Savoirs et société
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Savoirs et société , livre ebook

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Description

Comment peut-on expliquer le lien fascinant qui existe entre les grandes découvertes scientifiques des siècles derniers et l’évolution des comportements sociaux ? De la question des origines à la problématique du développement durable, en passant par celle de l’ère multimédia, cet essai réalise un tour d’horizon complet de tous ces événements qui ont considérablement marqué leur époque. Un exposé à la thématique pointue, réalisé dans une langue simple, accessible à tous. Le lecteur se voit offrir la possibilité d’enrichir sa culture mais surtout de comprendre comment peu à peu notre monde est devenu ce qu’il est. Car il est bien vrai que « les liens invisibles laissent les marques les plus profondes »...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 février 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748376142
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0071€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Savoirs et société
Jean-Léon Irigaray
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Publibook
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Savoirs et société
 
 
 
En couverture  :
Le Penseur du sculpteur Auguste Rodin, un clin d’œil du livre qui invite à des exercices de pensée.
 
 
 
À Marie-France, Maïté, Florence
Olivier, Fréderic
et par ordre d’arrivée :
à Adrien, Peyo, Argitxu, Charlotte, Antton, Arthur
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1. Avant-propos
 
 
 
 
 
 
Les interactions entre les formidables connaissances scientifiques et l’évolution de nos comportements sociaux dans de nombreux domaines constituent le fil conducteur de ce livre.
En effet, les sciences et les techniques ont façonné et façonnent toujours nos vies de chaque jour. Elles contribuent à l’évidence à l’évolution de nos sociétés dans leurs fondements.
Pour cette raison, ce livre veut s’adresser à un large public qui à l’envie d’apprendre sur les thèmes qui y sont abordés. Ces chroniques, présentées pour être pratiques et très accessibles, ont pour ambition de participer, par les réflexions engendrées chez les lecteurs, à un enrichissement de leurs connaissances.
Certains sujets sont complétés dans plusieurs chroniques en raison d’une part de leur importance et, d’autre part, de la nécessité d’apporter plus de précisions pour une meilleure compréhension.
Au cours de ma carrière de professeur d’université, il était normal de chercher à comprendre des phénomènes nouveaux ou qui avaient besoin d’être précisés : un chercheur doit avoir forcément un esprit de curiosité.
J’ai considéré que le moment était venu pour soulever quelques questions d’actualité auprès des lecteurs.
Elles sont le fruit de ma propre activité de chercheur scientifique, des nombreuses publications consultées y compris sur le plan international. En outre, elles s’inspirent de faits, d’événements, de commentaires parus dans la presse nationale ou régionale.
Ces chroniques, volontairement courtes et synthétiques, sont centrées sur certains domaines scientifiques et étendues aux autres aspects de la vie courante. Elles alimenteront la réflexion de chacun, objectif devenu indispensable en raison de la spécialisation très pointue des acteurs de la vie moderne.
Déjà, il y a bien longtemps, notre célèbre écrivain Rabelais déclarait que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

 
La complémentarité des savoirs nous conduira à l’acquisition d’une culture personnelle élargie et, en fin de compte, au développement de notre conscience et de l’esprit collectif.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
2. De nos origines
 
 
 
L’écoulement du temps
 
 
 
La formation de l’univers date d’environ 13,7 milliards d’années.
La Terre, elle, s’est formée il y a 4,6 milliards d’années.
Les premières formes de vie apparaissent avec les bactéries il y a 3.7 milliards d’années.
Les premiers êtres, mollusques sans coquille, se constituent vers 700 millions d’années.
Les premiers vertébrés (les poissons) naissent il y a 400 millions d’années.
Enfin, les dinosaures, il y a 230 millions d’années, peuplent la terre.
On se rapproche de notre espèce avec la disparition des dinosaures et l’apparition des primates, il y a 65 millions d’années.
Si les grands singes apparaissent vers 20 millions d’années, la lignée humaine et la séparation des grands singes s’effectueraient vers 8 millions d’années avec une référence appelée Toumaï. Néanmoins, il reste un inconnu de cette époque, le chaînon manquant, ni homme ni singe.
 
 
 
Avant le big-bang
 
 
 
Actuellement, l’hypothèse admise est celle de l’expansion de l’Univers, de manière isotrope, c’est-à-dire la même dans toutes les directions. Cela suppose qu’il y a une origine de masse très concentrée d’où seraient parties les galaxies, les étoiles, les planètes et les particules élémentaires qui sont les briques de toutes les constructions.
Un rayonnement cosmique fossile a été découvert tendant à corroborer cette hypothèse.
Pourtant, des opposants ont moqué cette idée en la baptisant humoristiquement de big-bang, donc de grand boum. Ceci se serait produit il y a 14 milliards d’années environ.
Le petit curieux de la classe pose alors une question qui dérange : « Il y avait quoi avant le big-bang ? »
Des solutions variées sont apportées par les différents peuples primitifs et par les nombreuses religions.
Alors la science, par l’intermédiaire de notre génial Einstein, a développé de nouveaux concepts en augmentant le nombre de dimensions. En particulier, aux trois dimensions de l’espace doit être associé le temps.
Or, avant le big-bang il n’y a pas d’espace et donc parler de temps n’aurait pas de sens. Il y a un début mais pas d’avant !
Je ne suis pas sûr que le petit curieux se pâme de satisfaction !
 
 
 
 
Matière et vie
 
 
 
« Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ? » : ce cri du cœur de notre poète Lamartine garde toujours son sens. Comment est née la cellule vivante à partir de ses constituants de matière inanimée que sont les atomes ?
Nos Anciens ont fait appel à la génération spontanée, assez vite contredite par les faits scientifiques. Déjà, en 1668, un médecin toscan démontre expérimentalement qu’aucun asticot ne naissait sur la viande avariée si l’on avait empêché les mouches d’y pondre.
Certes, il y a la force vitale, d’origine divine, introduite par les religions. Par ailleurs synthétiser une cellule vivante reste encore d’une complexité insurmontable.
Il faudra s’en remettre à l’enseignement de notre sage Léonard de Vinci : « L’expérience ne trompe jamais, c’est notre jugement seul qui s’égare en se promettant des résultats qui ne découlent pas directement de notre expérimentation ».
Avouons cependant que notre connaissance scientifique a sérieusement progressé depuis le temps de nos ancêtres qui se nommaient, Orrorin, Toumaï ou Lucy, il y a quelques millions d’années.
Alors, persévérance.
 
 
 
Représentation de la préhistoire
 
 
 
D’après le paléoanthropologue, J.J Hublin, on est parti d’une conception presque linéaire de l’évolution avec l’épopée du singe qui se redresse, perd ses poils, se saisit d’outils, grandit, devient de plus en plus beau, intelligent (bien sûr), qui devient nous.
En fait, c’est plus compliqué, avec de nombreuses espèces d’hommes, et ces espèces différentes, à des degrés divers, portent toutes une part d’humanité.
Mais il y a environ 200 000 ans, une espèce est apparue en Afrique, contemporaine des néandertaliens en Europe.
À partir de 50 000 ans, cette espèce s’est répandue partout, a remplacé les autres espèces et également exterminé des animaux.
Ces hommes n’étaient ni pires ni meilleurs que ceux d’aujourd’hui mais leurs moyens techniques étaient limités.
Avec l’invention de l’agriculture et l’accélération du progrès technique, l’homme moderne va subir des évolutions déséquilibrées dans les domaines biologique, culturel et social.
Jusqu’au début du XX e  siècle, la science était perçue comme capable de résoudre tous nos problèmes.
Aujourd’hui, un désenchantement se fait jour, laissant poindre d’autres propositions comme le créationnisme.
 
 
 
 
On arrive !
 
 
 
Après Toumaï, les premiers australopithèques arrivent vers 4 millions d’années avec une « dame de référence » appelée Lucy.
On les appelle les hominidés ou les pré-humains.
Sautons des étapes intermédiaires pour arriver au premier homo sapiens il y a 200 000 ans.
Naturellement, des classifications et des sous-classifications plus fines ont été faites. Mais pourquoi l’homo sapiens est devenu notre ancêtre et a survécu ?
Le genre homo, l’homme, est né de la nécessité pour un pré-humain de s’adapter à un changement climatique survenu il y a 3 millions d’années (Yves Coppens, 2008).
L’homme doit être rangé dans la classe des animaux mais l’homme ne descend pas du singe : l’homme est un singe parmi d’autres (Hublin, 2008).
Cela étant, les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes ni les plus intelligentes mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements (Darwin, 1859).
Et enfin, une autre date pour dire que tout ceci aura une fin de toutes les façons : c’est la mort annoncée du soleil dans 5 milliards d’années.
 
 
 
L’homo sapiens
 
 
 
Notre terre est née il y a 4,5 milliards d’années : on estime que la vie s’est manifestée il y a trois milliards d’années sous forme d’êtres unicellulaires.
Bien que certaines formes humaines aient été découvertes et datées d’il y a 3 millions d’années, l’homo sapiens actuel serait apparu en Europe à la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 50 000 ans.
On voit donc que l’homme n’est pas sur Terre depuis longtemps (tout est relatif !). Pourtant, on observe déjà une pollution importante de notre environnement. Il faudrait réduire d’au moins de moitié les émissions de gaz à effet de serre : hélas, les plus grands pays industriels s’y opposent pour ne pas gêner leur développement industriel.
Peut-être que nous serons obligés de raccourcir le cycle de l’homo sapiens et de changer encore son nom à court terme !
 
 
 
Homme et finalité
 
 
 
Il manque toujours ce chaînon qui a dû exister entre le chimpanzé et l’hominidé, il y a quelques millions d’années.
Depuis, l’homme a connu beaucoup de changements et ce n’est pas fini. D’après les théories de Lamarck

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