Vengeance Cavalière
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Vengeance Cavalière , livre ebook

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Description

« Ma vie n’aura plus de sens tant que ma vengeance ne sera pas assouvie ! Je n’ai plus qu’un souffle de haine et le besoin incoercible, une envie insoutenable, de prendre la vie de ces hommes qui ont détruit la mienne sans aucun remord. »



Victimes d’escrocs, deux amis - un mandataire judiciaire et un commissaire-priseur - Claude et son épouse Catherine perdent leur bien le plus cher, « Le Parc », un cocon passionnel, un bijou familial, un havre de paix. Tenaillé désormais par une douleur terrible, notre protagoniste endeuillé, rongé par la perte de sa femme adorée, n’a plus qu’une aspiration : punir les complices.



Pris de pulsion assassine, Claude endosse le rôle de justicier et échafaude un scénario ingénieux, machiavélique, digne du grand écran, n’hésitant pas à être à la fois instigateur et auteur du double homicide...


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 mai 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342364101
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été édité par les Éditions Publibook,
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 84 74 10 20 – Fax : 01 41 684 594
http://www.publibook.com

Tous droits réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-342-36409-5

© Éditions Publibook, 2022
Du même auteur
Mademoiselle de Maupassant je vous épouse !
Éditions du Panthéon, 2021
Avant-propos
Claude vouait à son épouse Catherine un amour absolu.
S’il avait pu, il lui aurait offert tous les trésors du monde. Il nourrissait pour elle des ambitions grandioses…
« Et si Versailles m’était conté ? »
Même le plus merveilleux des bouquets de fleurs, composé de tous les plus rares spécimens floraux venus de toutes les plus fantastiques contrées de la Terre, n’aurait pas suffi à honorer sa beauté et glorifier leur amour réciproque et partagé ! Il décida alors de créer pour elle le plus extraordinaire des jardins : « Un petit Versailles » jusqu’à « la folie des grandeurs ». Mais les plus belles roses ont des épines ! Le vent tourne ! Les feuilles jaunissent et meurent un jour… Puis du désespoir est née la vengeance…
De l’amour à la haine, du meilleur jusqu’au pire,
Je t’aime, je t’aime, je t’aime,
Je n’ai rien d’autre à dire !
Si seulement je m’étais référé à l’Évangile de saint Luc : 6-27-38
Je m’en remets à présent à la Justice des hommes !
« La ronce est la vengeance du sentier battu. »
Hommage
Dans ce roman, j’ai voulu rendre un vibrant hommage au cinéma français et étranger, surtout aux actrices et acteurs qui ont influencé notre jeunesse et laissé leur empreinte tout au long de notre vie. Le cinéma a toujours jalonné notre histoire et exalté nos sentiments… On tombait amoureux des personnages, on s’identifiait à ces stars qui savaient aussi refléter notre vie de tous les jours.
Je remercie les réalisateurs, les producteurs, les scénaristes et les dialoguistes qui ont mis toute leur passion, leur amour et leur âme au service du septième art, en nous offrant des films inoubliables.
En créant ces chefs-d’œuvre, en réalisant leurs rêves, ils nous ont permis peut-être aussi de réaliser les nôtres.
À cousin Louis…
Claude BUISSON
PRÉFACE 1
Il y a des regards teintés de douceur, desquels s’échappent des âmes à ciel et à cœur ouvert … Mais lorsqu’une parfaite éloquence vient quant à elle soudainement se glisser entre ses dents blanches, impossible de ne pas percevoir au vol toute la profondeur de l’être exceptionnel qu’est Claude Buisson.
Profondeur. Le mot qui pourrait résumer nos longues -ou devrai-je dire notre première longue discussion, ce soir-là en la pittoresque terrasse de l’iconique café littéraire des Deux Magots. Fascination réciproque, je livre à ce parfait inconnu m’écoutant d’une oreille attentive une partie de ma vie -ou plutôt ma vie, répartie en une seule passion : les chevaux.
Pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Ou plutôt, tombée dans l’oreille d’un génie, un génie des mots … Une rencontre qui peu après, un soir de nouvel an (à minuit plus exactement) allait lui permettre un heureux hasard, une illustre maïeutique : « Violence cavalière ».
Caroline Osmont-Patiño
PRÉFACE 2
Mon ami Claude Buisson s’inscrit dans la lignée des grands bâtisseurs qui ont fait de la Vallée de la Loire, un joyau d’architecture autour d’un fleuve devenu royal. Inspiré par les jardins de Vaux le Vicomte et ceux du château de Versailles, il a créé autour de la maison familiale de sa bien-aimée, une œuvre éblouissante baptisée le Parc Maupassant. Claude Buisson a « la folie des grandeurs » comme son Cher Cousin Louis De Funès ! Il a une générosité sans limites, Claude Buisson est un homme amoureux pour qui rien n’est trop grand, rien n’est trop beau pour la femme qu’il aime.
Avec lui le rêve devient une réalité.
Lorsqu’une maladie pernicieuse lui a enlevé la femme de sa vie, il a décidé de prendre la plume pour retracer le chemin d’une vie et exorciser sa descente aux enfers. Une fiction où se mêle sa réalité, avec l’amour, la famille, « les jours heureux », les affaires, la réussite, les coups bas, la chute, l’acharnement de certains à détruire la vie des autres. De « Love Story » à « Ascenseur pour l’Échafaud », d’ « Oscar » à « Mort d’un pourri », « d’une Histoire simple » à « Voyage au bout de l’enfer ». Ce passionné de cinéma a préféré imaginer la fin d’un film plutôt que de se laisser mourir.
Jean-Maurice BELAYCHE
Chapitre 1 Vengeance
C’est derrière les barreaux que m’est venue l’idée de me venger, de tuer ces deux ordures qui vivent sur le malheur des autres en s’enrichissant allègrement au passage (quatre cent mille euros de frais de procédure).
Le cerveau enceint de colère, de ressentiments, de frustrations et d’injustice accouche d’une souffrance abominable et enfante un monstre que seule la vengeance peut éradiquer, en soulageant la conscience, en apportant une réponse, pas la meilleure, certes, mais la solution que mon cortex a soufflé à mes neurones pour sortir de cet enfermement dans tous les sens du terme.
Là où la souffrance culmine, la vengeance prend sa source… La prison est une pépinière de criminels en puissance. Pour combattre ce monstre qui me liquéfie le cerveau, pour ne plus l’entendre hurler d’impuissance, une seule et ultime solution est de tuer ce monstre, c’est-à-dire ceux qui l’ont fait naître en moi, dans la pénombre d’un cachot.
Un véritable calvaire vécu dans la honte et le déshonneur ! Il faut que ça cesse ! me suis-je dit. Un seul mot en écho sort de ma bouche, quatre lettres : tuer ! Comme un essaim d’abeilles bourdonnantes résonnant en mes pensées, un horrible bruit de fond, un cri inlassablement répète en boucle : tuer, tuer pour sauver l’honneur de mon épouse et le mien !
Ma vie n’aura plus de sens tant que ma vengeance ne sera pas assouvie ! Je n’ai plus qu’un souffle de haine et le besoin incoercible, une envie insoutenable : prendre la vie de ces hommes qui ont détruit la mienne sans aucun remords. Le crime ne paie pas, dit-on, mais ils paieront pour le leur ! Je fomente ce lugubre projet comme un stratège établit un plan d’attaque. Cette funeste idée me hante jusqu’à la mise à mort de ces odieuses crapules : retirer de ce monde ces malfaisants. Tout ce fiel qui coule en mes veines m’empoisonne et obstrue mon esprit. Tout de cette gangrène m’étouffe, me bouffe ! Assez ! J’ai décidé de me libérer de ce fardeau que je traîne comme un millier de boulets et de rompre mes chaînes, oui, je me déchaîne comme un animal captif et sauvage qui sort ses crocs et ses griffes, assoiffé de vengeance.
Il y a autant de raisons d’aimer que de haïr, mais tout comme l’amour, la haine est tenace, il est parfois plus facile d’aimer sans doute, mais la trahison tue toute forme d’amour. Supprimer la cause, arracher les racines du mal, je n’ai trouvé que cette façon radicale de donner un sens à mon existence.
J’ai trop souffert dans ma cellule et n’ai aucune sorte de repenti pour les fautes que j’ai commises, et que je reconnais, mais qui ne méritaient cependant un tel châtiment !
Quand la vengeance est l’unique remède à la souffrance psychique… C’est irrévocable, je vais tuer ces misérables, je vous le jure !
En prison, je suis dans une cellule de 12 mètres carrés, je partage cet espace restreint avec un ancien condamné à mort, gracié par le général de Gaulle, un vrai tueur, un authentique assassin. Il est à sa trente-troisième année de prison. Un habitué de la boutique. Vu son grand âge, il n’est pas près de sortir au grand jour et purgera sa peine à l’ombre, jusqu’à ce que le Diable le tire par la queue ; gracié par le général mais pas par Dieu ! Je me suis souvent posé la question : pourrait-il me rendre service par potes interposés et m’aider dans cette basse besogne, en m’indiquant de bonnes adresses ? Car si je devais attendre son hypothétique libération, étant donné qu’il a pris quelques années de plus pour récidive, ma vengeance serait loin d’être assouvie. Vu son expérience, supprimer ces fumiers aurait été un jeu d’enfant pour ce tueur sans gages.
Une sorte d’amitié s’est installée entre nous, il m’a dit un jour de confidences que si j’avais besoin d’un coup de main, il serait là ! Il m’a même donné l’adresse et le numéro de téléphone d’un contact, un potentiel associé. Ému sans doute par le récit de mes malheurs, lui ayant fait une description en détail, sans ménager les auteurs de ma mise en cage. L’ancien a ressenti la terrible injustice dont j’ai été la victime. Son sang bouillait dans ses artères, ce qui a eu pour effet de les déboucher un instant. On ne pardonne pas, on tue, c’est sa devise ! C’était tentant, vu mon degré de colère qui allait crescendo. Mais je ne l’ai jamais fait ! Je préfère mijoter ma révolte en sourdine et échafauder mille manières, aussi diverses que perverses, de tuer ces abjects personnages. Je prépare des scénarios dignes de films d’horreur en cherchant les plus atroces façons d’avilir leur espèce. Les faire souffrir moralement et physiquement au paroxysme du supportable comme ils m’ont fait souffrir. Satan m’habite et m’inspire, fertilisant mon imaginaire morbide et vengeur. Ma vengeance n’a pas de frontières et tous les moyens sont bons pour punir ces vauriens sans scrupule. Puis, chassant d’un coup ces pérégrinations et réflexions sanguinaires, je privilégie plutôt une vengeance plus créative et même romanesque, mais pas moins efficace. Une arme plus redoutable, à la manière, pourrait-on dire, d’un justicier de cinéma ; un héros vengeur, par exemple ! Ce sera plus original que plusieurs balles de 11/43 dans la panse. Une mort trop rapide et trop douce pour ce genre d’énergumènes. Ces deux salauds méritent une fin à la hauteur de la souffrance endurée par ma tendre épouse quant à la vente de tous ses biens dont ils sont responsables.
Mais d’où me vient cette volonté farouche de me venger au point d’en arriver à l’élaboration d’un crime ? D’où émerge cette hargne, cette terrible envie de liquider

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