Sur le chemin de la paix globale
150 pages
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Description

Au lendemain du deuxième conflit mondial naquit l’ONU, chargée de veiller au maintien de la paix en tout point du globe. Une tâche infiniment recommencée au vu des conflits qui continuent d’ébranler les sociétés, dévoilant par la même occasion les limites de la diplomatie. Bien que le terme se fasse discret tout au long de la réflexion de Jean-François Obembe, c’est bien d’elle et de sa redéfinition dont il est question ici. Une diplomatie qui, au lieu d’intervenir dans l’urgence – voire a posteriori – doit tout d’abord revoir ses méthodes de travail. Et commencer par réévaluer les motivations qui agitent les hommes et dresser une typologie des principales sources de conflits de par le monde. Munie de ses outils, elle pourra alors seulement songer à l’élaboration de mesures prophylactiques efficaces.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2008
Nombre de lectures 1
EAN13 9782748373295
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sur le chemin de la paix globale
Jean François Obembe
Publibook

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14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Sur le chemin de la paix globale
 
 
 
 
Avant-propos
 
 
 
« La paix fleurit quand les droits humains sont observés intégralement, tandis que la guerre naît de leur violation et devient ensuite cause de violations ultérieures plus graves encore. Quand, au contraire, les droits humains sont ignorés ou méprisés, quand la poursuite d’intérêts particuliers prévaut injustement sur le bien commun, alors sont inévitablement semés les germes de l’instabilité, de la rébellion et de la violence ».
C’est au pape Jean-Paul II que nous devons les remarques qui précèdent et qui mettent en relief les relations entre la paix et les droits humains. Elles figurent dans son message prononcé le 1 er janvier 1999 à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la paix.
Sur la paix, existent de nombreux ouvrages. Je suis moi-même auteur d’un livre de 159 pages paru en 1999 aux Editions Moreux de Paris et qui a pour titre, La Conquête de la Paix et pour sous-titre, Stratégie du passage de la guerre à la paix. Il fut écrit suite aux hostilités intervenues en 1997 dans notre pays, la République du Congo.
Concernant la paix, je dispose de connaissances théoriques comme celles qui figurent dans l’ouvrage précité où l’on trouve à la fois une réflexion sur la guerre et sur la paix. Mieux, dans la Conquête de la paix, je formule des propositions concrètes concernant la promotion de la paix dans le monde. Parmi ces propositions, figure mon rêve de mettre au point une science qui peut s’intituler la paixologie. Ce serait une science consacrée aux questions de paix dont on sait qu’elle n’est pas une chose mais une résultante de beaucoup de choses à la fois. Ainsi, la paixologie serait pour la paix, l’équivalent de la météorologie pour l’aviation. Parmi les actions prioritaires à réaliser dans le cadre de la paixologie, devrait figurer l’élaboration des indicateurs et des indices nécessaires au suivi de tout ce qui peut conduire à une rupture de paix. La paixologie permettrait de voir comment l’homme, les familles, les communautés, les Etats, les continents et le monde oeuvrent concrètement à l’édification d’une paix globale. Elle permettrait aussi d’avoir une conception chimique de la paix. La paix globale serait alors une sorte de molécule dont il faut connaître les atomes constitutifs. Et ces atomes ne seraient que l’ensemble des actions à réaliser dans tous les domaines (politique, idéologie, économie, culture, religion, sécurité, justice etc)…) afin que la paix soit préservée. On dit par exemple que la paix ne résulte pas seulement de l’absence de guerre. Cela est vrai car il faut toujours réunir les conditions économiques et sociales de la paix. On ne peut en effet parler de l’existence de la paix là où la pauvreté et la misère dominent.
Grâce à la paixologie, devraient s’identifier les vraies causes des conflits afin que les vraies solutions aux conflits qui interviennent ici et là soient trouvées.
En attendant que naisse de façon formelle la paixologie, j’ai choisi d’écrire un deuxième ouvrage sur la complexe question de la paix.
Pendant que je l’élaborais, j’avais conscience des faits ci-après :
- On ne peut pas parler de paix sans parler de spiritualité car même l’UNESCO, qui n’est pas une organisation religieuse, a demandé, dans la Convention qui l’a créée le 16 novembre 1945, d’élever les défenses de la paix dans l’esprit des hommes. C’est pourquoi, j’ai souvent recouru à des sources spirituelles pour illustrer certaines affirmations concernant la paix.
- Il existe déjà dans de nombreux ouvrages et revues des réflexions pertinentes sur la paix. Il m’a fallu les lire afin d’en extraire ce qui est vraiment important et qui peut contribuer tant à la prévention qu’à la gestion des conflits.
C’est en considération de ce qui précède que j’ai voulu faire du présent ouvrage une sorte de synthèse des connaissances disponibles à mon niveau. Mais comme toute synthèse, elle a quelquefois modulé certaines idées probablement mieux exprimées par leurs auteurs. C’est pourquoi, j’ai choisi de mettre entre guillemets les idées non modulées. Il m’est arrivé aussi de constater que certaines idées pertinentes ont été exprimées, avec certaines nuances, par des auteurs différents.
- Je ne suis pas simplement un théoricien de la paix. Il m’a en effet, déjà été donné l’occasion d’être un acteur dans un processus de reconstruction de la paix. Ce fut d’abord le cas quand nous décidâmes de lancer l’Appel de Douala et de créer le « Groupe de Douala » constitué d’anciens dirigeants désireux de contribuer au retour dans notre pays de la paix rompue le cinq juin 1997. Le Groupe de Douala s’était donné comme première tâche de prendre les contacts avec les différents groupes armés qui s’étaient constitués pour résister contre la Force Publique. Ces contacts qui furent pris avec l’accord du gouvernement permirent de réaliser les premières négociations regroupant les Représentants du Haut Commandement de la Force Publique et ceux de cinq groupes armés (Les COBRAS, Le MLC, le MNCLR, BANA DOL, RESISTANCE SUD-SUD). Il en est résulté les Accords de Cessation des Hostilités qui furent signés à Pointe-Noire le 16 novembre 1999. Ces Accords furent suivis de ceux signés à Brazzaville le 29 décembre 1999 après des négociations intervenues à Libreville entre le Haut Commandement de la Force Publique mandaté par le Gouvernement et le Commandement de la Force d’Autodéfense de la Résistance mandaté par le Conseil National de la Résistance. Pour suivre l’exécution des Accords de Pointe-Noire et ceux de Brazzaville, il fut alors mis en place, le 14 février 2000, un Comité de Suivi des Accords de Cessez-le-feu et de Cessations des hostilités. Dans ce Comité de Suivi, j’avais occupé le poste de Rapporteur et Porte-parole avant de devenir le Commissaire chargé des libertés publiques dans la Convention chargée de la Paix et de la Reconstruction du Congo mise en place après le dialogue national.
- Dans le cadre de l’exercice SAWA 2006 organisé à Douala du 13 au 23 novembre 2006, il m’avait été fait l’honneur de jouer le rôle de Représentant Spécial du Secrétaire Général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui comprenait alors 11 Etats membres dont le Rwanda. L’exercice avait concerné les forces armées des 11 Etats membres de la CEEAC.
- J’ai travaillé de Février 2002 à février 2007 à la CEEAC. Cela m’a donné l’occasion de contribuer aux réflexions concernant l’édification de l’architecture de paix pour l’Afrique Centrale qui comprend principalement une Force Multinationale d’Afrique Centrale (FOMAC) et un Mécanisme d’Alerte Rapide de l’Afrique Centrale (MARAC).
- J’ai participé en France et aux Etats-Unis à des séminaires de haut niveau destinés aux hauts cadres des Etats et des Organisations Sous-Régionales. Ils avaient été respectivement organisés par l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) de Paris et le Centre d’Etudes Stratégiques de l’Afrique (CESA). Il s’agissait, à l’occasion de chaque séminaire, de réfléchir sur les questions de paix, de sécurité, de stabilité et de développement, notamment en Afrique où sont intervenus de nombreux conflits depuis l’instauration à partir de 1990 du pluralisme politique.
- J’ai participé à plusieurs rencontres organisées en Afrique, en Asie et en Europe sur la gouvernance, les questions des droits humains, la place et le rôle de la société civile dans la promotion de la paix, l’intégration régionale, l’action humanitaire, la diplomatie préventive, les NTIC etc. J’en ai tiré des grandes leçons et mesuré la complexité des actions multiformes que les Etats doivent entreprendre pour promouvoir le développement qui n’est pas possible sans la paix.
- Je suis par ma formation un formateur et j’ai longtemps enseigné à l’Ecole Nationale d’Adminis­tration et de la Magistrature (ENAM) de l’Université Marien NGOUABI de Brazzaville au département des carrières diplomatiques. J’y enseignais les grands systèmes politiques contemporains et la politique extérieure du Congo qui a toujours accordé une place de choix à la gestion des conflits intervenus en Afrique. En plus des cours, j’avais aussi comme tâche l’animation des conférences sur les actualités internationales pour que les futurs diplomates en formation à l’ENAM en sortent avec certains éclairages sur les grands problèmes qui préoccupent actuellement l’humanité.
- J’ai crée à Brazzaville en mars 2007 un Centre de recherches sur l’homme, les lois de la vie et la promotion de la paix. Il s’appelle Centre Kimya avec kimya qui signifie la paix en lingala qui est une des langues nationales de notre pays.
- Il m’est arrivé d’assumer des hautes fonctions politiques et étatiques qui m’ont permis de mieux connaître l’univers des dirigeants des Etats et les difficultés auxquelles ils sont généralement confrontés, notamment dans leur volonté d’édifier des nations prospères où règnent la paix, la sécurité et la stabilité.
 
Tout ce qui précède, m’autorise d’affirmer, sans fausse modestie, que je dispose actuellement des connaissances théoriques et pratiques sur les questions de paix. C’est pourquoi, je me suis permis d’écrire le présent ouvrage qui comprend ce que j’ai pu retenir des activités théoriques et pratiques sur le front de la paix.
Je répète qu’il s’agit d’un ouvrage de synthèse car il comprend principalement les cours que j’ai donn

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