Toi que le voile fait si jolie...
240 pages
Français

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Toi que le voile fait si jolie... , livre ebook

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Description

Un centenaire découvre que l’une de ses arrière-petites-filles est malheureuse : cherchant à donner du sens à sa vie sans repère, elle consulte le Coran et couvre bientôt d’un voile son joli visage.
Mais a-t-elle seulement lu avec attention l’ouvrage sacré de l’islam ?

Pour tenter de la comprendre et de l’aider, le vieillard ouvre lui-même le « Livre ». En analysant verset par verset les sept premières sourates du Coran, il invite également les fidèles de toute religion dite « révélée » à retourner à ce qu’on leur jure être la parole de leur prophète.
Sans doute auraient-ils une connaissance de Dieu moins floue et contradictoire et pourraient-ils trouver des éléments de réponse à la question centrale posée dans le présent essai : « Que n’utilise-t-il sa toute puissance, pour être simplement bon, le Bon Dieu, dans le cœur des hommes ? ».

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 juillet 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332512512
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-03465-4

© Edilivre, 2015
Du même auteur
Du même auteur :
« Croquis féminins »
– chez http://portaildulivre.com/
« Désirée de Montello »
« Deux ours et la lune »
« Deux histoires au bord de la mer »
– chez http://pawedit.com/
« Le retour des copains »
« Croquis de rugby »
« Dieu sera Web ! »
« Voyage en Asile colis »
– chez http://www.atlantica.fr/
« Il faut sauver le soldat Jules »
« L’idée de la joie »
« Eléphant Majesty »
« Chacun son ange »
« Spleen family »
« Tabanalyse »
« Toi que le voile fait si jolie »
– chez http://www.edilivre.com/
« L’Année magique »
– chez http://editeurindependant.com/
Le point de vue
Le Dieu du Coran n’aime pas les hommes . Peu nombreux sont ceux qui osent le DIRE parce que rares sont ceux qui osent LIRE ce livre ! On s’en tient à une réputation floue et contradictoire.
Pour le flou, voyez une idée de raffinement de civilisation, en Espagne, au moyen âge, alors que les Européens inventent à peine la fourchette et se piquent avec.
Pour le contradictoire, on lui impute sa phobie des femmes, alors qu’il exprime parfois une mansuétude étonnamment protectrice à leur endroit (ce que je découvrirai stupéfait !).
Entre les deux idées reçues notre esprit part en vrille. Nous nous faisons les derviches tourneurs d’une rumeur. Nous n’avons pas LU le Coran !
Je viens donc de le faire. Et de taper sur Google.fr « voile islamique », option « image ». Nous sommes en 2003. Réponses du moteur de recherche : presque aucune !!!!
Qu’est-ce qui fait si peur que nous n’osions réduire ce paradoxe d’idées reçues et tant frémir à l’idée de publier sur le web de belles adolescentes voilées ? Alors qu’en même temps nous sommes si fiers de nous croire librement informés par Internet ? Média insoupçonné de manque d’audace…
Quel est le voile que nous préférons pour nos yeux ? Pressentons-nous une découverte que nous choisirions de refouler ? Préférons-nous, en bons français que nous sommes, la glose au texte original ? Ou bien cette incongruité qui nous fait aller l’esprit en des sens opposés nous laisse-t-elle la cervelle fendue entre deux propositions qui nous immobilisent la pensée ?
Nous n’osons pas en parler !

Éprouvante lecture, car si j’avais à résumer la parole du Dieu du Coran en une phrase, elle serait :
– Craignez-moi ! Adorez-moi ! Sinon vous subirez d’interminables supplices ignominieux (thème obsessionnel du « Livre » !)
Le Dieu qui s’exprime ainsi semble n’avoir d’autre objectif que la soumission de l’homme. Quel chagrin, pour une doctrine qui se déclare la plus aboutie des « religions révélées » (après la juive et la chrétienne).
Au bout du compte – car il y en a bien un – le paradoxe reste que la plus récente d’entre elles (l’islamique) m’ait parue la plus archaïque !
Et dire cela, ce n’est pas faire offense aux musulmans mais libérer leur esprit d’un Dieu cruel et jaloux. Ils en seraient les premiers esclaves affranchis !
D’ailleurs, pourquoi les religions qui ne respectent pas la liberté de l’homme auraient-elles à attendre qu’on les respecte ? Leurs « Livres sacrés » auraient-ils droit à la révérence par principe ? Non !
* * *


LA FICTION
Un centenaire découvre l’une de ses arrière-petites-filles malheureuse. Elle cherche à donner du sens à sa vie sans repère. Elle consulte le Coran. Voilà-t-il pas qu’elle se voile… ? Il ouvre lui-même le « Livre » pour tenter de la comprendre et l’aider…
LA LECTURE DU CORAN
Analyse, verset par verset, des sept premières sourates.
LA CONCLUSION
Conseil du vieillard à son arrière-petite-fille : « Brûle les “Livres” qui brûlent. Écris le tien ! »
* * *
La fiction
Je m’appelle Jean Troubadour. Je ne suis pas honteux de mes origines. Je ne les connais pas ! Troubadour ne veut pas dire musicien, contrairement à ce que l’on imagine.
Le mot vient de « troubat » en langue d’Oc, c’est à dire « trouvé ». Mon grand père a été trouvé dans une grotte à Petit Poucet près de Cahors. Quelqu’un l’y avait perdu.
Pour éviter toute méprise, je précise un point : presque centenaire, j’ai regardé d’où venait mon sang. Ce qu’en savait ma famille. Résultat : presque rien ! Je l’ai aimé, ce presque rien. Ce que j’en ai deviné, je le salue à l’heure de partir.
Gascon m’étais-je cru longtemps, et puis j’ai découvert, au détour des silences de mes ancêtres, et à cause des sobriquets que l’on a donnés à l’école à mes enfants, petits enfants et arrière petits enfants, que d’autres écoliers hélèrent en les qualifiant de « chintoque, zarabe, espingouin, gitan.. ».
J’en ai appris que nous portions d’autres pollens, nous les Gascons qui nous imaginions depuis mille ans « d’ici ».
Je les chéris, ces surnoms. Parce que ma campagne est terre d’adoption, et non parce que mes descendants auraient reproduit un modèle d’adoration immuable pour le rite du « bouret » ou de « tue cochon » en refusant les « mélanges ».
Résultat des courses, donc, ma famille unit des sangs Arabo-Berbère, Chinois, Indien, Cafre, Irlandais. Versez un peu d’Espagnol, bien sûr, pour faire banal au pied des Pyrénées.
Et pour assurer le bancal, un rien de Celtes titubant. Pour finir par la veine Mongole qui fait ressembler certaines de mes nièces à Bjorg ! D’ailleurs, qui sommes-nous, les « Troubadour » ?
Deux de mes fils ont épousé des femmes juives pendant la guerre de quarante. Ils avaient migré à Paris. Vous me direz qu’ils auraient pu attendre ici, à la ferme, que passent les sauterelles.
Hé bien non ! Ils furent amoureux. Ils épousèrent. J’en fus fier, même si je tremblais derrière les deux vaches dressées avec lesquelles je retournais ma terre sans « suite ». Une terre où ils m’avaient laissé rêver à eux, en l’abandonnant pour aimer.
* *       *
 

Je n’apprécie rien tant que l’inattendu dans mes paysages et dans la rencontre des gens. Le vagabond enrichit la race à mes yeux. Le vallon incline à la liberté. La Gascogne est pleine d’assauts pacifiques entre ses collines, vous savez.
L’un des plus beaux noms que j’aime à dire comme on suce un bonbon est celui d’une amie de l’arrière-petite-fille dont je vous parle dans cet essai. Elle s’appelle Alexandra Atamaniouk. Et Atamaniouk, figurez-vous, cela veut dire « petit canoë » en Inuit !
Un autre nom qui me fait rêver est Yah Yah El Mir, avec qui nous avons pris le désert un hiver. Un autre encore m’enchante à cause de l’homme qui le porte.
Il s’agit de Tam Ho Hang. Un de mes neveux par alliance. Il a étonné sa fille, un soir ici, chez moi, en lui disant quelque chose qui m’a ébloui et qui l’a éclairée (elle se sentait inventive et cherchait une filière post Bac qui lui convienne) :
« Tu n’apprendras de tes professeurs que ce qu’ils ont lu dans les livres. Si tu veux créer, songe que le Web est venu de l’informatique et que des lignes de code n’ont rien à voir avec le design. Pourtant les jeux vidéo proviennent de ces signes. Tu comprends ? Non, tu ne peux imaginer grâce à ce qui est déjà publié ! Écris ton livre ! »
* *       *
 

Mon propre grand-père a été trouvé près d’une source aux environs de Cahors, je vous l’ai dit. L’inconnu fait partie de mon adoration pour les mystères. J’y lis moins d’épouvante que d’espérance. Enfant trouvé, enfants trouvère, par conséquent : mon aïeul… Gaston Troubadour ! Ensuite, nos hasards ont fait fruits de bâtards dans ce qui est devenu mon pays : la Gascogne. La paix y est plus familière que la guerre. Les Dieux Lares sont plus nombreux que les Dieux tout court. Je veux parler de Dieux odieux.
Beaucoup de cavaliers maures y plantèrent leurs cimeterres pour borner leur nouvel empire des sens.
Ils refusèrent d’aller plus loin au nord où Poitiers désespérerait d’humidité les fous furieux de l’Islam. Ma terre est riche de ces choix que firent les envahisseurs de s’arrêter chez moi pour goûter la joie. C’est ici une rengaine que de rengainer..
* *       *
 

Ainsi qu’évoqué avant, j’ai lu le Coran par affection pour une de mes arrière-petites-filles qui s’apprêtait à porter le voile islamique. Son père me l’avait envoyée en espérant que nous nous rencontrerions au pays de ses origines et que cela la ressourcerait.
J’ai lu son « Livre » par effraction à la pudeur d’ici qui ne comprend pas l’introspection, pour entrer en harmonie avec ses pensées. J’espérais, sa confiance acquise, lui réveiller la gourmandise de vivre au plein air de sa beauté. Dans un pays authentiquement païen, le Gers.
Je souhaitais découvrir un texte qui aurait fait du sens pour elle. Pour moi aussi. Après tout, plus on vieillit et plus on aime passer pour sage à ses propres yeux, n’est-ce pas ? Enfin, j’espérais un texte qui lui aurait apporté la paix. Elle était déjà dans mon cœur.
Autant vous dire tout de suite que cette lecture l’en a chassée ! Malheureusement, en effet, je tombais « de cul », comme on dit chez nous, en découvrant la férocité d’un livre que j’imaginais plein de vérités belles comme rencontrées dans « Le prophète » de Khalil Gibran. Je rêvais !
Après lecture, j’ai eu envie de lui demander, à ma petite :
–  Que cherches-tu, derrière le masque qui te fait si interdite et si belle ? Comprends-tu que tu te dénies ? Que veux-tu crier derrière ton bâillon ? Que veux-tu que l’on rêve sous ton haillon ? Où est la pudeur de ta provocation ?
Ne vois-tu pas que ta beauté attise dans ton corset de nonne ? A quel sacrifice te prépares-tu, sous couvert de sanctification ? Quel sacrilège invoques-tu ? De quelle dévotion veux-tu que l’on t’enlève à cheval ?
* *       *
 

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Lorsqu’André Malraux est mort, « Le Monde » écrivit « Il avait Dieu en creux ». Nous sommes nombreux à l’avoir en nou

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