Secrets de Kabbale - Livre 5 Dévarim (Le Deutéronome)
112 pages
Français

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Secrets de Kabbale - Livre 5 Dévarim (Le Deutéronome) , livre ebook

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Description

Après ses trois premiers ouvrages de présentation de l'enseignement fondamental de la Kabbale : Les Racines de l'existence, L’Œuvre de la création et Les Grandes Lumières aux Éditions Edilivre, l'auteur nous présente aujourd'hui Secrets de Kabbale, une étude sur les cinq livres de la Torah (le ‘Houmach ou Pentateuque) suivant l’interprétation traditionnelle Kabbalistique.


Cette étude jusque-là inédite, car transmise exclusivement de façon orale aux seuls initiés, est éditée en cinq livres : Béréchit (la Genèse), Shémoth (l’Exode), Vayikra (le Lévitique), Bamidbar (les Nombres) et Dévarim (le Deutéronome).

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 novembre 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782414284283
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-28429-0

© Edilivre, 2018
Dédicace

ב״ה
A mes enfants
Yohann, Elodie, Julien et Manon.
Préambule
La Torah (le Pentateuque), est le Lieu de la Révélation divine. L’interprétation de son Texte sacré se fait à partir de quatre niveaux de lecture ; le « Pschat » – le sens littéral , le « Remez » – le sens allusif, le « Drash » – le sens allégorique et enfin, le « Sod » – le sens Secret.
Le « Sod » (le secret), ou 4 ème niveau de lecture dévoilé par l’enseignement de la Kabbalah (Kabbale en hébreu), révèle l’Ame de la Torah ; la profondeur de la « ’Hokhmath Nistarah », la Sagesse cachée du Divin. Si le « Midrash Kabbalistique » (l’interprétation ésotérique), transcende par sa réflexion le Récit biblique, son seul et unique objectif reste l’amélioration de l’être.
La Langue créatrice est le « Laschon HaQodesh » ; l’hébreu sacré où chaque lettre correspond à un nombre et à un symbole (le mot Oth, la lettre, voulant également dire, le Signe, en hébreu). Voilà pourquoi, l’enseignement symbolique de la Kabbalah, utilise des méthodes d’exégèse pour faire sortir du Texte l’essence de la Torah ; à partir de ce dévoilement, l’homme pourra percevoir la Vérité subtile cachée dans la création.
Les trois techniques exégétiques qu’utilise la Kabbale sont ;
1. le « Notarikon » : l’Art sacré des acrostiches et des abréviations, où les lettres d’un mot sont utilisées comme les initiales d’une expression (par exemple : le PaRDéS ou le Verger, est l’acronyme de Pschat, Remez, Drash et Sod ; les quatre niveaux de lecture de la Torah).
2. le « Tsérouf » (encore appelé Temourah), est le combinatoire ; l’Art de la permutation des lettres. Le Maître en la matière est l’éminent Kabbaliste « Abraham Aboulafia » (1240-1291), dont les anagrammes sacrés dévoilés sont ceux que nous rapportons dans nos ouvrages.
3. la « Guématria » ; est la 29 ème des 32 règles de la Loi orale donnée à Moïse par D.ieu au Mont Sinaï. Très largement utilisée, elle est la mesure des lettres de la création . Et comme en hébreu écrire un mot, c’est aussi écrire un nombre, chaque mot fait allusion à un autre mot de la même valeur.
L’autre appellation de la Torah est le « ’Houmach » (les cinq livres), qui constituent le Pentateuque (la Bible). Les cinq livres sont ; « Béréchit » (la Genèse), « Shémoth » (l’Exode), « Vayikra » (le Lévitique), « Bamidbar » (les Nombres) et « Dévarim » (le Deutéronome).
Chaque livre de la Torah est divisé en sections ou Parachioth (pluriel de Paracha au singulier), dont la lecture hebdomadaire, au jour du « Shabbat » (le samedi matin), ensemence la création de la Lumière divine. Le livre de « Béréchit » contient 12 sections, celui de « Shémoth », 11 sections, « Vayikra », 10 sections, « Bamidbar », 10 sections et enfin « Dévarim », 11 sections. Le nombre total de sections de la Torah est donc de 54 Parachioth lues (parfois couplées et lues par deux), sur l’année de 12 à 13 mois lunaires suivant le calendrier hébraïque.
Après nos trois premiers ouvrages de présentation de la Kabbale fondamentale du « Ari Zal » ; « Les Racines de l’Existence », « l’Œuvre de la Création » et « les Grandes Lumières » (Edilivre, éditeur), nous présentons au lecteur 5 recueils d’étude de la Science ésotérique qui s’intitulent « Secrets de Kabbale » et dont chacun traite un des livres de la Torah suivant ses sections.
Si cette nouvelle collection a pour objectif de faire découvrir l’enseignement de la Kabbale tel qu’il est traditionnellement transmis de Maître à élève, elle fait aussi découvrir l’histoire biblique en débutant chacune des sections de la Torah par son résumé. Complétée par une liste des mots hébreux utilisés et étudiés, cette structure de base facilitera la démarche du lecteur, dans son désir d’approfondissement.
L’enseignement de la Kabbale est exclusivement oral (Pé Al Pé). Voilà pourquoi sa retranscription fidèle, par écrit, est extrêmement difficile au niveau de son référencement. Aussi, nous sommes nous attachés à citer fidèlement les versets bibliques, les valeurs numériques (Guématriotes) et les Tséroufim (permutations) à partir desquels nos Sages font leurs révélations.
Suivant le « Zohar Vayéra », notre génération est celle du dévoilement , c’est-à-dire la génération apte à recevoir (Lékabèl en hébreu, d’où vient le mot Kabbalah) le discernement et la compréhension de la Sagesse secrète. Mais recevoir (ou être reçu car accepté pour recevoir l’Essence de l’Etre), signifie aussi retransmettre l’Energie du vivant afin que soit rétablie l’Unité dans notre monde.
Participer à la réalisation de ce Projet du Divin, est la motivation de la rédaction de ces nouveaux recueils d’étude sur la Kabbalah. Cette retranscription simplifiée et clarifiée d’un enseignement jusque là secret (car uniquement réservé aux initiés), est une compilation de la Connaissance diffusée par les « Mékoubalim » (Kabbalistes) de notre temps ; citons les : « Rav ’Hayim Dynovisz, Rav Its’hak Ginsburgh, Rav Mordé’haï Chriqui, Rav Matityahou Glazerson, Rav Daniel Cohen, Rav Raphael Afilalo, Rav Yoël Benharrouche, Rav David Ménaché, le Virya Georges Lahy ».
Enfin, terminons afin de l’honorer, en citant et remerciant mon fidèle ami « Charlie Cohen », curieux de tout, pour son soutien permanent, sa lecture attentive et ses précieuses corrections. Ses connaissances éclectiques et son dévouement sans limites, ont permis à ce travail de voir le jour.
Résumé du livre Dévarim
Le 5 ème livre de la Torah, le Séfér « Dévarim », aussi connu sous le nom de « Michné Torah » ; la répétition de la Torah, est habituellement traduit par « le Deutéronome » ; littéralement « Deuxième Loi ».
Ce livre qui répète l’essentiel des 3 livres précédents : « Shémoth (l’Exode), Vayikra (le Lévitique) et Bamidbar (les Nombres) », est presque entièrement constitué par un seul et grand discours ; celui que composa Moïse sous l’Inspiration divine, aux portes mêmes de la Terre promise, juste avant l’entrée dans le pays de Canaan.
Ce message adressé à la nouvelle génération née dans le désert, rappellera les grands événements du passé, les principes de l’Alliance avec D.ieu, l’ensemble de la Loi et des Règles sur lesquelles devra être bâtie la société d’Israël.
Mais le fondement du discours de Moïse, sera de rappeler au seuil de sa mort, que la Parole divine est si vaste qu’on ne peut la posséder à jamais ; cet ultime message, sera son testament spirituel.
Paracha 44 : Dévarim
Deutéronome : 1,1 – 3,22
Paracha Dévarim en résumé
• Le premier du mois de Chvat (37 jours avant qu’il ne quitte ce monde), Moïse commence sa répétition de la Torah devant les enfants d’Israël réunis. Il retrace les événements survenus, évoque les Lois reçues au cours des quarante années d’errance dans le désert, rappelle les révoltes d’Israël contre le Créateur (voir notre livre Bamidbar) et engage le peuple à rester attaché aux Commandements du Divin. Puis, il s’adresse à son successeur, Josué, chargé de faire rentrer le ’Am Israël sur la Terre que D.ieu lui a donnée en héritage pour l’Eternité ; des batailles et des conquêtes devront être menées : « mais l’Eternel combattra avec vous ».
Dévarim : l’essence de la lettre Laméd
La raison pour laquelle Moïse s’attacha à répéter la Torah, nous est donnée par la Kabbalah ; « c’est par la répétition assidue de la Torah, le Michné Torah, que l’homme devient un réceptacle, un Kéli , à la Sagesse créatrice ». Voilà pourquoi, c’est le 1 er du mois de Chvat (le 5 ème mois de l’année juive) dont le Mazal (le symbole astrologique) est le « seau » (le signe du Verseau), que Moïse débuta son commentaire, car ; « il était un Récipient (vivant) d’où s’écoulait la Sagesse créatrice ». Pour cette raison, l’essence même du livre Dévarim (le 5 ème livre du ’Houmach), est intimement liée au « Laméd » ל ; la lettre-symbole du «  Limoud Torah »  : l’étude de la Torah .
En effet, le « Laméd » ל (la 12 ème lettre de l’Alphabet sacré), montre par sa forme ; « ce qui s’élève mais aussi ce qui descend : l’échange entre le Divin et Sa créature ». Mais son autre aspect symbolique est celui d’une « aile qui se déploie vers l’extérieur » ; pour nous montrer l’ouverture, la compassion, l’amour que nous devons éprouver à l’égard de notre prochain. Ici ce situe le réel « but » de l’existence, sa finalité, que le Texte sacré veut nous rappeler, en se terminant précisément par un « Laméd » ; celui du nom Israël !
La valeur numérique de la lettre « Laméd », est égale à 30 ou 3x10 ; c’est-à-dire 3 fois la valeur du « Yod »  ; 1 ère  lettre du Nom « Y.HVH ». Par cette Guématria particulière, le « Laméd » montre le parfait équilibre entre les 3 Piliers célestes au travers desquels s’écoule le Flux de l’Energie Divine ; le « Shéfa » (les 3 Piliers célestes étant ; Boaz, Yakin et Qav Ha Emtsaï de l’Arbre de vie – voir notre ouvrage les Grandes Lumières).
Mais le « Séfér Ha Bahir » (le livre de la Clarté) va plus loin, il nous dit ; « le Laméd est le symbole du Roi des rois, puisqu’il est constitué d’un Kaf כ (valeur 20) surmonté d’un Vav ו (valeur 6) : ces deux lettres, donnent au Laméd une valeur composée de 26 (20 + 6) ; soit la Guématrie du Y.HVH (valeur 26) ». Cette Royauté attribuée au « Laméd », nous est encore confirmée par les lettres qui entourent le « Laméd » ל (la 12 ème lettre) ; elles sont le « Kaf » כ (la 11 ème lettre), initiale de l’expression «  Kissé Ha Kavod » – le Trône de Gloire , et le « Mèm » מ (la 13 ème lettre), 1 ère  lettre de «  Malkhouth »   ; le nom de la « Sefirah » de la Royauté . Enfin, la Guématria rajoute ; « la forme développée du Laméd (ou l’écriture de sa forme prononcée) est Laméd -Mèm-Dalèt ;

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