, Marie-Thérèse et Gabriel Richin, qui sont loin d’être étrangers à ma passion pour la nature.

Qu’est-ce qu’un arbre ?
Un arbre est une plante ligneuse dépassant 7 m de hauteur à l’âge adulte, dotée d’une tige à la base simple, nue et autoportante : le tronc, d’où des branches latérales partent et se réduisent en rameaux portant le feuillage ; l’ensemble forme le houppier ou « couronne ». Par opposition aux plantes herbacées, le terme « ligneux » implique qu’un arbre fabrique du bois (« xylème ») au niveau de sa tige et de ses racines. Celui-ci est produit par une rangée de cellules nommée « cambium », située sous l’écorce. Chaque année, une couche de bois se dépose sur les précédentes, plus ou moins épaisse selon les contraintes extérieures. Ce sont les « cernes de croissance », cercles concentriques visibles par section transversale ou carottage du tronc. Elles sont plus nettes sous climat tempéré, marqué par les saisons : la croissance est maximale au printemps et nulle en hiver.
Comme toutes les plantes ligneuses, les arbres sont dits « pérennes » ou « vivaces », car ils vivent plusieurs années. Ils diffèrent d’autres plantes ligneuses comme les arbustes (plantes à tige simple et nue de 4 à 7 m), les arbrisseaux (plantes buissonnantes de moins de 4 m, à tige ramifiée dès la base) et sous-arbrisseaux (moins de 0,5 m), ou encore les lianes (nécessitant un support pour s’élever).
Si l’adjectif « arboré » renvoie à un lieu planté d’arbres, « arborescent » signifie « qui a la forme d’un arbre », sans en être forcément ; les palmiers et les fougères arborescentes n’en sont pas car leur cambium ne produit pas de bois véritable (absence d’écorce). Il en va de même des cannes et bambous (à tige creuse).
À quelle saison observer ?
Le mois de mai est idéal pour observer la floraison. Chez les arbres, les fleurs apparaissent souvent après ou en même temps que les feuilles, mais parfois avant : c’est le cas pour de nombreuses espèces d’arbres fruitiers. Toutefois, le critère de détermination le plus utilisé étant la feuille, il pourra être judicieux d’attendre la fin du printemps si l’on souhaite identifier la plupart des espèces dites « décidues » (à feuilles caduques), d’autant plus en montagne car la feuillaison est tardive. À l’inverse, elle sera précoce sur le pourtour méditerranéen, qui héberge aussi de nombreuses espèces à feuilles persistantes, donc reconnaissables quelle que soit la saison. Les conifères, qui à l’exception du mélèze sont tous à feuilles persistantes, présentent aussi cet avantage.

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