Un jour, la musique!
198 pages
Français

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Un jour, la musique! , livre ebook

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Description

Suite à la mort de ses parents, l’existence de Mathilde, cinq ans, vole en éclats. Alors en vacances en Provence chez ses grands-parents maternels, la fillette se replie de longs mois sur elle-même. Le temps aidant, entourée par des êtres affectueux et solidaires, l’enfant parvient toutefois à faire son deuil et se plonge avec délices dans les joies de la musique, à laquelle son grand-père l’a patiemment initiée. Un constat s’impose alors peu à peu pour la petite fille puis l’adolescente : elle sera une pianiste concertiste reconnue internationalement. A la fin de ses études secondaires, Mathilde intègre donc le Conservatoire de Paris, découvre avec angoisse l’âpreté de la vie parisienne et estudiantine, avant d’être remarquée par un célèbre chef d’orchestre, Franck Lieutaud, conquis par ses qualités d’interprète. Mais seulement par elles ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2007
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748373127
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Un jour, la musique!
Frédérique Gianolla
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Publibook
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Un jour, la musique!
 
 
 
Je dédie ce livre à tous les musiciens !
Les amateurs, les professionnels,
Les mélomanes, à tous les amoureux
Pratiquant ou non la Musique !
 
 
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://frederique_gianolla.publibook.com
 
 
 
Remerciements
 
 
 
Je tiens tout d’abord à remercier mes parents, car sans eux et sans leur amour je ne serais pas là !!!
Merci à mes frères et ma sœur, ainsi qu’à leurs enfants et petits-enfants (nés ou à naître).
Merci à toute ma famille.
Merci à mes amis !
 
Un très grand Merci, tout particulier à
Roseline AICARDI, mon professeur de piano.
Elle m’a tout appris en musique !!!
 
 
 
Introduction
 
 
 
Mathilde a cinq ans lorsqu’elle voit ses grands-parents maternels pour la première fois de sa vie !
Elle est née au Canada, à Montréal au Québec.
 
Son père, Léopold, dit « Léo » (il a horreur de ce prénom), est canadien, il est analyste-programmeur dans une grosse boîte d’informatique. Ses parents sont morts il y a très longtemps maintenant.
 
Sa mère Aurélie, elle, est française. Elle est professeur de Français dans un lycée de Montréal. Elle s’est exilée au Canada il y a dix ans maintenant. C’est là-bas qu’elle a rencontré Léo, son mari. Ça a été un véritable coup de foudre entre eux ! Qui dure toujours d’ailleurs !
 
Mais pour le travail de Léo, ils doivent quitter le Canada pour aller en Australie, à Sydney.
 
Vu les contraintes que cela occasionne pour le déménagement, ils décident de confier Mathilde aux parents d’Aurélie, en France, non loin d’Aix-en-Provence, et ce, pour les mois de juin, juillet et août.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Rencontre et Découverte
 
 
 
Chapitre 1
 
 
 
Aurélie et Mathilde atterrissent à l’Aéroport de Marseille Provence, le 15 mai, à 15 heures ! Aurélie doit repartir le 30 à 20 heures.
Elle a préféré venir avant et rester un peu avec sa fille, afin que celle-ci apprenne à connaître ses grands-parents qu’elle n’a jamais vus !
Ils sont là pour les accueillir ! Ils sont ravis de revoir leur fille unique, qu’ils n’ont plus vue depuis son mariage, il y a huit ans maintenant !
Ils font connaissance de leur petite fille, Mathilde, qui est tout intimidée et reste dans son coin !
 
C’est son grand-père, Antonin, qui la prend dans ses bras, le premier. Il s’écrie avec un très fort accent Marseillais, très prononcé :
 
—  Té ! La Pitchoune (Traduisez par : « Tiens ! La Petite ») qu’elle est belle !!!
 
Sa femme, Victorine, renchérit ! Elle aussi a un accent Marseillais très prononcé :
 
— Pardi ! Elle ressemble à sa mère à son âge ! Mais, peuchère (Traduisez par : « Les Pauvres ! ») , vous devez avoir faim et soif ! Allez zou  ! Tonin andiamo (Traduisez par : Allons-y) !
 

Antonin, prenant les bagages, Victorine, Mathilde dans ses bras, Aurélie lui enserrant le cou ! Tout ce petit monde quitte l’aéroport pour aller dans le mas situé dans les garrigues provençales ! Bercé par le chant des cigales et embaumant la lavande !
* * *
C’est un endroit paradisiaque qu’habitent Antonin et Victorine ! Un grand et splendide mas provençal avec un terrain qui couvre plusieurs hectares, au pied de la montagne Sainte-Victoire, si chère au peintre Paul Cézanne !
 
Il y a beaucoup d’animaux :
 
Deux chevaux : un mâle noir, Prince et une femelle marron, Marquise. Marquise est pleine ! Elle va bientôt mettre bas.
 
Deux chiens épagneul breton, mâle et femelle, Oslo et Belle !
 
Deux chats, mâle et femelle. Minet est roux et Minette est blanche.
 
Des lapins, des vaches, des moutons, des chèvres, des cochons, des poules et des coqs !
 
Le terrain est couvert d’arbres fruitiers : pommiers, cerisiers, abricotiers, pêchers, poiriers, figuiers, pruniers, etc., Victorine en fait d’excellentes confitures et non moins remarquables compotes, tartes, gâteaux et sorbets, qu’elle va vendre tous les mercredis matins au marché de Trets, leur village, avec du fromage de chèvre, confectionné aussi par ses soins.
 
La fillette est émerveillée ! Ici le temps a l’air de s’être arrêté !
 
Elle qui ne connaît que la ville, les grands buildings, les voitures, le bruit, la pollution ! Elle se sent transportée et tombe tout de suite sous le charme provençal.
Ses grands parents ont l’air très gentils ! Elle est sûre qu’elle sera très heureuse ici.
 
Et puis, en chemin, dans la voiture, Antonin et Victorine lui ont dit qu’il y a l’ouvrier agricole Aloïs, sa femme Antoinette et leur fils, Pierrick qui a huit ans.
* * *
Ça y est nous y sommes !
 
Mathilde, regarde en écarquillant ses magnifiques yeux turquoise ! Elle est enchantée ! Elle découvre un monde qu’elle ne connaît pas du tout et dont elle était à mille lieues de s’imaginer !
 
Elle n’a jamais vu d’animaux en vrai ! Chez elle il n’y a que des peluches !
 
Elle est fascinée par ce nouveau monde ! Par ces bêtes qui lui font un peu peur tout de même ! Les deux chiens viennent les accueillir en jappant et en leur faisant des fêtes ! Les chats aussi sont de la partie !
 
Antonin dit à la fillette en parlant des chiens et des chats :

— Hé té pitchoune ! Tu peux les caresser tu sais ! Y sont gentils ! Y vont pas te manger ! Vé  ! (Traduisez par : « Vois » !) les fêtes qu’y te font !
 
Mathilde, timidement, approche sa main pour caresser les chiens, qui aussitôt lui sautent dessus pour lui faire des léchouilles ! La petite, d’abord surprise, se laisse faire en riant aux éclats !
 
Victorine dit :
 
— Allez zou ! On rentre boire un coup. J’ai préparé une citronnade et une tarte aux abricots dont vous me direz des nouvelles !!!
 
Et Antonin de répliquer :
 
— Ah c’est que la Mémé elle est forte en cuisine ! Vous allez voir ! Vous allez vous régaler ! Vous allez vous remplumer ! Moi je vous trouve maigrichonnes ! Pas vrai Mémé ? dit-il à sa femme avec un clin d’œil et un sourire complices.
 
— Oh la la Tonin ! Prends tout ce qu’il faut et sers-nous ! Vé ! Au lieu de dire des couillonnades !
 
Antonin, beau joueur s’exécute.
 
On frappe à la porte de la cuisine. C’est Pierrick, le fils des ouvriers agricoles, Aloïs et Antoinette ! Le voyant, Victorine lui fait signe d’entrer !
 
— Bonjour tout le monde ! Ma mère a fait de la mousse au chocolat et elle m’a dit de vous en porter un plat.

— Oh que c’est gentil ! Mais vé, appelle tes parents qu’y viennent goûter avec nous. Hé ! C’est l’heure ! C’est cinq heures ! dit Victorine.
 
Tout ce petit monde se trouve réuni autour de la table de la cuisine et après les présentations faites, ils se régalent avec la tarte aux abricots, la mousse au chocolat, tout en se rafraîchissant avec la citronnade.
* * *
Ensuite, Victorine et Antonin font visiter le mas à Mathilde et Aurélie (cette dernière a un peu oublié à quoi il ressemble).
 
La cuisine est assez grande avec des rideaux à petits carreaux rouges et blancs aux fenêtres. Une grande table en pin massif avec huit chaises autour. Un vaisselier assorti avec lui aussi des rideaux à petits carreaux rouges et blancs à ses fenêtres.
 
On monte à l’étage où il y a trois grandes chambres. La chambre des grands-parents, à côté, la chambre d’Aurélie quand elle était jeune fille. Rien n’a changé ! C’est là que dormira Mathilde pendant son séjour ! Une autre chambre d’amis dont on ne se sert pas ! La salle de bains et les toilettes. Toutes ces pièces sont peintes et tapissées en bleu.
 
On redescend, il y a encore une salle de bains, une pièce à tout faire, des toilettes et le salon !
 
Le salon est très grand, avec tout le confort. Une banquette trois places convertible en tissu fleuri et deux fauteuils assortis autour d’une table de salon face à la télé grand écran, non loin d’une grande cheminée, qui sert l’hiver !
 
Au fond du salon, il y a un magnifique piano blanc à queue !
 
Mathilde, émerveillée, s’arrête devant l’instrument et Victorine lui glisse à l’oreille :
 
— Ce piano appartenait au père de ton papé ! Il était concertiste ! Ton papé sait en jouer ! Il pourra te donner des leçons si tu veux !
 
La fillette, incrédule, fait un grand oui de la tête.
Antonin vient s’asseoir à son piano et entame avec brio « La Polonaise Héroïque » Opus 53, de Frédéric CHOPIN.
 
C’est un moment magique ! Les notes s’envolent et résonnent dans tout le mas et au dehors ! Antonin, jouant, repense à son enfance heureuse et à son père, disparu depuis fort longtemps maintenant.
 
Finalement le morceau s’achève ! S’ensuit un silence avant les applaudissements des personnes présentes.
 
Mathilde, les larmes aux yeux, se jette au cou de son grand-père en lui murmurant à l’oreille :
 
— Dis Papé, tu m’apprendras à jouer ? Moi aussi un jour je serai pianiste concertiste et je jouerai dans le monde entier !
 
Le grand-père tout ému serre sa petite fille dans ses bras, l’embrasse en lui caressant les cheveux et lui murmure :
 
— Oui ma garri ! (Traduisez par : « Ma Chérie » !) Je te le promets !
* * *
Le lendemain matin, Antonin et Victorine, levés à l’aube pour s’occuper des bêtes et du jardin, reviennent juste pour le lever d’Aurélie et Mathilde. Ils se font un plaisir de leur préparer un savoureux petit-déjeuner !
 
Une fois leur repas et leur toilette terminés, Antonin appelle Pierrick po

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