THESE DU DARWINISME - ANTITHESE DE L ISLAM
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THESE DU DARWINISME - ANTITHESE DE L'ISLAM , livre ebook

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Description

L’homme descend-il du Singe ? A cette question, la communauté scientifique partisane de la théorie de Darwin répond de façon positive et tente de prouver sa position. Pour cela tous les moyens sont bons ! Extrapoler des ancêtres simio-humains à partir de quelques restes d'os éparses découverts au fil des années ; généraliser une ressemblance génétique entre l'homme et le singe à partir d’une 40aine de protéines identiques, mais en oubliant de stipuler que ces mêmes protéines sont également communes à de nombreux , autres organismes animaux et végétaux ; conjecturer sur d'éventuelles fusion, chromosomiques ou mutations génétiques qui auraient un jour, par hasard, fait d’un singe un homme, en ne mentionnant jamais que le moindre écart dans l'organisation chromosomique ou génétique d'un être conduit inévitablement à sa malformation ou sa mort... tout cela est donc bien loin d'une réalité scientifique concrète, volontairement plongée, dans l'Ombre !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2017
Nombre de lectures 21
EAN13 9791022501934
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Éditions Albouraq
— Ombres & Lumières —
Collection dirigée par Nas E. Boutammina
La Collection Ombres et Lumières est née d’une volonté d’apporter un éclairage critique sur certains éléments (scientifiques, historiques, archéologiques ...) à la Lumière de l’Islâm. Conçu de façon pratique et synthétique, chaque livre traitera objectivement d’un sujet particulier.
En quête de vérité et de justice historique, l’objectif est de rétablir – de mettre en lumière – certaines zones d’ Ombre laissées volontairement au fil des siècles pour entacher et amoindrir la grandeur de l’Islâm et son apport à la Civilisation Universelle. Et ce, tant sur le plan scientifique ou religieux qu’économique, social ou juridique...
La vision novatrice des ouvrages de cette collection ne pourra laisser indifférent...
 
Dar Albouraq© Face à l’Université d’al-Azhar-Beyrouth B.P. : 13/5384 Beyrouth-Liban Tél / fax : 00 96 11 788 059 Site Web : www.albouraq.com E-mail : albouraq@albouraq.com
Distribué par :
Comptoir de vente : Librairie de l’Orient 18, rue des Fossés Saint Bernard 75005 Paris Tél. : 01 40 51 85 33 Fax : 01 40 46 06 46 Face à l’Institut du Monde Arabe Site Web : www.orient-lib.com E-mail : orient-lib@orient-lib.com
Albouraq Diffusion Distribution Zone Industrielle 25, rue François de Tessan 77330 Ozoir-la-Ferrière Tél. : 01 60 34 37 50 Fax : 01 60 34 35 63 E-mail : distribution@albouraq.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procédé que ce soit, réservés pour tous les pays à l’Éditeur.
1428-2007
ISBN 978-2-84161-287-1 // EAN 9782841612871
Nas E. Boutammina
Thèse du Darwinisme Antithèse de l’Islâm
Albouraq
Introduction
« Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en euxmêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est cela (al-Qour’ân, le Coran), la vérité ...» (41-53).
D’après la communauté scientifique, il y a deux ou trois milliards d’années se sont constitués quelque part sur Terre, dans l’ océan primitif, des ensembles de molécules capables de s’ autodupliquer, en puisant dans le milieu ambiant la matière et l’énergie indispensables à leur reproduction.
C’est ainsi que la thèse communément admise par l’ Évo-lutionnisme ou Néo-darwinisme (Néodarwinisme) se représente, très schématiquement, la naissance de la vie.
La reproduction de ces premiers systèmes macromoléculaires « vivants » devait être un mécanisme de copie conforme relativement simple, tel que la biologie le voit fonctionner actuellement pour les molécules d’acides nucléiques de tous les systèmes vivants. Selon les évolutionnistes ou néo-darwinistes (néodarwinistes), le processus de reproduction s’est ensuite complexifié, permettant à des formes de vie de plus en plus variées de se répandre sur Terre en s’adaptant à des milieux de plus en plus divers.
Bien entendu ce type de schéma évolutionniste s’applique à l’homme qui trouve son origine chez un ancêtre simien, le mystérieux « chaînon manquant », dont il se serait séparé il y a de cela 4 ou 5 millions d’années.
Voilà grosso modo l’ossature de la thèse de l’ Évolution, c’est-à-dire du concept de la Vie et de la Création selon la biologie orthodoxe 1 ( paléontologie, anthropologie, archéologie, génétique …). C’est actuellement le dogme majeur de la quasi-totalité de la communauté scientifique toutes disciplines confondues. Un authentique culte !
1 Orthodoxe. Par cette expression, on entend les biologistes qui sont fidèles à la doctrine évolutionniste ou darwinienne. Se dit également pour tout domaine de ce qui est conforme à ce type de doctrine, consacrée par les positions officielles sans pour autant être fondée sur une vérité historique ou une démonstration scientifique.
Chapitre I
Darwinisme 2 Évolutionnisme 3 , Néodarwinisme 4 , Transformisme 5
Ces expressions sont purement nominales. En fait, actuellement, elles désignent toutes, à peu de choses près (elles se complètent les unes les autres), la même théorie que celle de Charles Darwin. Si chacune utilise des références ou des emprunts distincts, c’est uniquement pour bien démarquer les différents moyens de véhiculer le même concept (paléontologie, génétique, biochimie …).
A – Du Lamarckisme 6 à la thèse de Darwin
Le fixisme 7 a constitué pendant des siècles la pensée officielle des Judéo-Chrétiens. Il se fondait aussi bien sur l’autorité de la scolastique que sur le souci de défendre la lettre du récit biblique de la Genèse. C’est dans cette tradition culturelle que l’ évolutionnisme fit une brèche importante et s’engouffra avec l’ouvrage de Jean-Baptiste de Monet de Lamarck 8 . Ainsi, le Lamarckisme, plus théorique et prophétique que réellement explicatif, se retrouve rapidement en proie aux critiques de nombreux savants, dont Georges Cuvier 9 .
C’est dans ce contexte que Charles Darwin tentera de démontrer le fait de l’évolution biologique, dans un ouvrage qui allait devenir aussi célèbre que la Bible en Occident – et avoir autant d’adeptes. C’est pourquoi il est à juste titre considéré comme le fondateur du Transformisme, théorie qui, malgré les agitations qu’elle devait attiser, revêt une signification déterminante pour la pensée contemporaine et lui procure un de ses concepts clés.
B – La genèse d’une idée
Le naturaliste anglais Charles Robert Darwin impose la notion d’ évolution biologique, en mettant l’accent sur l’un de ses mécanismes selon lui essentiel, qu’il nomme la sélection naturelle.
C’est à l’occasion d’un voyage en mer à bord du Beagle que cette théorie prit naissance. Fitzroy, le capitaine du navire qui devait parfaire certains relevés cartographiques et réaliser des mesures chronométriques, invita Darwin en tant que naturaliste à son bord.
Le Beagle quitta Devonport le 27 décembre 1831. Darwin visita tour à tour Santiago et les îles du cap Vert, puis passa plusieurs mois au Brésil. Deux ans plus tard, le Beagle arpentait les côtes est et sud de l’Amérique. Et c’est lors d’une escale aux îles Galápagos que Darwin eut l’idée de sa future théorie. 10 Il reprit ensuite la mer pour la Nouvelle-Zélande et l’Australie, et regagna Falmouth le 2 octobre 1836.
Dès le retour du Beagle, Darwin, tout en œuvrant au journal de son voyage, contacta divers spécialistes auxquels il confia le matériel zoologique et botanique qu’il avait recueilli ; il se réserva toutefois certaines études, comme celle des pièces géologiques et des Crustacés Cirripèdes.
C – La sélection naturelle
Son idée (déclenchée dans l’archipel des Galápagos), s’aidant du Lamarckisme, devait le conduire progressivement à son œuvre capitale.
Dans son livre de notes commencé en 1837, Darwin rassembla ses preuves de la non-fixité des espèces.
« Je m’aperçus vite que la sélection représente la clef du succès qu’a rencontré l’homme pour créer des races utiles d’animaux et de plantes. Mais comment la sélection pouvait-elle être appliquée à des organismes vivant à l’état de nature ? » 11
Il fallait encore à Darwin découvrir le moyen par lequel les êtres vivants s’adaptent à leur milieu. C’est en octobre 1836, lorsqu’il lut l’ouvrage de son compatriote, l’économiste T.R Malthus 12 , que la solution de ce problème se dessina dans son esprit.
« J’étais bien préparé [...] à apprécier la lutte pour l’existence qui se rencontre partout, et l’idée me frappa que, dans ces circonstances, des variations favorables tendraient à être préservées, et que d’autres moins privilégiées, seraient détruites. Le résultat de ceci serait la formation de nouvelles espèces. J’étais enfin arrivé à formuler une théorie. » 13
La théorie de la sélection naturelle était née. Pendant deux décennies, Ch. Darwin la consolidera, rédigeant en 1842, un résumé en trente-cinq pages de ses résultats, puis en 1844, un texte de deux cent trente pages, qui ne seront diffusés qu’après sa mort.
En juin 1858, un essai manuscrit d’Alfred Russel Wallace 14 parvint à Darwin, qui y retrouva

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