Saint Malachie a vu d’avance 110 papes sur 10 siècles , livre ebook

Edilivre - Michel Bolechette

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Français

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Description

Le présent ouvrage concerne la fameuse prophétie de St Malachie, qui n'est pas canonique bien que très intéressante car elle contient une liste de devises correspondant à chaque Pape depuis le XIIème siècle. Les devises, plus ou moins claires, décrivent souvent le Pape concerné de façon frappante.
A chaque nouveau Pape, les journalistes en parlent et cherchent à deviner l’issue de l’élection et la ligne directrice du Pontificat. Si on regarde la liste sans du tout faire une critique objective après Benoit XVI, il n'y aurait plus qu'un Pape, à savoir François récemment élu.
En fait, il y aura des Papes probablement jusqu’à la fin du siècle. Rome serait ensuite chamboulée et l’ère des Papes prendrait fin. Les journalistes actuels ne parlent plus guère de ce document, puisqu'on leur a dit que c'est la fin et car rien n’annonce ledit changement.
Le raisonnement exposé ici peut convaincre certains.

Sujets

Philosophie et théologie

Religión

Religion

Sacerdoce

Informations

Publié par	Edilivre
Date de parution	22 avril 2013
Nombre de lectures	0
EAN13	9782332566126
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-56610-2

© Edilivre, 2014
Avant-propos
La prophétie dite de saint Malachie est très précise puisqu’elle fournit une devise pour chaque pape ayant vécu du XII ème au XXI ou XXII ème siècle. Même si on juge qu’elle a été rédigée en 1595 et non du temps de Malachie il n’y a aucune raison qu’on se prive des enseignements ou des prédictions qu’elle contient. Le conclave évidemment en possède une copie et peut en tenir compte pour désigner le successeur de Saint Pierre. Cependant actuellement l’identité du pape n’est pas du tout révélée car le « prophète » s’attache surtout à évoquer le sort de l’humanité. Elle n’intervient donc plus dans l’élection.
Si on estime qu’elle est authentique seulement depuis 1595 c’est quand même un document extraordinaire d’autant plus que la liste a trait maintenant à notre époque.
Les papes du Moyen Age étaient évêques de Rome mais la religion n’était pas leur seul souci principal. Certains l’ont négligée pour se préoccuper surtout des Etats de l’Eglise mais d’autres ont bien géré l’Eglise. Actuellement le seul souci du pape est l’Eglise mais fait-il son travail correctement ? Est-il à la hauteur ? Un simple fidèle ne peut s’empêcher d’estimer qu’il devrait être plus jeune. Autrefois ils élisaient des « papes de transition » qui n’étaient là que pour quelques mois dans l’espoir de pouvoir leur succéder soi-même si le conclave changeait un peu. L’ambition était présente bien sûr d’autant plus que les familles célèbres tenaient à régner. Beaucoup ont eu 80 ans à ces époques. On peut penser que si ce n’avait pas été une sorte de République excluant le mariage la papauté aurait bientôt été héréditaire comme les royaumes. ALEXANDRE VI Borgia avec ses bâtards a fait une tentative avortée dans ce sens. Certains papes ont été carrément nocifs et même cruels car ils agissaient seulement en chefs de guerre. C’était des hommes avec leurs faiblesses. D’autres ont été canonisés par leurs successeurs. Actuellement canoniser un pape est plutôt inutile et en tout cas beaucoup moins que d’honorer un pauvre qui toute sa vie s’efforce d’élever une famille.
Parmi tous on peut avoir le béguin pour certains tels que par exemple JEAN XXII (Jacques DUEZE fils de cordonnier) qui fit mine d’être mourant pour être élu et qui pontifia 18 ans d’une main de fer. Evidemment notre contemporain JEAN-PAUL II nous a comblé par sa personnalité et les conséquences de ses actions même si il n’a pas pris de mesures concernant la sexualité des clercs.
Enfin, cette prophétie peut être discutée et évaluée aussi autrement que mot à mot . Il semble ainsi que le prochain pape après BENOIT soit :
« Médiation de la Lune » et non « Le travail du soleil », ce qui nous mène plus loin. BENOIT serait alors « Fleur des Fleurs ».
Dédicace

À Mgr Laurent ULRICH archevêque de LILLE à qui l’expression : « votre Grandeur » convient parfaitement
Les papes et Malachie
Un moine irlandais du nom de Malachie qui vivait dans des siècles bien lointains (1094-1148) vers le milieu de l’étendue de la présente ère ou de l’histoire de l’Eglise, a fait en ce temps-là une liste de devises des papes futurs dont l’ambition est d’être valable jusqu’à notre époque. Soit à cours de lumière soit par fantaisie, soit parce qu’il voit réellement les événements, il aurait dit que le dernier pape serait pour bientôt, vers les premières années du présent siècle, le XXI ème , ou le prochain, vers 2128 sans doute.
Pour arriver à cette conclusion de date on a pris simplement la date du « Milieu du Signe » (devise d’un des papes vivant au milieu de la prophétie : SIXTE V (1585-1590) et on a doublé le laps de temps écoulé depuis le premier pape indiqué.
Que certains y aient vu la fin d’un type de religion ou de la présente humanité n’a guère d’importance ou de signification réelle ou vraisemblable, étant donné qu’il y a toujours une évolution de formes ou de fond dans les institutions, même d’inspiration divine, et que l’humanité change aussi, mais sur une période étendue de plusieurs milliers ou millions d’années.
Si on se transporte dix mille ans vers l’avant il est logique de penser qu’il y aura des changements inimaginables même dans les religions monolithiques.
Cette prophétie suscite des doutes quant à la date : le moine vivait au XII ème siècle mais on n’a retrouvé ses écrits que bien plus tard au XVI ème siècle (Arnaud de WION), ce qui fait quand même 4 ou 5 siècles de prédiction.
Quoi qu’il en soit, on a constaté que ses devises (trois ou quatre mots au maximum) pour décrire chaque pape, étaient quelquefois frappantes de justesse même postérieurement à ce siècle de datation certaine (le XVI ème ). D’autres sont plutôt tirées par les cheveux.
Dans les temps plus anciens il était très important que le blason du pape respectif corresponde à la devise. C’était donc une interprétation très personnelle, en apparence plutôt superficielle, mais la devise collait souvent, même s’il fallait quelquefois torturer un peu le blason. Il faut dire aussi que beaucoup de papes ne sont restés que 1 ou 2 ans ; il est difficile de leur trouver une caractéristique ou un évènement historique dans un temps aussi court.
Cette prophétie je l’ai rencontrée dans mon enfance, vers l’âge de 9 ans, en parcourant une Histoire de l’Eglise en provenance de la vieille bibliothèque héritée d’un curé. A cet âge, j’étais loin de penser que je vivrais assez vieux pour voir l’accomplissement substantiel (?) de la prophétie. Cette prophétie, si prophétie il y a, produit on s’en doute une impression de malaise lorsqu’on arrive à la fin de la liste. Il n’est pas toujours agréable de voir s’approcher la fin d’une institution, surtout si elle doit évoluer gravement dans des circonstances assez apocalyptiques et surtout si vous-même, en tant que membre de l’humanité, vous vous sentez concerné sous forme de victime d’un destin plus ou moins annoncé.
Ces prophéties ressurgissaient, de façon angoissante, sous forme de bourrage de crâne , à cause de la guerre.
QUELLE SORTE DE PROPHETIE ?
Il y a plusieurs façons de considérer les prophéties. Si on pense qu’elles sont inspirées par Dieu ou par une puissance supérieure quelconque, on ne se pose pas beaucoup de questions et on déplore seulement qu’elles ne soient pas plus claires ou plus précises et qu’elles soient rarement datées quand il s’agit d’événements.
Si on pense que c’est l’œuvre d’un individu capable de voir l’avenir assez en détail et sans trop d’erreurs par un procédé qu’on ignore mais qu’on peut peut-être imaginer ou retrouver, il faut admettre malgré tout des erreurs techniques ou d’éventuelles lacunes, étant donné qu’il s’agit d’un être humain. La somme des choses qu’on ignore étant infiniment plus importante que ce qu’on sait, tout parait possible.
Par exemple, pourquoi la flèche du temps serait-elle toujours immuable et ne pourrait pas aller dans l’autre sens ? On peut imaginer un voyageur du temps qui reviendrait à un certain point du passé et décrirait ce qui est arrivé lors de son voyage. Pourquoi limiter toutes les possibilités éventuelles à une situation binaire : début et fin, et pas de retour ? Ce voyageur, qu’il soit l’obscur mais talentueux Nostradamus ou le relativement clair Malachie , expose avec plus ou moins de talent ou de technique descriptive ce qui s’est passé dans un espace de temps qu’il aurait parcouru.
Si on se réfère à Malachie par exemple, on peut admettre qu’il aurait vu une procession de personnages papaux, comme il peut arriver parfois sur l’écran d’un téléviseur : ils se déplacent devant lui à plus ou moins grande distance, il les voit plus ou moins bien et s’ils sont très brefs (ils n’ont pas tous un long règne), il peut très bien les négliger . Sur la fin de la liste (notre période) il devient peut-être presbyte ou même myope, de telle sorte que son rapport manque de précision. Il peut faire des interversions. Une œuvre divine ne peut être entachée d’erreurs, mais une œuvre humaine peut être imparfaite . Si c’est historique pourquoi faire intervenir Dieu ? Cette « prophétie » est sympathique parce que précise .
Ce voyageur ne voyagerait peut-être pas, mais observerait depuis son temps et avec une sorte de télescope la série des papes, sa vue étant plus précise, plus détaillée et meilleure sur une époque proche , et moins bonne ou plus globale sur une époque plus éloignée , comme la nôtre, par exemple. Il survole l’événement et note le fait marquant : il peut omettre les faits ou les personnages non décisifs ou de peu de durée. Il peut négliger des chaînons sans intérêt.
Tout ceci pour dire qu’il ne faut pas forcément ...